Toute la semaine passée il faisait sur Paris un temps à fredonner « Je m'en vais l' dimanche à Orly. /Sur l'aéroport, on voit s'envoler/Des avions pour tous les pays. /Pour l'après-midi... J'ai de quoi rêver. / Je me sens des fourmis dans les idées /Quand je rentre chez moi la nuit tombée. »
Juin est arrivé samedi, le soleil aussi et j’ai pu pédaler jusqu’à Ivry sous un ciel bleu délavé paré de ce beau et si nouveau soleil gentiment printanier avec l’envie de chantonner « À l'escalier 6, bloc 21, / J'habite un très chouette appartement /Que mon père, si tout marche bien, /Aura payé en moins de vingt ans. /On a le confort au maximum, /Un ascenseur et un' sall' de bain. /On a la télé, le téléphone /Et la vue sur Paris, au lointain. / Le dimanche, ma mère fait du rangement / Pendant que mon père, à la télé, / Regarde les sports religieusement /Et moi j'en profit' pour m'en aller. »
Dimanche, cet intermittent du spectacle céleste a bien voulu rester accroché, à l’heure du déjeuner, sur le carré bleu ciel découpé à l’aplomb du seul gazon bourguignon de Paris au lieu-dit Les Climats de Paris.link
Normal j’avais écrit en ces temps gris par défi « Fait un temps de bœuf bourguignon fait comme en Bourgogne… » link
Les Climats ont relevé le défi !
Récit :
Se poser. Converser. Partager autour d'une bouteille du Taulier
Et puis déjeuner.
Carpaccio de dorade royale Aquanord
Le bœuf Bourguignon de Tam
Le Clou d’orge 2009 Ladoix 1er Cru domaine Chevalier
La mousse d’Epoisses
Gilbert Becaud - Dimanche à Orly par guigui_62