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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 06:00

Coup de tête - Jean-Jacques Annaud - Patrick Dewaëre, France Dougnac, Jean  Bouise - Gaumont

Je suis nantais de cœur, j’y ai fait mes études supérieures, mais bien avant cela, je suivais avec passion la vie du FC Nantes, dont le maillot jaune à parements verts les faisait dénommés les Canaris.

 

Le « jeu à la nantaise », a souvent été raillé par les fanas de l’efficacité à tout prix, leur chant « les Canaris sont cuits » n’ont jamais fait dévier de leurs principes les héritiers de José Arribas, Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix.

 

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« Dans le football français dans les années 60 qui suivirent la fameuse Coupe du Monde de 1958 où la France de Kopa et de Fontaine se classa 3ième un drôle de bonhomme chauve, discret, un émigré espagnol, José Arribas, tira le FC Nantes de la 2de Division en 62-63 pour conquérir en 64-65 le titre de « champion de France » avec une équipe « sans vedettes » selon des principes nouveaux.

 

« Faire confiance aux hommes, provoquer une crise de conscience chez tous ceux qui ont accepté de le suivre, telle est la ligne de conduite de José Arribas. Pour lui, l’esprit collectif prime tout. Il n’admet pas qu’un joueur puisse profiter du travail des autres, à son seul avantage.

 

José est bien placé pour savoir qu’un être isolé éprouve des difficultés à survivre. L’expérience des Halles de Bordeaux est constamment présente à sa mémoire : sans le soutien des « forts », il n’aurait pu franchir la plus noire période de son histoire.

 

Parce qu’il a vu la force l’emporter sur la loi, dans son propre pays* il exige le strict respect des règlements sur le terrain. Arribas est l’ennemi de la brutalité, du football purement physique. Le mouvement doit se fonder sur l’intelligence. »

 

François Cavil dans L’Évènement  mensuel d’Emmanuel d’Astier N°2 1966

 

La suite ICI 

 

Et puis, le football professionnel est tombé dans les mains des hommes d’affaires, le FCN a connu des jours difficiles avant, qu’à nouveau au bord du précipice, la relégation, le président Kita appelle Antoine Kombouaré, formé au club, pour sauver le navire. Ce qu’il fit, à l’arrache, pour cette saison, avec le même effectif, faire une belle saison en championnat et ramener la Coupe de France à Nantes.

 

Antoine est un kanak, les Canaris aimaient beaucoup les kanaks dont l’un jouera sous le maillot bleu de la première Coupe du monde gagnée par la France : Karembeu.

Laissons les Nantais de côté pour revenir au film de Jean-Jacques Annaud.

Les Guignols de l'info" s'arrêtent : élisez votre réplique préférée

Guy Roux est crédité au générique de Coup de tête (1979), le film culte de Jean-Jacques Annaud L'ancien entraîneur de l'AJA a été conseiller technique et sportif lors du tournage, à l'hiver 78, réalisé en partie à Auxerre.

 

  • Comment avez-vous décroché ce rôle de conseiller sur le film ?

 

Je savais que Jean-Jacques Annaud cherchait un endroit pour tourner un film sur le football. J'ai tout fait pour rencontrer son assistant. J'ai été persuasif. Ils ont finalement choisi Auxerre. Ils m'ont demandé d'être le conseiller technique. J'ai accepté et j'ai mis l'équipe (qui évoluait à l'époque en deuxième division) à disposition de Jean-Jacques Annaud. Les joueurs et les spectateurs qui ont participé étaient bénévoles, y compris moi. Tous les honoraires ont été versés dans la caisse de l'AJA. Je savais qu'on gagnerait de l'argent. On en avait besoin.

 

  • Quel a été votre rôle ?

 

J'ai fait le scénario des images de foot. J'ai essayé d'apprendre à jouer à Patrick Dewaere.

 

  • Vous lui avez donné des conseils ?

 

(Rires) J'ai essayé de lui apprendre à jouer au foot en deux jours. Il avait pris un peu de leçons à Fontainebleau avant de venir. Mais ce n'était pas bien avancé. Dans une scène, il devait marquer du tibia. Malgré mes conseils, Jean-Jacques Annaud voulait répéter sans tourner. Lors de ces répétitions, Patrick Dewaere a marqué en pleine lucarne d'une frappe... du genou. C'était encore mieux que dans le scénario. Mais ça n'a pas été filmé.

