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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:01

Je pige ailleurs. Toujours gratos bien sûr mais je ne suis plus tout seul. Pourquoi diable me direz-vous ? Serais-je atteint d’une forme de prurit d’écriture ou saoulé par les vapeurs de ma « gloire » voudrais-je accroître plus encore ma « notoriété » ? Non chers amis, tout bêtement comme les femmes dites faciles je ne sais pas dire non. Je vous raconte l’engeance dans laquelle je me suis fourré. C’est l’histoire de 5 types qui, autour d’une boutanche de rosé de Bourgueil de Jacques Druet, au déjeuner au Salon d’Angers se sont embarqués sur la même coque de noix pour affronter l’univers impitoyable de la Toile. Pourquoi 5 ? Tout bêtement parce que nous étions 5. Ensuite tout s’est enchaîné très vite sous la houlette d’Hervé Lalau et Les 5 du Vin www.les5duvin.com se retrouvait sur les fonds baptismaux. Depuis, tous les jours Jim Budd, Michel Smith, Marc Vanhellemont, Hervé Lalau et moi-même postons des chroniques de derrière les fagots qui luisent telles des lucioles dans les yeux de nos lecteurs émerveillés par une telle conjonction de talents, de pertinence, d’impertinence et je n’en jette plus sinon vous allez finir par me prendre pour un marchand de soupe.

 

Bref, pour vous amener jusqu’à nous je vous propose une chronique à laquelle vous avez échappé et qui est parue lundi dernier qui, comme chacun sait est le Berthoday. Bonne lecture chers vous tous et à bientôt peut-être sur mes lignes et celles de mes chers collègues de notre multinationale de la Toile. Pendant ce temps la vente continue sur Vins&Cie l’espace de liberté.

 

I have a dream: Michel, Jim, Hervé et moi dans de beaux draps

 Chou-6802-copie-1.JPG

Ma journée de jeudi fut bien remplie et je la terminai comme un Lou ravi dans les quartiers hauts de Paris. Je ne peux même pas écrire les quartiers chauds car y’en a plus sauf pour les cars de touristes qui eux vont au Peep Show. Au retour, ayant carburé au jus du père Noé c’est moi qu’était chaud et, à peine couché, je suis tombé dans les bras de Morphée. La gourgandine me réservait un traitement de faveur : une cotriade de rêves de bric et de broc.

Tout d’abord je rêvais que notre Michel était convoqué par François le Débonnaire à un Grand Jury Européen exceptionnel sur les vins du catalogue Millésima, en la salle des fêtes de Hénin-Liétard en compagnie des Groseille, des Le Quesnoy et des Bidochon Robert et Raymonde mais sans Meryl Streep faute de budget pour lui payer ses indemnités. Suite à la dégustation un buffet, vins du Midi à volonté, fut servi au Buffalo Grill de la zone industrielle puis l’ensemble des longs nez et des gorges profondes, après un karaoké d’enfer au bar chez Simone et Dédé au coin de la rue des vins de terroir, sont allés prendre un repos bien mérité au Campanile de la zone artisanale qu’est situé entre la voie de chemin de fer et la bretelle de l’autoroute. Pour le papier de Michel faudra attendre son jour d’écriture sur les 5 du Vin.

Je me suis alors retourné pour me poser sur mon flanc gauche et c’est alors que mon rêve a changé de décor. Je me retrouvai au Tribunal des Flagrants Délires face à la Cour présidée par un Claude Villers hilare. Au banc des accusés Jim et Hervé qui devaient déguster à l’aveugle une longue rangée de Pinot Noir, des vrais et des faux. J’avoue que c’était fort rigolo. Jim revêtu d’une de ses chemises aux couleurs pétantes et Hervé en costar-cravate, après avoir accompli leur lourde tâche durent affronter l’implacable procureur Pierre Desproges qui déclara à la surprise-générale « Comment ne pas louer la sobriété de la camelle qui peut tenir soixante jours sans fumer le cameau, ou l’admirable pudeur de l’anaconda qui peut se masturber sans bouger les genoux. Non seulement parce qu’il n’a pas de genou, mais parce qu’il lui reste de l’époque où il était quadrupède, deux embryons de papattes enfermés sous la peau à la hauteur des génitoires, ce qui lui permet donc de se chatouiller à l’intérieur à l’abri des gelées matinales. » Luis Rego, l’avocat de la défense s’étant fait porté pâle pour cause de grippe à retardement nos deux camarades furent condamnés  à repartir chez eux à bicyclette, des Red Bicycle bien sûr.

À peine avais-je eu le temps de me positionner sur le dos que voyais Denis Saverot me tomber sur le dos. Le big boss de la toujours jeune Revue des Vins de France trouvant que j’avais mauvaise presse me sommait, sans autre forme de procès, de prendre mes cliques et mes claques pour me transporter d’abord du côté de Pomerol pour recueillir les propos du président de l’ODG de cette belle AOC sur le beau sujet des « sans chais de Pomerol » puis de filer illico via Bordeaux jusqu’à la doulce Provence où le Comité de Défense du Rosé Pur m’avait organisé une belle dégustation de ce nectar 100% terroir pur raisin noir. J’en étais tout esbaudi lorsque soudain je me suis redressé sur mon céans en criant « Je suis le roi du monde ! » mais comme le farfelu qui en sautant royalement dans la fosse aux tigres du zoo d’Oklahoma City, l’instant d’après j’abdiquais et je me rendais d’un pas mal assuré jusqu’à mon écran pour pondre cette chronique sans rimes ni raison.

 

 

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