Le photographe Gaston Bergeret assigne en justice «Les Restaurants du cœur » link pour les droits d'auteur de la photo de Coluche prise il y a trente ans illustrant l'affiche de l'association caritative. Il avait donné, en 1986, l'autorisation de «manière orale et à titre gratuit».
Minable, Bergeret rompt l'engagement moral qu'il avait conclu avec Coluche, lequel a eu le tort de faire confiance à sa prétendue générosité. Toutes les raisons invoquées par lui ne tiennent pas : comment peut-il reprocher à l’association d’utiliser ce cliché pour engranger des recettes supplémentaires. C’est normal et ce réveil tardif est un geste de pure cupidité.
D’autant plus que, comme le souligne le site Numérama link« Cette générosité paraît d'autant plus naturelle qu'elle ne coûtait rien. Dans le cadre d'un reportage réalisé en 2011, que nous a signalé La Parisienne Libérée, Gaston Bergeret présentait différentes photographies prises lors de sa carrière. « Celle de Coluche, c'est 10 secondes », racontait-il. « Le temps qu'on se croise, que je lui demande les faveurs d'un portrait, et bien ça a mis dix secondes ».
« Je crois que c'est le portrait le plus rapide que j'ai fait de toute mon existence », ajoutait-il, avant de hausser les épaules, dans ce que l'on comprend aujourd'hui être de l'énervement et non une fierté. » C'est celui que l'on voit chaque année, qui dure... qui réapparaît comme un bon petit diable à chaque hiver ».
Navrant, désolant, bien dans l’esprit de ce temps, j’espère que les juges renverront sans un rond ce piteux photographe à la contemplation de « son œuvre », l’heure de la retraite approche arrondir les fins de mois devient une nécessité.
Pas vu ce gus avide lorsque les Restos furent en péril « État d’urgence : la seconde mort de Coluche, ils* veulent couper l’aide européenne aux Restos du Cœur* » link

Photo du taulier©
« Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit»
« L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres. Ce qui est la moindre des choses. »
« Bien mal acquis ne profite qu'après. »