 

Coup de tête - Film (1979)

Aujourd’hui c’est « Coup de tête » 1979

 

Pourquoi ce film ?

 

Par ce qu’il est grand temps pour Ciné papy de parler d’un des plus grands acteurs français contemporains. Tout le monde connaît la passion de Ciné papy pour Gérard Depardieu acteur mais ce n’est pas de lui qu’il s’agit. Aujourd’hui place à Patrick Dewaere !

 

Accessoirement, les élections présidentielles sont passées, la reine d’Angleterre, à l’heure où j’écris ces lignes, est toujours de ce monde, le vieil occident s’habitue aux malheurs de l’Ukraine il faut cependant veiller à coller à l’actualité même si c’est par le petit bout de la lorgnette. La coupe du monde de balle au pied au Qatar va bientôt envahir notre quotidien. Dans ce domaine il n’est pas inutile de se pencher sur le petit monde de balle au pied dans la France Profonde

 

Quelle est l’histoire ?

 

Nous sommes à Trincamp, ville où tout est football. François Perrin est ailier dans l'équipe réserve alors que Berthier en est le joueur vedette. Lors d’un entrainement Perrin, dans le strict respect du règlement fait chuter Bertier. Bien que celui-ci n'ait rien, cet incident vaut à Perrin l'exclusion de l’équipe puis très vite l’exclusion de toute vie sociale à Trincamp.

 

Alors qu'il s'apprête à quitter la ville, il devient le coupable idéal pour endosser une tentative de viol. Le dossier semble lourd et il est incarcéré.

 

Au cours d'un déplacement pour un match important de la Coupe de France, le car des joueurs de l'équipe finit dans le fossé après un accident. Après le tri des blessés, consternation, il manque un joueur de qualité. Les stratèges du staff se souviennent soudain de Perrin en taule.

 

Sous la bonne garde des gendarmes qui doivent le ramener en prison après le match, Perrin joue et fait gagner son équipe en marquant les deux buts de la victoire. Il devient ainsi le héros local, et tous ceux qui le méprisaient avant se transforment en flagorneurs serviles, lui offrant primes et cadeaux.

 

La roue tourne, le réprouvé, ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal est la star de la ville.

 

Il est choyé, gâté, il n’y en a que pour lui. (Le directeur de prison refuse de le réincarcérer)

 

Entre temps il a rencontré la victime du viol dont on l’accuse. Les preuves de son innocence et des faux témoignages s’accumulent.

 

Perrin invite à diner les édiles et « gros bonnets » de Trincamp. Il leur met le nez dans la soupe, menace de tout révéler à la presse, s’ils tentent quoique ce soit contre lui mais aussi de prétendre d’avoir été blessé par l’un d’eux ce qui l’empêchera de jouer le match retour.

 

Enfin, il les menaces qui d’emboutir son garage avec la voiture qu’on lui a royalement prêté, qui de péter les vitrines du café dont il a été exclu. À chacun son paquet. Ces messieurs passent la nuit à protéger son bien, à prévenir les dégâts en, par exemple, commandant un jeu de vitrine pour le café.

 

Le lendemain matin, Perrin, se balade en ville et passe sans rien casser devant les commerçants marris. Le garagiste, par exemple, voulant tester la barricade de pneu qu’il a dressé autour de son établissement, défonce lui-même son bâtiment. Le cafetier lui, se retrouve avec un jeu de vitrine inutile.

 

Comme lors de sa première sortie de prison Perrin va rejoindre Stéphanie qui cette fois l’attend. L’affaire s’est éclaircie. Le coupable était Berthier dont les dénégations se sont trouvées étayées par deux faux témoignage.

 

Bien sûr Perrin ne joua pas le match retour.

 

Ah oui, le score ?  Trincamp battu 6/0

 

Réalisation

 

Jean Jacques Annaud

 

Ce producteur, réalisateur et scénariste français est un homme cultivé et érudit diplômé d’histoire médiévale et de préhistoire. Il est aussi sorti major de l’Ecole Louis-Lumière et de l’IDHEC. S’il a débuté derrière la caméra en tournant des spots publicitaires il est, à présent, mondialement connu pour des films à gros budgets, démontrant au cinéma américain que les Français savent faire aussi bien qu’eux si ce n’est souvent mieux. Pourtant son premier long métrage « a Victoire en chantant » 1976 a eu du mal à trouver son public avant d’obtenir en 1977 l’Oscar du meilleur film étranger.

