Non je ne suis pas tombé la tête la première sur la terre battue de mauvaise qualité de Roland-Garros.
Le succès ça change tout, le short de Stan Wawrinka, vainqueur dimanche de Roland-Garros, façon nappe de pique-nique en rouge, gris et blanc, que lui seul semblait aimer, objet de toutes les railleries, les moqueries, est devenu la star des réseaux sociaux. Il fait l'objet de toutes les convoitises.
Le Parisien nous explique la genèse La genèse de cet incroyable buzz :
« Stan Wawrinka est apparu pour la première fois avec cet improbable short à Monte-Carlo, en avril. Sur le Rocher, le tenant du titre, équipé par Yonex depuis 2012, s'était alors fait sortir sans ménagement par Grigor Dimitrov. Mais plus que sa défaite, c'est son accoutrement qui avait fait rire tout le monde.
J’adore la réponse du Suisse :
«C'est un short 3 en 1, avait-il expliqué à la télévision suisse. Je vais me baigner, je joue au tennis et je dors avec.»
La collection, dessinée au Japon, avait été présentée un peu moins d'un an auparavant à tous les revendeurs de la marque. «Il y en a quatre par année, une pour chaque saison. Il est rare qu'elles soient lancées sans l'aval du joueur.
Là, il y avait une volonté de créer un truc tape-à-l'œil, assure Jean-Luc Aznavorian le responsable tennis de BDE Sports, revendeur de l'équipementier japonais Yonex pour la France et pour l'Espagne. C'était fait exprès que cela ressemble à un caleçon de bain. Il fallait faire original et presque pas beau pour faire parler de nous. En textile dans le tennis, on n'a pas la notoriété de Nike ou Adidas.»
D'où la décision de ne pas commercialiser le fameux short en France. Avec le sacre de Wawrinka à Paris, la stratégie de vente devrait changer en 2016...
Pour l'instant, seul le site américain Tennis Waterhouse propose le produit à 42 dollars (environ 37,50 €), auxquels vous devez rajouter... 50 dollars si vous voulez l'avoir en moins de 10 jours !
Le bon goût, le mauvais goût, la provocation, faire original et presque pas beau, casser les codes… Bon moi ce que j’en dis c’est pour causer mais l’avenir nous dira si dans notre petit monde du vin les railleurs ne vont devenir des « rallieurs »
Affaire à suivre… Les affaires sont les affaires..