J’ai découvert les « vignes fiscales » en me posant à Perpignan lors de ma mission de médiateur. Je me disais que fait la police ? Et puis depuis m’a-t-on juré tout ça est réglé par les liasses de papier des cahiers des charges des ODG. La nationalité du raisin c’est le droit du sol mais il n’a pas le droit de voyager même avec son passeport dument délivré, tamponné par les autorités du cru. Et pourtant que découvris-je hier en consultant la lettre des VIF rapportant les débats du conseil spécialisé vin, le mercredi 16 février à FranceAgrimer : y’a des raisins à roulettes qui circulent sans papiers.
« Une information sur les contrôles réalisés par la DGDDI et la DGCCRF sur les vignes « éponges » a été portée à la connaissance des professionnels. Ces contrôles ont mis en exergue des transferts de vendanges que ce soit des AOP/IGP vers les sans IG ou des sans IG vers les AOP/IGP. La question de l’absence d’affectation parcellaire, de registres d’entrées des raisins et autres registres a été de nouveau soulevée ainsi que la limitation des rendements des vins sans IG. Le ministère, qui avait interrogé la Commission européenne, sur la possibilité de fixer un rendement maximal physiologique pour les sans IG à 350 Hl/ha, a obtenu une réponse favorable. Au regard des conséquences engendrées, il a été décidé de réunir rapidement un groupe de travail sur ces questions. »
Attention le sujet est national. Je ne vise pas l'appellation Maury bien évidemment mais dans la mesure où le voyage du raisins fut brocardé par Bernard Rouby dans sa réponse je raccroche ma remorque à ses propos.