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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 06:00
Afin de ne plus travailler le dimanche, ce qui est péché, aujourd’hui je vous conte la Sainte-Enfance avant d’aller descendre ma chopine de blanc

Au Bourg-Pailler, la tante Valentine, sœur de mémé Marie, veuve de guerre 14-18, veillait avec un soin constant et intransigeant à ce que les hommes arrivassent à la grand-messe dominicale à l’heure. Avant de partir, fort en avance, précaution inutile car nous avions un banc, elle rappelait que la pendule montait vers 10 heures, ce qui signifiait dans son langage : le compte à rebours entre dans sa dernière ligne droite.

 

Pour ne rien vous cacher, les hommes s’en fichaient pas mal mais ils ne mouftaient pas. La messe pour eux c’était une figure imposée qui se terminait au café pour taper le carton, aluette ou belote, et descendre des« fillettes de blanc». (0,35 cl)

 

La première friction entre elle et mon père vint avec l’irruption dans les champs de la moissonneuse-batteuse : ne pas travailler le dimanche relevait, en cas de beau temps, d’un mépris pour la conscience professionnelle. Le débat fut vite tranché : les moissonneuses-batteuses allèrent aux champs le dimanche.

 

Je dois avouer que le débat sur le travail du dimanche, dans les 2 camps, les pour et les antis, ne m’a jamais passionné. J’ai toujours travaillé le dimanche.

 

Bref, maintenant que je n’en fous pas une rame 7 jours sur 7, je n’ai plus envie de travailler le dimanche, alors ce matin j’ai décidé de vous parler des œuvres de la Sainte-Enfance qui font référence à mon passé d’enfant de chœur (servir la messe du dimanche c’était bosser pour le curé)

 

Le 23 février 2007 j’écrivais :

 

Quand j'étais enfant, et enfant de chœur, une fois par an, nos très chères sœurs de Mormaison et nos très chers frères de St Louis Grignon de Montfort, nous costumaient pour la journée des œuvres de la Sainte-Enfance. Ainsi, je quêtais, moi le petit chrétien, habillé en petit mandarin pour sauver un petit païen.

 

Cette œuvre, qui existe toujours, sous l'appellation : œuvres de l'Enfance Missionnaire, a été créé pour la propagation de la foi, en 1843 par Mgr Forbin-Janson. La première cible d'évangélisation fut la Chine. Cette oeuvre connut une expansion prodigieuse, d'abord en Europe, puis en Amérique. Aujourd'hui elle est présente dans 150 pays dans le monde.

 

Si vous allez ICI vous pourrez admirer 6 petites illustrations qui ont trait aux boissons.

Afin de ne plus travailler le dimanche, ce qui est péché, aujourd’hui je vous conte la Sainte-Enfance avant d’aller descendre ma chopine de blanc
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