 

Comme toujours, un cinéaste avec un tel succès international est violemment critiqué notamment par le Monde et Libération qui ne le lâchent pas.

 

Aujourd’hui c’est de « Coup de tête » qu’il s’agit, film dont la réalisation lui a été confiée suite à son Oscar.

 

 

Qui fait quoi ?

 

COUP DE TÊTE • Explication de Film

 

Patrick Dewaere :            François Perrin

 

Trente-sept longs métrages et une soixantaine de personnages différents au théâtre, au cinéma et à la télévision durant trente et un ans. Ciné papy ne se sent pas de taille pour établir une fiche de qualité pour ce « monstre sacré » au sens réel du terme et non comme on se plaisait, mi amicalement, mi respectueusement à qualifier un Jean Gabin, un Pierre Brasseur, une Simone Signoret ou Romy Schneider.

 

De toutes façons on ne présente pas Patrick Dewaere. Chacun garde son image préférer cachée entre son cœur et sa mémoire.

 

Contentons-nous, surtout si elle est bien faite, de la note de présentation de l’article que lui consacre Wikipédia. (Neuf chapitres !)

 

Patrick Dewaere est révélé au grand public avec Gérard Depardieu dans le film Les Valseuses en 1974, devenant une valeur montante du cinéma français, tournant pour différents réalisateurs comme Claude Miller, Yves Boisset, Jean-Jacques Annaud, André Téchiné, Alain Corneau, Henri Verneuil ou encore pour son ami Bertrand Blier.

 

Considéré comme un des acteurs les plus brillants de sa génération, son jeu se caractérise par un naturel, une exactitude et une vérité dans les expressions, dans les gestes et dans les attitudes proches de l’Actors Studio, inventives et généreuses, même si à la fin des années 1970 les critiques préfèrent alors les « rondeurs » et le jeu de son alter-ego professionnel, concurrent et ami Gérard Depardieu.

 

Il est ainsi l'un des grands oubliés de la cérémonie des César, jamais récompensé, malgré une nomination comme meilleur acteur dans un second rôle et cinq nominations au César du meilleur acteur.

 

Il se suicide à l'âge de trente-cinq ans !

 

 

France Dougnac :            Stéphanie Lefèvre

 

Petite carrière au théâtre, notamment au TNP, que cependant elle préférait comme à la télévision (15 ans) ou au cinéma ( 20 ans)

 

En 1971, elle devient une vedette de la télévision avec huit adaptions télévisées dans lesquelles elle joue le rôle principal diffusées cette année-là dont « Nausicaa » d'Agnès Varda.

 

Hothead (1979)

 

Jean Bouise :                      Sivardière, le président du club de Trincamp, patron de la plus                   grosse entreprise de la région

 

C’est un des plus grand second rôle du cinéma français. Soixante-seize films (longs métrages) en trente-trois ans, sans compter les courts métrage, la télévision ou le théâtre. Second rôle dont la présence et l’humanité à l’écran peut effacer la prestation d’un acteur de premier plan. Le Taulier affiche régulièrement des hommages à cet acteur qui emporte tous les suffrages des amoureux du cinéma et des acteurs. *

 

Pour son rôle dans « Coup de tête » Jean Bouise obtint le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1979

 

* Chroniques des 02/06/2019 , 26/02/17, 06/08/2012 entre autres.

 

Coup de tête - Jean-Jacques Annaud - Patrick Dewaëre, France Dougnac, Jean  Bouise - Gaumont

Michel Aumont :              Brochard, le concessionnaire auto

 

Grand acteur de théâtre, au cinéma il est cantonné dans des seconds rôles de policier pas toujours au carré avec la déontologie. On le trouve notamment au côté de Jean Bouise dans « Mort d’un pourri » 1977 de Lautner. Un de ses plus beaux rôles de flic pourri.

 

Paul Le Person :               Lozerand, le marchand de meubles

 

Cinquante ans de carrière pour cette gueule, elle aussi immédiatement reconnaissable. Il joua tant au cinéma qu’au théâtre réclamé par de grand professionnel. On en a déjà parlé dans la fiche « La vie de château » 1966.

