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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 00:06

Comme en France tout le monde, ou presque, rentre en septembre : les gamins, les syndicats, les politiques, les écrivains, les congepés, je me demande ce que nous foutons en juillet-août puisque les ¾ du pays est de sortie. Les 2 rentrées les plus célèbres sont : la sociale qu’on prédit souvent chaude et la littéraire qui elle s’apparente à la Grande Braderie de Lille (même que les auteurs de Guides de vin, qui se prennent pour des auteurs, s’y collent aussi) Comme je n’aime pas faire comme tout le monde moi je sors en septembre, c’est-à-dire que je suis en vacances, ce qui étonne beaucoup de gens qui s’évertuent à me bombarder de sollicitations auxquelles je réponds avec délice : « je suis en vacances en Corse »

Bref, tout ça pour vous dire que dans les rentrées de septembre y’a, comme disent les « espécialistes » les FAV, les foires aux vins ! Bon que voulez-vous moi FAV de mon temps c’était la Fédération des Associations Viticoles qui rassemblait les producteurs de vins de table. La piétaille quoi ! Alors que la Foire aux Vins c’est le machin avec plein de GCC en caisses bois SVP pour décideurs pressés qui veulent faire de bonnes affaires et bourrer jusqu’à la gueule leur 4x4 japonais. Qui a inventé les FAV ? Carrefour ou le père Leclerc ? Le concours est ouvert ! Peut-être que le jeune retraité de Pessac pourrait nous éclairer ? Pour clore le chapitre « je vanne tout le monde » moi quand j’entends foire je pense sitôt à la trilogie : foire aux bestiaux de la Mothe-Achard, foire exposition de la Mothe-Achard et bien sûr « faire la foire » au bal des pompiers de la Mothe-Achard. Pas très chicos tout ça mes cocos !

Toujours pour me distinguer des compulseurs compulsifs de catalogue de Foire aux Vins j’ai proposé à mon Marchand de Vins « conseil » de me faire pour moi tout seul une foire aux vins qui décoiffe les amateurs de brushing et de cheveux teints. En plus, comme je suis un « emmerdeur patenté » je lui ai collé un cahier des charges d’enfer :

1-     d’abord du beau, du bon, du Beaujolais et aussi un peu de Muscadet !

2-    ensuite du bio, du biodynamique comme s’il en pleuvait !

3-     des vins de mes amis aussi !

4-    puis tout plein de Luberon&Ventoux&Châteauneuf&Cie car j’suis snob comme disait Vian Boris !

5-    et vlan des grands Blancs !

6-    enfin, ou presque, le passage obligé des châteaux de Bordeaux

7-     des surprises, car j’aime les surprises !

8-    et pour finir mon cinéma un retour du côté de mon enfance, des vins bouchés : Anjou, Coteaux-du-Layon et St Nicolas de Bourgueil

 

Mais mon marchand de vins à moi n’est pas un garçon qui se démonte, comme l’aurait dit le regretté Raymond Devos, bien au contraire c’est un jeune homme qui avance à son pas « ne juge pas un homme tant que tu n’as pas marché 2 lunes dans ses mocassins »* et qui sait ainsi mettre les choses à leur juste place. Alors mettez vos pas dans ses pas et je vous assure que vous ne serez pas déçu du voyage. En route et bonne route !

* proverbe indien

Mon marchand de vins existe je ne l'ai pas inventé. Tout un temps je me suis évertué à le prénommer Yves bien qu'il ne soit pas breton mais plutôt sudiste du côté rosé du Sud de France... D'ailleurs il suffit de lire ce qu'il écrit pour voir que c'est un pro que je ne suis pas!

 

Muscadet&Beaujolais 

 

Domaine Romany 2009 – Beaujolais – 3,50 €

Un Domaine sérieux et régulier du sud Beaujolais, qui retranscrit dès aujourd’hui les qualités de 2009, millésime historique dans la région. Un nez immédiatement séducteur, véritable corbeille de fruits rouges et noirs, lesquels croquent logiquement en bouche. Simple et bon, le vin du pique-nique et des cochonnailles.

Jacques Dupagneux Côte du Py 2009 – Morgon – 6,50 €

Du Beaujolais de garde ! La race du superbe terroir de la Côte du Py transparaît dès le premier nez, porté sur le minéral et un fruit noir très pur. On sent beaucoup de puissance retenue dans ce vin tendu, aux notes de graphite en bouche, qui soutient la force d’un millésime historique dans la région par une ossature en acier trempé. Pointu à tous les sens du terme, ce grand vin en devenir réjouira déjà les amateurs de caillou.

