Dans un premier temps j’avais titré ma chronique je déballe mon QR code mais j’ai très vite compris, qu’en ces temps de confusion où les mots peuvent devenir assassins, je risquais gros. Alors je m’en suis tenu à une stricte description de la réalité. Et pourtant, si je reviens un instant sur les débats hargneux de ces derniers jours, la ligne de partage entre faire la cour à une femme et le harcèlement est simple à tracer car, messieurs, pour moi c’est toujours la femme qui décide. J’aime trop l’amour pour le réduire à une banale histoire de cul : la mécanique ne m’intéresse pas. Bref, l’art et la manière valent mieux que la besogne mais il n’empêche que le langage vert a bien plus de saveur que les petits mots comprimés. Je suis un obsédé de la beauté, des femmes bien sûr. La beauté ne se réduit pas à leur plastique, elle se capte au premier regard, au premier mot, dans une alchimie non réductible aux hormones.
Digression certes mais il me fallait écrire ce qui me pesait sur le cœur ces derniers temps. Autre précaution, avant que je ne déballe le QR code j’avertis tous les allergiques aux nouveaux outils de communication : Smartphones par exemple que cette chronique est urticante.
Le QR code, en anglais « Quick Reponse » est une sorte de code barre en 2 D. Il se présente en général sous la forme d’un carré noir et blanc qui contient, à la différence d’un code-barres classique beaucoup d’informations : « 7089 caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques ». Pour le décoder, pour le lire il faut un téléphone portable équipé d’une application QR code. Il a été créé en 1994 par l’entreprise japonaise Denso-Wave et il commence maintenant à s’étendre en Europe et dans notre beau pays. Ceux d’entre vous qui souhaite en savoir plus peuvent se reporter sur le site http://www.code-qr.net . Ce qu’il vous faut savoir en effet, cher amis vignerons, c’est que « le code QR est très pratique car il est tout d'abord gratuit, simple à lire et simple à créer. En effet à partir d'un texte, adresse url, image, numéro de téléphone... il est possible de créer son propre code QR »
Pour preuve, mes amis de PUR, Cyril Alonso&Florian Looz www.p-u-r.eu en ont collé un au cul de leur Dauphine (voir photo ci-dessous). Le plus drôle dans cette histoire c’est que Cyril et moi (Florian n’était pas encore embarqué dans PUR à l’époque) ont s’est connu pour une histoire de Q : plus précisément pour sa cuvée Grand Q Glacé Château Gonflable. Bien évidemment je l’avais asticoté et ses adorateurs outrés m’avaient cassé du sucre sur le dos toute la matinée. Le soir Cyril s’est pointé sur mon espace de liberté : la suite de l’histoire dans une prochaine chronique... Le QR code n’est pas un gadget de plus. Il permet au consommateur acheteur de votre flacon d’accéder à des informations. C’est donc un lien simple et direct avec vous.