 

 

Corinne Marchand :               Mme Sivardière

 

Corinne Marchand est une actrice et chanteuse française, rendue célèbre par le film d'Agnès Varda : « Cléo de 5 à 7 » 1962. Une beauté réservée un peu intimidante elle figure cependant aux génériques de films de réalisateurs d’envergure. Leconte, Lelouche, Pinoteau , De Broca, Deray, Cukor, Delannoy, Demy, Clement, Clouzot. Encore ?

 

Craignant peut être qu’on ne puisse faire son miel d’une vie d’actrice Corinne Marchand passe un diplômée de l'École d'apiculture de Charenton, et se lance, outre son métier de comédienne, dans la production de miel et en produit plusieurs dizaine de kilos par an.

 

Robert Dalban :                Jeanjean

 

Autre second rôle fameux déjà rencontré à plusieurs reprises dans les fiches de Ciné papy. Rôle majeur dans « Tontons flingueurs » 1963 de Georges Lautner

 

Bernard-Pierre Donnadieu :     Lucien, « la bête »

 

C’est toujours avec tristesse que Ciné papy commence à parler de cet acteur « bourré de talent » selon la formule consacré. Il est mort à soixante et un ans ce qui est jeune, croyez-en un qui passe en revue des dizaines et des dizaines de chronologie du monde du cinéma.

 

Quand vous souviendrez de « L’agent Favre » dans « Le professionnel » 1981 avec Jean Paul Belmondo vous saurez de qui je veux parler.

 

Son visage dur, son regard droit et franc, ses traits tirés et inquiétants lui valent souvent d'incarner le méchant, le hors la loi, le subversif.

 

Ses rôles, bien plus nombreux, au théâtre, sont plus sympathiques

Àson enterrement, Yves Boisset évoqua un personnage qui « ne faisait pas de compromis avec sa passion, ce qui ne lui fit pas que des amis dans ce métier », tandis que Fanny Cottençon a parlé d'un « personnage tendre, que le cinéma français ne méritait pas ».

 

Janine Darcey :                 la secrétaire

 

Marc Allégret  remarque cette jeune actrice et lui offre en 1938 un rôle de jeune première, élève du conservatoire, et héroïne dans le film « Entrée des artistes » où elle donne la réplique à Louis Jouvet, elle obtient pour ce rôle le prix Suzanne-Bianchetti qui récompense la révélation la plus prometteuse de l'année. Pour les pages roses, elle fut mariée Dix ans avec Serge Reggiani

 

Catherine Samie :            Mme Brochard

 

Comme quoi, le talent supplée aisément à un physique ingrat. Et il en faut car au cinéma ou l’on est surtout recruté pour un physique lumineux, il faut, comme dans la vie, de tout pour faire un monde c’est vous dire, encore une fois talent aidant, Catherine Samie peut s’enorgueillir d’une riche carrière surtout au théâtre mais qui laisse aussi la place au cinéma et à la télévision.

 

Dora Doll :                  la religieuse

 

Comme déjà dit dans de précédentes fiches elle s'inscrit comme auditrice au Conservatoire dans le cours dispensé par Louis Jouvet qui la prend en sympathie et chaperonne ses débuts sur scène. Une vie d’actrice pleine de talent comme sa vie privée pleine de grand nom. On la trouve au générique de films parmi les plus glorieux de la production française même si au départ, c’est de la figuration. 1938 « Entrée des artistes de Marc Allégret »

1938 « Hôtel du Nord de Marcel Carné » puis tenant de vrais rôles « Quai des Orfèvres » 1947 d'Henri-Georges Clouzot ou aussi en 1959 « Un témoin dans la ville » d'Édouard Molinaro :

 

Maurice Barrier :            Berri, le patron du café « le Penalty »

 

Comme dit Wikipédia, encore un fameux « second couteau » du cinéma français, notamment dans Le Grand Blond avec une chaussure noire, Deux Hommes dans la ville, Flic Story, La Victoire en chantant, Coup de tête ou Le Retour de Martin Guerre, il joue entre autres aux côtés de Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin, Alain Delon, Pierre Richard, Gérard Depardieu et Gérard Jugnot. Après avoir enchaîné grosses productions et films d'auteur comme Rue du départ dans les années 1980, il se fait depuis plus rare au cinéma et meurt en 2020 de la Covid 19

 

Hubert Deschamps :              le directeur de la prison

 

Beaucoup de second rôle au cinéma même si c’était pour des grands metteurs en scène comme Pialat ou Louis Malle. Il n’est pas en reste avec le théâtre, surtout le « boulevard ». Il assure des rôle de « Français moyen » ronchon et bougonnant. Il joue toujours comme si on le dérangeait et qu’il avait autre chose à faire.