Villa Ponciago Grand Vin 2009 – Saint Amour – 9,90 €

Premier millésime dans le Millésime des 50 dernières années dans cette région et premier coup de maître pour la Maison beaujolaise créée par la famille Henriot, déjà à la tête de Bouchard Père & Fils à Beaune. Si leur projet, des plus ambitieux, s’appuie sur un patrimoine viticole exceptionnel en Fleurie, les achats de raisins effectués par leur œnologue sur les crus voisins sont de niveau comparable, c'est-à-dire au plus haut de leurs appellations respectives.

En témoigne cette quintessence de Saint Amour, produite en petite quantité. Nez de fraises très mûres, d’herbes aromatiques, avec une touche de cuir noble, bouche ronde, généreuse, toute en longueur réglissée. Un vin qui associe la gourmandise du cru, la profondeur des vinifications bourguignonnes, et la maturité du millésime. De quoi faire l’unanimité des dégustateurs !

Château de La Preuille Tête de Cuvée 2007 – Muscadet Sèvre et Maine sur Lie – 6,50 €

A l’image de son propriétaire, le facétieux Christian Dumortier, La Preuille offre un vin tout à la fois plein de noblesse et pétillant d’une humeur joyeusement rafraîchissante. Mais ici, foin du perlant et des arômes « levuriens » du Muscadet « Primeur », si le vigneron sait préserver le peps de ses cuvées, c’est pour mieux souligner la race du terroir de « granit porphyroïde à deux micas de Clisson » (sic). Les amateurs pourront l’encaver sans crainte de nombreuses années pour l’accorder aux poissons nobles ou crustacés, mais on peut profiter dès aujourd’hui de son élan sur des coquillages ou des terrines

 

Bio&Biodynamique

 

Hecht & Bannier « Bio » 2008 – Languedoc – 5,90 €

Agriculture Biologique

Une bombe ! Bouche puissante mais fraîche, un cocktail explosif de pruneau, garrigue, réglisse, menthol, tabac, graphite, eucalyptus… Au passage on remarquera que le duo H&B réussi un 2008 supérieur à son déjà très bon 2007 !

Domaine Les Hauts de Riquets « R de Fête » 2009 – Côtes de Duras – 6,50 €

Conversion Biodynamie

On se rapproche du concept de « vin nature » avec cette cuvée réalisée en Bio, sur le fruit, en levure indigène, avec apport minimal de souffre. A ne pas mettre sur toutes les langues donc, mais une belle réussite pour un domaine tout récent, qui exprime ici un fruité original, dominé par des notes de fraise, sur une structure croquante, avec des tanins tout à la fois fins et présents, « sableux », et une finale saline alléchante. 

Domaine Roche Audran 2009 – Côtes du Rhône – 6,50 €

Biodynamie

Une découverte épatante et un vigneron attachant, Vincent Rochette, qui magnifie son terroir de Buisson (le versant nord des collines réputées de Rasteau et de Cairanne) avec cette cuvée de pure gourmandise. Le Grenache, épaulé par le Carignan et le Mourvèdre, prend ici des accents d’une rare fraîcheur, avec un bouquet de fruits noirs, de garrigue, et des notes d’encre d’une grande pureté. Riche mais plus digeste que puissant, ce vin est un de nos chouchous de l’année !

Domaine Sérol La Croix Saint Paul 2009 – Côte Roannaise – 7,20 €

Conversion Bio

Il n’y a pas de hasard… Découvert lors d’une dégustation amicale où il m’avait littéralement ébloui en rosé, j’ai recroisé ce domaine dans un bistrot bourguignon où il illuminait la carte d’une lueur improbable. Stéphane Sérol, qui a un réel talent, compose une véritable ode au Gamay, cépage qui retrouve ses lettres de noblesse avec cette production qui ne déparerait pas dans une sélection des meilleurs crus du Beaujolais. Cette cuvée dotée d’une belle trame provient d’un des meilleurs lieux-dits de cette petite appellation, ses vignes âgées de 30 à 50 ans délivrent un fruité enjôleur accompagné d’une franche minéralité.

Château Grand Boise Vieilles Vignes 2009 – Côtes de Provence Sainte Victoire – 7,50 €

Conversion Bio.

Imaginez… Un domaine viticole dont les parcelles se perdent dans les collines, au milieu d’une nature provençale préservée, seulement troublée par les grognements des sangliers et les rares aboiements de l’impressionnant patou veillant sur les moutons. Des vignes perchées entre 300 et 600 mètres d’altitude, l’altitude idéale pour développer de délicats arômes et une vivifiante fraîcheur dans le vin… et pour admirer la somptueuse Sainte-Victoire étalée de tout son long face à la bastide. Un domaine à l’histoire plusieurs fois centenaire mais à la pointe de la technique sous la direction affectueuse du bouillonnant Olivier Dauga, « rock star » des œnologues. Tout cela se sent dans un rosé parfaitement équilibré, dont les reflets bleus évoquent le ciel si pur qui l’a vu naître.

