Les idées simples ne sont pas forcément des idées courtes. Elles peuvent faire leur chemin et prospérer. L’argent ne fait pas le bonheur, plaie d’argent n’est pas mortelle dit-on mais il n’empêche que pour mettre du beurre dans ses épinards disposer d’un peu de blé ne nuit pas. Dans notre monde du vin certains disposent de moyens qui leur permettent de se faire connaître en investissant dans des moyens commerciaux, de la publicité et de la communication. Je n’épiloguerai pas sur eux, sauf à signaler que l’essentiel de l’argent dépensé dans le secteur du vin l’est via l’argent collectif des Interprofessions qui, par construction, est aussi le vôtre, chères vigneronnes et vignerons. Pas simple de concilier la masse et l’infiniment petit, de privilégier ceux qui tirent la charrette, les plus dynamiques, ceux qui se bougent, qui ne restent pas les deux pieds dans le même sabot et de remuer le gros de la troupe.
Votre Taulier qui n’est jamais à court d’idée, pas que des bonnes c’est sûr, vient d’en avoir une nouvelle : vous ouvrir une fenêtre sur le vaste monde. Lorsque l’Internet du Vin fut menacé par les prohibitionnistes masqués il a commis une chronique Urgence : défendons le seul chemin vicinal qui relie Embres&Castelmaure à New-York : l'Internet ! link alors il s’est dit pourquoi ne pas mettre à votre disposition son petit canal historique afin que vous vous fassiez connaître. Les ricaneurs vont ricaner : ta fenêtre est misérable taulier, toute petite, à peine un œil de bœuf. Oui, et alors c’est toujours mieux que rien et ça ne coûtera rien aux vigneronnes, vignerons de toute obédience qui s’y risqueront. Autre objection des coupeurs de cheveux en quatre, les ratiocineurs, les mauvais coucheurs : et qui nous dira que c’est bon ? La réponse est aussi simple que la publicité : soit il suffit de goûter soi-même, soit de demander aux maîtres dégustateurs d’éclairer votre lanterne. Bref, votre Taulier ouvrira la porte de son espace de liberté, hébergera ceux qui auront frappé à sa porte, mais il ne vous garantira pas que les nectars présentés seront tous des GCC en puissance.
Même si l’hébergement sera gratuit pour autant, Vin&Cie ne va pas se transformer en auberge espagnole. Pour entrer sur mon espace de liberté prime sera donné à l’inventivité, à l’humour, à la convivialité.
Je m’explique.
Je vous mets en scène.
Voici le scénario :
Tableau 1: Vous sonnez chez le Taulier, il ouvre et il vous découvre : une photo vous et vos vins.
Tableau 2: Comme on le fait en ce genre de circonstance : vous vous présentez, vous et vos vins…
Tableau 3: vous êtes hébergé chez le Taulier et vous êtes publié sur son espace de liberté…
En résumé : 1 photo + 1 texte de 300 à 350 signes et le tour est joué !
Ne soyez pas timides, libérez-vous du qu’en dira-t-on, faites du Pousson, laissez-vous allez, faites comme si vous alliez à une fête, sans chichis, soyez vous-même, ne cherchez pas forcément à plaire, souriez : vous êtes filmés. Sachez que le Taulier saura aussi vous guider, vous aider à surmonter votre légitime pudeur et faire en sorte que vous vous sentiez à l’aise.
Bienvenue donc à toutes et à tous chez un Taulier qui n’est pas mou du genou et qui n’aime rien tant que de joindre le geste à la parole.
Vous pouvez poser devant l’objectif avec vos vins là où vous le souhaitez : sur votre tracteur enjambeur, au café du coin, sous une tonnelle, dans votre chai à barriques, entre vos rangs de vigne, juchés dans les arbres ou sur votre âne, en couple aussi bien sûr, c’est comme vous le sentez !
À bientôt je l’espère sur mon espace de liberté pour vous présenter en compagnie de vos beaux vins (désolé ça m’a échappé…)
La photo ou les photos plus le texte sont à expédier sur berthomeau@gmail.com