 

Il avait démarré dans la vie avec des sketchs joué avec Dufilho.

 

Gérard Hernandez :               l'inspecteur de police

 

Avec sa gueule reconnaissable entre toute, cet acteur français d’origine espagnole totalise, à ce jour, soixante-quinze ans de carrière, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Le doublage ne lui fait pas peur. Aujourd’hui il assure un rôle récurrent dans la minisérie « Scène de Ménage » à la télévision.

 

Jean-Pierre Darroussin :    le journaliste Ouest-France

 

Est la première apparition à l’écran de cet acteur qui va finir par afficher une superbe carrière au cinéma.

En 1997, il est récompensé du César du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans « Un air de famille » 1996 de Cédric Klapisch, d'après la pièce de théâtre du même nom d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Acteur fétiche de Robert Guédiguian, son « premier rôle » au cinéma est celui du « Poulpe » 1998 d’après le roman policier de J.B. Pouy évoqué dans une chronique par le Taulier.

 

Mario David :            le soigneur

 

Plus de quatre-vingts films au compteur de ce second rôle de choix qu’on trouve beaucoup comme interprétant des hommes de mains un peu benêts. Mais rien que pour cela il vaut la peine d’être cité. En effet, il serait dommage de ne pas trouver la réponse à des questions récurrentes telles : « C’est qui le type qui joue à coté de Mario David ? Des fois Belmondo ou Delon ou De Funès…

 

Claude Legros :                 Poilane, le serveur de l'hôtel

 

Quatre-vingt-dix ans au moment de la rédaction de cette fiche. Un bouille pas possible qui ne peut s’oublier et qui fait dire, à chaque fois qu’il parait sur l’écran, tient le voilà. Et cela arrive assez souvent en ce qui le concerne car il collabora avec de grands metteurs français et/ou européens.

 

Bons Moments

 

Le cynisme de Jean Bouise premier employeur local et président du club :  « J’entretiens onze imbéciles pour en calmer huit cents, qui n’attendent qu’une occasion pour s’agiter. »

 

La réflexion de Dewaere quand il apprend qu’il est accusé de viol : « C’est nouveau ça. Déjà qu’avec celles qui veulent bien c’est pas évident… »

 

 

Et si pour une fois on parlait musique

 

Musique de Pierre Bachelet avec un leitmotiv « sifflé » du tonnerre très « J’m’en balance » de la « Fiancée du Pirate » 1969 de Nelly Kaplan avec Bernadette Laffont.

 

Cet air présente une certaine insouciance comme si Perrin, malgré ses mésaventures était au-dessus de toute cette médiocrité.

 

Point de vue personnel

 

Nous autres parents souhaitons tous le meilleur pour nos enfants. Évitons alors de les rêver « géniaux » Le prix à payer est exorbitant. Certes ils pourront accéder à la gloire et en matière de spectacle, réjouir spectateurs fans ou groupies.

 

Ce que nous appelons succès ne sont, pour eux, jamais que des leurres nullement en mesure de réparer la fêlure qu’ils portent en eux. Des succès ? Mais pour combien de souffrance et une vie cabossée qui, souvent, ne mène nulle part.

 

Pax

 

Prochainement « Adieu Poulet »

 

 

 

 

 

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commentaires

P
Pan sur le bec dit on au Canard Enchainé pour évoquer une boulette.<br /> Dans la fiche de ce jour, à l'article " Maurice Barrier " manquent les dates de sorties des films.<br /> "Le Grand blond avec une chaussure noire ", 1972 "Deux Hommes dans la ville" 1973 "Flic Story" 1975 " La Victoire en chantant" 1976 " Le Retour de Martin Guerre" 1982<br /> Profitons, ici, de l'occasion pour signaler qu'il peut y avoir désaccord entre certaine date qui sont indiquer pour " authentifier " le film dont il est question. Les sources, elles mêmes souvent citent des dates différentes. En effet, peut être prise en compte la date de réalisation mais aussi la date de sortie en salle.
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