Pierre & Chantal Frick Sylvaner « Bihl » 2007 – Alsace – 8,50 €

Biodynamie

Ce vigneron pionnier, parmi les premiers convertis à la biodynamie, est en perpétuelle expérimentation. Des dizaines de cuvées s’adaptant au caractère spécifique de chaque millésime… Ce sage laisse s’exprimer le terroir, comme dans ce Sylvaner hors normes, pour tout dire déroutant, intensément minéral, presque miellé dans ses flaveurs de fruits secs, pourtant « dry », éthéré et poudré, à la manière… d’un bon saké !

 Les Cornuds 2008 – Vinsobres – 8,90 €

Agriculture Biologique

Les Perrin ont massivement investi sur ce secteur : une colline à plus de 300 mètres d’altitude. Ils y ont créé Les Cornuds, impressionnant vignoble d’un seul tenant, ce qui en fait le deuxième domaine le plus étendu de la famille après leur berceau de Beaucastel. La raison en est simple à écouter Matthieu Perrin : « Ce terroir très frais, entre montagne et oliviers, permet de retrouver dans le vin comme l’association des Syrah de Crozes-Hermitage et des Grenaches de Gigondas ». Une réussite tout récemment classée par l’exigeant magazine anglais Decanter dans les « 50 meilleurs rapports qualité prix de France ». Evidemment.

Le nez quasi bourguignon par sa finesse et ses nuances, évolue sur les 5 épices, avec un côté fumé et une pointe de gentiane. En bouche, fruits frais, poivre, pointe lardée et finale saline procurent comme un frisson, qui appelle un porc au caramel version vietnamienne.

Domaine Fiumicicoli 2009 – Corse Sartène – 9,90 €

Conversion Bio

Un rosé de caractère, bien sûr… Mais non dénué de finesse ! En effet cette cuvée est entièrement vouée à l’expression du Sciaccarello, cépage typique du sud de l’île, dont le nom signifie « craquant sous la dent ». Les terroirs granitiques dans la fraîcheur des vallées de l’arrière-pays donnent une minéralité brillante à ce vin à la fois ample et étiré en bouche aux notes de petits fruits rouges et de pomelo. Ce bel exemple de la catégorie « rosés de gastronomie » ravira également les esthètes de l’apéritif.

Domaine La Fourmente « Garrigues » 2007 – Côtes du Rhône Villages Visan – 10,90 €

Biodynamie

Merci François Dauvergne ! Nous lui devons la découverte de ce Domaine coup de cœur, en pointe sur la culture bio, ses vignes de plus de 50 ans exhalent ici des parfums de cerise noire et de pruneau typiques, saupoudrés d’épices, mais surtout un captivant bouquet de garrigue, où pointe la lavande. Pour se remémorer le champ des cigales en accompagnant les daubes, gibiers et autres canards rôtis !

Jean-Marc Brocard « Organic » 2008 – Chablis – 11,90 € Biodynamie

Julien Brocard ne cesse de progresser sur cette cuvée, d’une intense pureté, qui a surpassé en dégustation la plupart des vins de cette région, atteignant le niveau des trop rares excellents premiers crus de Chablis. Un très grand vin de plaisir, avec de la personnalité, au nez de pierre à fusil et de fruits blancs bien mûrs, à la bouche d’une juteuse fraîcheur, avec une note fumée, une énergie et une prégnance captivantes

Le Coudoulet de Beaucastel 2004 – Côtes du Rhône – 13,50 Biodynamie

Loin de produire un 2nd vin de Beaucastel ou un Châteauneuf bis, les Perrin (encore eux !) ont choisi, en toute simplicité, de produire le plus grand Côtes du Rhône possible sur ce beau terroir de galets roulés bêtement déclassé de l’AOC mythique. Mission largement accomplie, puisque c’est ainsi que Coudoulet est aujourd’hui reconnu. Le millésime 2004 ne fait que renforcer cette impression et surpasse nettement le déjà très bon 2003. Il exprime bien la filiation bourguignonne de Beaucastel. Finesse, fraîcheur, complexité, ce 2004, avec ses arômes de garrigue où pointe l’origan, est aujourd’hui à point  et se boira très bien sur 2 ans. C’est tout simplement un vin difficile à recracher, et ne cessant de dévoiler de nouvelles facettes à l’aération 

Alphonse Mellot La Moussière 2009 – Sancerre – 14,90 €

Conversion Biodynamie

Plus qu’une affaire ou qu’un coup de cœur, une opportunité rare, une forme de privilège : en effet en 2009 la météo n’a pas été tendre avec les vignes de la famille Mellot, avec moins d’un quart d’une récolte normale de blancs. Les raisins restant ont été d’autant plus bichonnés, et leur concentration s’est révélée phénoménale. Une cuvée justement réputée parmi les meilleurs rapports qualité-prix au monde dans la catégorie très disputée du cépage Sauvignon.    

