« Cela doit faire deux ans que je n’ai pas produit un commentaire de dégustation sérieux. Je ne suis pas le seul : de plus en plus de commentateurs font l’économie de ces descriptions organoleptiques, qui se voudraient parfois précises comme des équations mathématiques. Les arômes de griottes, de poire Comice, de sous-bois à l’aube ou de cuir de Russie, on n’en a cure.
Ces commentaires souvent un peu pompeux, qu’on les écoute religieusement ou qu’on les lise sur un revers d’étiquette, n’ont en fait qu’un seul dessein : en imposer, impressionner son auditoire ou son lectorat, pour, finalement, justifier sa position d’expert. Mais, essentiellement, c’est du bluff. »
Antonin Iommi-Amunategui link
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