Tout le monde connaît la chanson « tout ça parc’ qu’au bois d’ Chaville y avait du muguet »
En 1953, cette chanson explosait tous les records d’écoute ; elle a servi de leitmotiv aux fêtes du Muguet qui se sont déroulées à Chaville de 1956 à 1969. Ces fêtes perpétuaient les fêtes de la saint Vincent, de la ville, des commerçants et surtout la fête des blanchisseurs.
Mais me dit-on, y’a plus le moindre brin de muguet dans les bois de Chaville suite à l’exploitation raisonnée de la forêt et à l’arrachage sauvage des pieds avec la racine. ICI
Ça n’a pas d’importance car du muguet il en pousse sur mon balcon, mais en revanche on n’entend pas chanter le coucou du côté du boulevard Saint Jacques c’est pour ça que j’aimerais aller me promener dans les bois de Chaville car dans la forêt lointaine, on entend le Coucou… coucou, coucou…
Mais au temps du coucou, dans sa poche il faut avoir des sous !
Le coucou se pointe en avril mais en avril on était confiné.
Selon les plus éminents spécialistes, la femelle du coucou est polyandre. C’est-à-dire qu’elle a plusieurs maris. Non seulement elle vole, comme tous les oiseaux. Mais elle est volage. Voilà qui complique un peu le dicton : quand la femme du coucou est malade, combien d’époux coucous se précipitent à son chevet ?
Coucou, c’est la mafia !
Non seulement l’oiseau parasite pond dans le nid d’autres espèces, mais en plus il sème la terreur parmi les oiseaux récalcitrants à adopter sa progéniture. Une stratégie payante.
On connaissait la fâcheuse habitude du coucou de laisser ses oeufs dans des nids étrangers, aux bons soins d’autres espèces d’oiseaux qui couvent le rejeton puis s’épuisent ensuite à le nourrir. Ce que l’on sait moins, c’est que si les “parents adoptifs” ne sont pas assez coopératifs, s’ils éjectent par exemple le nouvel arrivant, l’espèce parasite use de représailles. Il fond sur le nid, et détruit tous les autres oeufs. ICI
Sifflet coucou, photographie de Claude Germain © Philharmonie de Paris - Musée de la musique
SYMPHONIE DES JOUETS DE LEOPOLD MOZART | |
GENRE | musique pour ensemble instrumental |
FORME | symphonie en trois mouvements : I. Allegro II. Menuet III. Allegro |
INSTRUMENTATION | CORDES : violons 1 et 2, violoncelles, contrebasses JOUETS MUSICAUX : trompette à une note, tambour d’enfant, triangle, coucou, rossignol, crécelle-hochet |
L’identité du compositeur de cette œuvre n’est pas clairement définie. Longtemps, la paternité de la Symphonie des jouets a été attribuée à Joseph Haydn, avant d’être rendue à Leopold Mozart. Mais des recherches récentes mettent en doute cette hypothèse : il est possible que cette symphonie soit en fait l’œuvre d’un religieux du Tyrol, le père Edmund Angerer, dont on a retrouvé un manuscrit original de la symphonie. ICI
Quatre enfants avec une trompette, par Tadeusz Makowski, 1929 © Musée national de Varsovie