« Un temps viendra comme dit l’autre où les chiens auront besoin de leur queue et tous les publics des chansons de Boris Vian »
Georges Brassens
« J’ai vu un grand garçon timide, réservé, un peu froid et, ce qui m‘a frappé, c’est qu’il était très pâle, nous avons parlé musique, du métier, de la société... Très vite une complicité s’est établie.
Boris Vian était un homme charmant, blagueur, potache, il riait beaucoup, nous avions des fous rires pour tout et rien. Il était généreux, chaleureux, humain. Je me souviens d’un jour où j’avais quelques problèmes, j’étais un peu en déprime ; il est venu chez moi – j’habitais près de chez lui – il m’a tiré du lit, m’a emmené chez lui et m’a dit : »Tu restes-là ! et maintenant on travaille. »
Il pouvait être caustique mais jamais méchant, il avait des avis bien arrêtés sur les individus. Quand nous allions à un rendez-vous, si cela ne se passait pas bien, il ne faisait pas de commentaires, il avait simplement l’habitude de dire : »Il y a les cons et les autres ». Ça m’est resté, je le dis toujours.
C’était un homme secret, à multiples facettes. Quand il travaillait avec quelqu’un, il ne parlait pas d’autre chose que de travail ; jamais il ne parlait de lui, ou de sa vie, il ne se plaignait jamais. »
Jimmy Walter le compositeur des musiques de Vian
Le souvenir du film « J’irai cracher sur vos tombes » au Katorza à Nantes juste avant mai 1968. Paul Guers, Antonella Lualdi...