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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 08:00

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Du vingt juillet au vingt août, du vin au vin quoi, chaque jour à 8 heures pétantes, un paragraphe du format d’une carte-postale vous fera vivre la saga bordelaise de l’été : l’irruption de Marie de Saint-Drézéry, marquise de Bombon, jeune et riche héritière, improbable et déjantée, dans l’univers feutré des GCC. Tous les secrets, les hypocrisies, les coups montés et fourrés, les complots, les croche-pieds et les chausse-trappes, les vilenies, les bassesses, les appétits féroces, les rumeurs les plus viles, vous seront livrés en direct, sans fard.

 

Roman codé certes mais qui, sous la légèreté des mots, mettra à nu les pratiques d’un monde impitoyable. Triomphe de la vulgarité sur le style, la droiture et l’élégance, cette saga border line ne fera que confirmer que l’élite de l’argent, qui se veut une élite de l’esprit, n’est que vanité. Les vrais aristocrates de la taille d’un Luchino Visconti ne sont plus ; l’origine, ce lien entre l’histoire et la terre, le maître en parlait ainsi « Mon père m’avait enseigné que je ne pouvais revendiquer ni droit ni privilège par ma naissance. Ma noblesse je ne l’ai jamais étalée, jamais. Je n’ai jamais été éduqué dans la perspective de devenir un crétin d’aristocrate engraissé et amolli sur l’héritage de la famille » Aucune morale à cette histoire bien sûr rien qu’une invitation à revenir sur le plancher des vaches où les veaux sont trop bien gardés.

 

Bonne lecture pour tous ceux qui voudront bien prendre le fil de cette histoire, pour les autres bonnes vacances ou bon travail...

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commentaires

L
<br /> <br /> Et rassasié-E serait encore mieux. J’ai fait mes corrections à la main. Je me relis consilio manuque en<br /> quelque sorte.<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> @Philippe<br /> <br /> <br /> Au risque de gâcher la réconciliation, voici ma petite « blague suisse » à moi : un couple d’Helvètes à la quarantaine mastique avec empressement son repas du soir (vous dîtes aussi le souper, je suppose, comme chez nous), du<br /> bon pain d’épeautre, un peu de Hobelkäse venu tout droit de la cité aux ours, de la Trockenfleisch garantie pure Grisoni et, pour finir, une platée de Röstli rissolé à<br /> point. Rassasié, la femme se nettoie les lèvres d’un revers de manche – la célèbre propreté suisse – et demande à son mari :<br /> <br /> <br /> - « Dis-moi, Chéri, ils en parlaient à la radio. Est-ce qu’on en a, nous, des relations sexuelles ? ».<br /> <br /> <br /> - « Bien sûr, et elles me plaisent beaucoup », fit l’homme.<br /> <br /> <br /> - « Ah bon, alors on va les inviter pour la fondue ! ».<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Me voilà réconsillié avec Luc, alors terminons avec 2 petites histoires. La belge d'abord :<br /> <br /> <br /> « Pourquoi les belges dorment-ils avec 2 verres d’eau sur leur table de nuit, un plein et l’autre vide ? » Parce que, lorsqu’ils se réveillent la<br /> nuit, parfois ils ont soif, parfois ils n’ont pas soif !<br /> <br /> <br /> La seconde, vaudoise (c'était bien deviné), un peu plus longue.<br /> <br /> <br /> <br /> Deux Suisses-allemands font une course de montagne qui les mène en Suisse romande, et en chemin, se trouvent à la pinte, à Yvorne<br /> (célèbre vignoble), devant trois décis. Dans le feu de l'action, ils engagent la conversation avec les gens du coin.<br /> <br /> <br /> Le plus courageux, grâce à son verre d'Yvorne leur dit, "avec un accent à couper au couteau“ :<br /> <br /> <br /> On est venu jusqu'ici, mais alors vraiment, on est déçu, parce que, des quatre mille chez nous, on en a…, le Weisshorn, le<br /> Matterhorn, le Rimfishhorn, l'Obergabelhorn, l'Allalinhorn..., ça c'est de la montagne, ça c'est du quatre mille !<br /> <br /> <br /> <br /> Ça a jeté un froid glacial,... Mais soudain un indigène du fond de la salle répond, avec son bon accent vaudois :<br /> <br /> <br />  "Eh bien, savez-vous, <br /> Monsieur..., ici on n'en n'a qu'un seul de ces "horn", il s'appelle tout simplement l'Yvorne,... mais il est encore bien plus dangereux !<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Furieux, furieux, Philippe, n’exagérons rien : irrité est plus approprié. Et encore, ce n’est pas la médaille en elle-même. C’est<br /> la valeur qu’on semble lui accorder. Mais n’épiloguons pas à perte de vue ; cela nous a permis à moi, le Flamand, et toi, le Vaudois (je suppose, mais tu es en droit de préciser si je me<br /> trompe, je connais bien la Suisse car j’apprécie son vignoble) de se rencontrer virtuellement et sans doute d’échanger d’autres idées à l’avenir. Nous nous vengerons ensemble des méchantes<br /> plaisanteries que les Français débitent sur notre dos, les appelant altrenativement « blagues belges » ou « blagues suisses » - ce sont les mêmes.<br /> <br /> <br /> Tu vois que la provoc.,  érigée en système et non en tant que trait immature de<br /> caractère, cela marche !<br /> <br /> <br /> Qu’un Ronald puisse rendre quelqu’un furieux, voilà qui aurait plu à l’Arioste !<br /> <br /> <br /> Bon, un petit peu de dyslexie est nécessaire à qui prétend faire des bons mots.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> A nouveau annoncé par un bien joli dessin, mais cette fois je ne connais pas l'auteur, ni même s'il est décoré (ce qui en a rendu certains furieux) et ce pauvre Ronald Searle immédiatement<br /> oublié. J'en souris encore !<br /> <br /> <br /> En tous les cas on se réjouit de ce mois trépidant.<br /> <br /> <br /> <br />
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