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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 10:45
Pour le rédacteur-en-chef d’En Magnum la justice de classe est passée : Hubert de Boüard débouté de ses demandes à l’encontre d’Isabelle Saporta.

Ce matin au réveil j’ai lu sur le mur Face de Bouc d’un ami ceci :

 

Voilà ce que m'écrit Nicolas de Rouyn au sujet du procès perdu par Hubert de Boüard contre Isabelle Saporta : (copier/coller)

 

« Je lis le papier de Terre de vins et je suis effaré de voir à quel point les insinuations les plus dégoûtantes ne trouvent pas leur fin en justice. Un juge de gauche repêche une scribouilleuse de gauche. Tout est en ordre. C'est juste dégueulasse »

 

Signalons à cet ignare que la 17e Chambre est composée de 3 juges et que son amitié envers ce cher Hubert ne justifie en rien ses insinuations sur leur couleur politique qu’il ignore bien évidement.

 

Ce monsieur, qui dirige pour le compte du groupe Bettane&Dessauve, un organe de presse En Magnum n’a bien évidemment pas lu le jugement. S’il l’avait fait, mais est-il en capacité de le comprendre, sa diatribe venimeuse apparaîtrait pour ce qu’elle est : la confirmation de l’entregent d’Hubert de Boüard de Laforest dans le petit marigot du vin Français.

 

J’ai lu la copie de travail du jugement et lorsque celui-ci sera publié j’y reviendrai pour que tout un chacun puisse se faire une opinion. C’est la mission d’un journaliste, ce que ne semble pas être le rédacteur-en-chef d’En Magnum.

 

Rappelons tout de même le droit, car nous vivons dans un Etat de Droit et non dans une République soumise au bon plaisir de ceux qui se vivent comme des puissants.

 

« La démonstration du caractère diffamatoire d’une allégation ou d’une imputation suppose que celles-ci concernent un fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne identifiée ou identifiable.

 

Si une offre de preuve de la vérité des faits diffamatoires est formulée, elle doit, pour produire l’effet absolutoire prévu par l’article 35 de la loi du 29 juillet 1881, être parfaite, complète et corrélative aux imputations dans toute leur portée et leur signification diffamatoire.

 

Les imputations diffamatoires peuvent enfin, être justifiées lorsque leur auteur établit sa bonne foi, en prouvant qu’il a poursuivi un but légitime, étranger à toute animosité personnelle, et qu’ils s’est conformé à un certain nombre d’exigences, en particulier de sérieux de l’enquête, ainsi que de prudence dans l’expression, étant précisé que la bonne foi ne peut être déduite de faits postérieurs à la diffusion de propos et que l’ensemble des critères requis est cumulatif. »

 

Voilà le cadre juridique dans lequel le Tribunal a statué.

 

Je signale à l’imprécateur qu’une autre enquête est menée par la Gendarmerie, dont les conclusions ont été données à l’audience par la Présidente, je suppose que nos gendarmes sont tous d’affreux suppôt de la gauche aussi.

 

Bref, Hubert peut faire appel.

 

Attendre et voir.

 

AFP :

 

Un puissant vigneron perd son procès en diffamation contre une journaliste 

 

ICI 

 

« VinoBusiness » : Hubert de Boüard perd son procès en diffamation

 

ICI 

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commentaires

T
Quel insupportable Mr de Rouyn ...
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