Je n’en sais rien, ou plus exactement afin, vu mon grand âge, d’éviter de radoter je m’abstiens ! D’autres que moi occupent le devant de la scène, c’est reposant avec leur petit côté Ignorants de ce que fut l’histoire du vin. Tout commence avec eux, c’est très dans l’esprit du siècle.
Revenons 10 ans en arrière :
« Il y a presque 10 ans, le rapport radical Berthomeau proposait ce qui pourrait être fait pour sauver les ventes de vin français d’ici 2010 – pourtant aujourd’hui encore les problèmes subsistent. David Williams demande à des grands noms de l’industrie du vin comment la situation peut être améliorée.
Au virage de l’an 2000, le Ministère français de l’Agriculture commissionnait Jacques Berthomeau, consultant public, afin qu’il rédige un rapport pour répondre à une urgence liée à la crise qui frappait les exportations françaises de vin. Ses objectifs, selon les termes du Ministère, consistaient à proposer « une stratégie gagnante pour la France dans la perspective de l’année 2010 », et surtout d’initier un plan afin de stopper l’alarmante chute des exportations qui avait conduit, en moins de 2 ans, à la perte de 5% de parts de marché de la France au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Etats-Unis. La position prééminente de la France sur ces 3 marchés était pour la première fois menacée.
Lorsque Berthomeau publiait son rapport, long de 80 pages, l’été suivant, ses recommandations étaient sans équivoques : la France devait s’adapter et apprendre du Nouveau Monde à tous les niveaux – production, commercialisation, organisation de l’industrie du vin – afin de garder son rang en tant que producteur au 21ème siècle et de maintenir, selon Berthomeau, les « barbares » du Nouveau Monde « à la porte ».
Cependant, une décennie plus tard, alors que la période visée par le rapport touche à sa fin, Berthomeau doit se demander pourquoi il a consacré presque une année de sa vie pour écrire ce plan. La plupart des perspectives font de 2009 l’annus horribilis du vin Français dans ce qui a déjà été une décennie châtiment. Les premiers chiffres sont terribles : un étourdissant plongeon de 25% des exportations globales pour les six premiers mois de 2009, avec un constat particulièrement sombre au Royaume-Uni. Il y a seulement 12 ans, la France avait plus d’un tiers du marché total du vin et plus du double des parts de marché de ces rivaux les plus proches. Aujourd’hui, « le vin français » (ndt : en français dans le texte) se traîne en 5ème position de l’off-trade anglais, selon Nielsen (Août 2009), avec 2,8 millions de caisses (soit une part de marché de moins de 15%), éclipsée non seulement par ses ennemis familiers que sont l’Australie (à beaucoup de longueurs d’avance avec 4-7 millions de caisses) et les Etats-Unis, mais aussi par l’Italie, et, pour la première fois, l’Afrique du Sud. La performance de la France est bien meilleure sur l’on-trade, planant au sommet aux côtés de l’Italie. »
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Fermez le ban !
Tout va très bien madame la marquise !
Bordeaux surfe sur un volcan voir ICI
On se leurre, on se masque la réalité, normal il faut que tout change pour que rien ne change…
Le Spin Dating de Berthomeau
Tour à tour, les 5 du vin se présentent à vous au fil des posts. Ordre alphabétique oblique, c'est Jacques B. qui démarre...
Comme vous le savez, ou pas, le Spin Dating est un «sport» de célibataires cherchant l’âme sœur qui consiste à se présenter sous son meilleur jour en un minimum de temps. Je m’y colle pour vous.
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