 

Mes Amis

 

Château de Lorgeril « Terroir d’Altitude » 2007 – Cabardès – 6,90 €

Waouh ! « Robe sombre, dense, presque noire. Un premier nez surprenant de gourmandise, évoquant le cola, la réglisse, les épices, la canne à sucre, la citronnelle et l’eucalyptus. Ce registre alliant fraîcheur et sucrosité s’accompagne de notes plus vineuses de jus de viande et de noisette, évoluant vers le cacao. L’attaque en bouche se fait sur un cocktail de fruits rouges frais qui rappelle la grenadine, avec une pointe de pruneau, elle est portée par des tanins très charnus, qui lui donnent une structure plus virile et la portent sur une belle longueur. » Ce terroir acquis par Miren et Nicolas de Lorgeril, à quelques kilomètres de leur fief de Pennautier, se révèle comme le plus captivant de cette appellation originale, partagée entre sud-ouest et Languedoc, cépages atlantiques et méditerranéens. Une brillante réussite à accorder aux plats mijotés.

3- Château de Ciffre « Terroir d’Altitude » 2008 – Faugères – 8,50 €

Tout dans ce vin évoque en effet la sensualité irrésistible des paysages de Faugères, où se situe ce magnifique domaine d’un seul tenant perdu dans l’arrière-pays de Béziers, la rondeur des collines, le vallonnement des vignes, les reflets dorés de la terre de schiste et les parfums enivrants de la garrigue. Un cru généreux et frais à la fois, d’une belle longueur, très représentatif de la nouvelle vague languedocienne.

Henry Marionnet « Première Vendange » 2009 – Touraine Gamay – 8,60 €

Le maître étalon des « vins natures » reste indépassable, a fortiori dans ce millésime de grande intensité pour les rouges de Loire. La gouleyance typique de la cuvée y a encore gagné en volume, et justement on en boirait encore plus

Dauvergne & Ranvier Vin Rare 2007 – Gigondas – 12,90 €

Un sommet absolu dans la gamme impeccable de François Dauvergne et Jean-François Ranvier, jamais avares de leur temps… ni de leur talent ! Un vin qui ne cesse de séduire la critique et qui converti même les plus réfractaires au caractère robuste de l’AOC Gigondas. Peut-être la cuvée la plus réussie du duo R&D, à qui l’on doit déjà tant de belles émotions, c’est dire ! Au nez crémeux de fruits noirs et d’épices douces succède une bouche pleine, aux tanins savoureux, charpentée, complexe, avec une finale d’une infinie longueur. Autant de buvabilité pour une telle puissance, difficile d’y résister… Pourtant quelques années de garde ne lui feraient pas de mal !

Domaine Claude Chevalier 2008 – Ladoix – 15,50 €

Claude Chevalier le meilleur ambassadeur de cette petite appellation au pied de la montagne de Corton, qui fait la jonction entre la Côte de Beaune et la Côte de Nuits. Un nez très intense et séducteur de fruits noirs frais, une bouche sur l’élégance et la pureté, toute en finesse. Sa trame serrée encourage à la garder 2 à 4 ans, mais une fois en carafe elle surprendra vos invités !

Domaine Louis Jadot Le Clos de Malte Monopole 2007 – Santenay – 16,50 €

Dans le registre des perles, cette cuvée s’impose  comme un des secrets les mieux gardés de la Bourgogne : à mi coteau, le Clos de Malte a été mystérieusement oublié dans le classement des 1ers crus. C’est pourtant un lieu magique, habité par un esprit, transmettant au promeneur comme aux vins une « énergie vibratoire » si bien décrite par Jacques Lardière, l’œnologue inspiré de la maison Jadot. Encore plus rare en blanc, le Clos y exprime toute sa minéralité, sous les arômes de noisette, de fleur d’acacia et de grillé qui rappellent Puligny. Il digèrera son bel élevage dans les 3 ans, mais s’exprimerait déjà sur des viandes blanches et des fromages.

Domaine Louis Jadot « Les Lavières » 2003 – Savigny-les-Beaune 1er cru – 19,95 €

Non loin de Pernand, un très joli Premier Cru bien maîtrisé par la maison Jadot. Le nez est tout simplement grand, avec ses notes de fruits à l’eau de vie et de pruneaux. La texture est d’une suprême distinction, et la bouche se pare ainsi de subtiles nuances automnales, sur une longueur caressante. Ayant atteint son apogée, ce cru sera délicieux sur les volailles de fête, et autres viandes blanches agrémentées de champignons.

 

à suivre...TOME 2 de suite après... 

 

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