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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 00:09
L’Angélus de Millet et le millet du Taulier le donneur de recettes pour ménagères émancipées : 50 nuances de féminité…

Ce titre est 1 deux en 1, en effet demain, alors que nos beaux bovins vont se faire caresser la croupe par l’engeance politique je me pencherai sur  l’identité paysanne et les images véhiculées en partant du fameux Angélus de Millet (ne voyez là aucune allusion subliminale).

 

Pour le sujet du jour j’ai un instant balancé titrer Les douceurs de madame Ginette : l’amour est un bouquet de violettes… mais je me suis dit que la Ginette en question serait bien la seule à comprendre l’allusion.

 

Pour mieux attirer une chalandise prometteuse je me suis donc replié sur mes nouvelles fonctions de donneur de recettes pour ménagères émancipées. En effet, mes efforts de diversification portent leurs fruits : je suis en train de me tailler une solide réputation de donneur de recettes à faire rougir la corporation des héritières de Françoise Bernard. Ma frittata di maccheroni a fait un tabac et sur Face de Bouc mes fricassées et mes platées sont plébiscitées par des ménagères dont je ne sais si elles ont plus ou moins de 50 ans.

 

Vous commencez à me connaître, opportuniste comme je suis, je me suis tout de suite dit : « surfe sur la vague taulier ! », profite des vents portant, cingle vers de nouveaux territoires ! Lance tes assauts en direction d’une population bien plus large que celle des buveurs de quilles : les filles !

 

De mon temps, comme dirait le Pousson de tradition, les mères disaient à leurs filles que pour retenir leurs petits maris il fallait leur cuisiner des bons petits plats ; aujourd’hui les psy parlent plutôt du lit mais moi je suis plus Françoise Bernard que Ménie Grégoire et comme beaucoup de filles détestent faire la cuisine je vais déployer mon immense pouvoir de séduction pour leur donner envie.

 

 « J’ai horreur de ça ! s’exclame Élodie, 33 ans. Je ne sais jamais quoi faire ni comment. Cela m’ennuie de suivre une recette, d’émincer, d’attendre... »

 

Rien ne vaut un bon sociologue, Jean-Claude Kaufmann en l’occurrence, auteur entre autres de Familles à table (Armand Colin, 2007) pour mettre de l’ordre dans la maison : « la cuisine ordinaire n’a rien à voir avec la “cuisine passion”, aujourd’hui à la mode. La préparation des repas reste, pour beaucoup, une activité fastidieuse, interminable et rarement gratifiante. Elle soulève par ailleurs des choix cornéliens : que privilégier ? La santé, le plaisir, le budget, le goût des uns ou des autres ? » Pour les non-passionnés, faire la cuisine est « une tâche anxiogène, éprouvante et culpabilisante »

 

Ouille, ouille Jacquouille, les pauvrettes personne ne leur a appris à manier l’économiseur et la queue d’une poêle. Il est loin le temps de la transmission familiale et comme le dit, avec les mots qu’il faut, Gérard Apfeldorfer, le psychiatre de service spécialiste des troubles du comportement alimentaire, « Si notre éducation ne nous a pas appris à aimer toutes ces notions de plaisir, de partage, d’héritage qui passent par la cuisine, il est difficile de les développer sur le tard, seul. »

 

Qu’elle est la cause de ce désamour ?

 

Là je dégaine ma psychothérapeute Catherine Aimelet-Périssol :

 

« Toute la charge émotionnelle que cuisiner implique : la peur de rater son plat, d’être jugé par l’autre ou qu’il n’aime pas le repas ; mais aussi la crainte de ne pas faire aussi bien que sa mère, “le” chef par excellence... Ces peurs paralysent facilement »

 

Alors que faire pour vaincre leur peur de mal faire ?

 

« Tuer la mère ! »

 

Mettre sa moitié mâle aux fourneaux ?

 

Tout bêtement, avec les conseils du taulier donneur de recettes, oser et faire dans la simplicité !

 

Nourrir c’est donner.

 

C’est pour cela que j’ai décidé d’extirper de mon garde-manger de chroniques celle que j’avais écrit le 4 mars 2011  Millet aux violettes et le Beaujolais blanc de Pierre-Marie Chermette 

 

Pour lire cette chronique il suffit de cliquer sur le titre souligné et marqué en rouge. C’est la nouvelle méthode liée au changement de plate-forme d’Overblog qui a supprimée la mention Link. Merci de vous y habituer et de ne pas insinuer que je pompe mes petits camarades – ici c’est moi-même – en jouant les détectives privés, c’est fort désagréable. 10 années de chroniques ça apprend à respecter les bonnes manières et à renvoyer l’ascenseur aux sources.

 

Pour compléter cette chronique je vous invite à lire cet article : Le millet… une céréale qui tape dans le mille ! 

 

« Peu allergène et sans gluten, le millet est une céréale peu connue dans les pays occidentaux, mais dont l’Afrique et l’Asie ont compris ses vertus et son utilité. Peu allergène et sans gluten, c’est un ingrédient de choix pour les repas remplaçant le riz ou la semoule !

 

Le millet, une céréale pas si connue…

 

Le millet fait partie de la famille des poaceées (graminés). Son nom regroupe plusieurs espèces végétales, la plus cultivée étant le « millet perlé » ou « petit mil ». Il existe également d’autres variétés : l’élusine, le millet commun, le millet des oiseaux, le teff, le fonio blanc, fonio noir et fonio à grosses graines, le panic pied de coq, le millet indien, l’herbe à épée et le coix. Attention à ne pas confondre le millet et le sorgho !

 

Histoire du millet

 

Si la céréale est présente Chine depuis 5000 ans avant J-C, la culture du millet se répand en Asie, en Afrique et arrive en Europe au Moyen-Age. Quotidiennement consommée, elle fut ensuite délaissée pour le blé, la pomme de terre et le riz. Aujourd’hui, cette céréale est surtout utilisée pour nourrir les oiseaux, mais en Asie et en Afrique c’est un aliment essentiel et indispensable ! Classé par la FAO1 comme aliment favorisant la sécurité alimentaire, le millet peut être cultivé dans les zones arides et sèches d’Asie et d’Afrique. La production de ces deux continents réunis s’élève à 28 millions de tonnes par an, soit 94 % de la production mondiale !

 

L’Inde et la Chine sont les plus gros pays producteurs de millet en Asie. En Afrique la production et la consommation du mil s’étend sur plusieurs pays du Sahel et des régions arides (par exemple Nigéria, Niger etc.). Dans ces endroits-là, la production est surtout locale, sauf pour l’Inde qui est le premier pays exportateur de mil.

 

Mais pourquoi alors parler du millet, s’il semble que nous n’en consommons pas tellement ?

 

Pour ceux qui sont intéressés lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessus.

 

 

L’Angélus de Millet et le millet du Taulier le donneur de recettes pour ménagères émancipées : 50 nuances de féminité…

Le millet au lait comme à l’eau c’est aussi simple que de faire cuire des nouilles et ne me faites pas le coup d’insinuer que j’ai bu l’eau des nouilles… qui signifie dans le français d’aujourd’hui être un abruti…

 

Affaire à suivre les filles !

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