Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 00:09

P124.jpg

Je vous le concède la chanson de Fernandel : Félicie aussi n’est ni un modèle de finesse, ni de bon goût, les féministes puiseront dans ses paroles de quoi alimenter leurs argumentaires, mais que voulez-vous je ne puis me départir à son égard d’une réelle indulgence car  elle fleure bon ce qu’était le music-hall des années d’avant-guerre où le populo, le fameux peuple dont certains se gargarisent sans jamais vraiment le fréquenter, venait se distraire, s’amuser. Plaisir simple, comme la guinguette, la java et l’anisette… on mettait ses habits du dimanche… on se pomponnait… on dansait… on se fréquentait… on oubliait les dures et longues journées de travail. Loin de moi de regretter ou de peindre en rose ce temps mais plutôt  un simple rappel à celles et ceux qui, prétextant la difficulté du temps, passent par pertes&profits la diminution du temps de travail, les congés-payés et la sécurité sociale. La société a changé, le tertiaire des bureaucrates a pris le pas sur les cols bleus et les paysans, mais il n’empêche qu’il ne faut pas oublier ce temps où les gens de peu n’étaient, après tout ce que sont les ouvrières et les ouvriers des pays émergeants : de la main d’œuvre corvéable à merci venant du fin fond des campagnes et bien contente de toucher un  salaire.  De nos jours que vaut la valeur travail d’un produit lorsqu’elle ne représente qu’une infime partie de son prix ?  Pas grand-chose aux yeux de ceux qui se goinfrent de la différence. Travail forcé, horaires démentiels, travail des enfants, est-ce là notre nouvel horizon, celui que nous allons proposer à nos enfants ?

   
Je reviens à Fernandel avec une chanson plus consensuelle : Le Tango Corse.

Partager cet article
Repost0

commentaires

O
Bonjour, dans le but de la traduire en chinois, je recherche désespérément ce qu'a voulu dire Fernandel dans sa chanson "Félicie aussi" : "c'était l'hôtel d'abyssinie et du Calvados réunis", pas moyen d'en savoir plus sur le net. Merci.
Répondre
O
Merci!, Je pensais qu'il y avait une blague que je ne comprenais pas.
J
il n'a rien voulu dire si ce n'est rimer...
L
<br /> Denis, nous nous découvrons petit à petit et sommes sans doute plus proches encore que tu ne le crois. En dépit des idées reçues,<br /> l’anarcho-syndicalisme, le mouvement libertaire et l’extrême gauche NON-dogmatique (Léon est une blague, tout le monde l’a compris) dont je me réclame ont beaucoup de points de congruence. Et<br /> surtout, il faut essayer de « faire sauter les cases/cages ».<br /> <br /> <br /> Tu seras heureux d’apprendre que mon cabas portait une étiquette plastifiée avec la devise : « le résignation est un suicide<br /> au quotidien », qui doit quand même être un slogan « à vous », non ? Dans la sphère privée tu as raison de laisser prendre à chacun ses responsabilités autour de toi, avec<br /> obligation de les assumer. Dans la vie publique, on ne peut pas se passer des « institutions » (sauf si une vraie révolution intervient, bien sûr).<br /> <br /> <br /> Il est probable que la vue politique du taulier est beaucoup plus volontariste que la mienne, beaucoup plus productiviste, beaucoup<br /> plus institutionnalisée – normal vu ses fonctions, passées et autres – mais il a raison d’essayer de passer par ce qui existe, de forcer les choses, d’essayer d’influencer le cours des événements<br /> plutôt que de s’en remettre à la dérégulation totale, à l’initiative individuelle absolue, à l’absence de représentation. Si le monde était peuplé uniquement de braves gens instruits et<br /> talentueux, c’est toi qui serais dans le vrai absolu. Mais entre nous, sorti de toi et moi évidemment, tu en connais beaucoup, de ces gens-là ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> .... we shall overcome, some day .....<br />
Répondre
D
<br /> Ben alors, mon cher Taulier, on chronique la chanson Felicie sans rappeler que ca parle de vin????<br /> <br /> <br /> Je cite: " L'aramon lui tournant la tete, elle murmura quand tu voudras<br /> <br /> <br /> Alors j'emmenai ma conquete dans un hotel tout pres de la<br /> <br /> <br /> C'etait l'hotel d'Abyssinie et du Calvados reunis"<br /> <br /> <br /> Eh oui, meme le vin dans cette chanson est "popu": de l'aramon!<br /> <br /> <br /> @ Luc: encore un petit effort et tu finiras libertaire.<br />
Répondre
J
<br /> <br /> Il faut bien que je puisse vérifier si vous suivez et que vous preniez votre part de boulot...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Oui, Taulier, oui Clavel.<br /> <br /> <br /> Si j’arrive à réaliser un dixième de l’objectif que me suis fixé aujourd’hui, j’aurai bien travaillé. Néanmoins, je prends 10 minutes<br /> pour ce petit commentaire, sérieux et sans provoc., une fois n’est pas coutume.<br /> <br /> <br /> Vous glorifiez le TRAVAIL. Moi aussi. Et il me semble que nous sommes quand même assez nombreux à le penser. La vieille définition –<br /> qui n’est pas marxiste – du prolétaire : celui qui n’a rien d’autre à « offrir » que son travail, me semble donner toute sa gloire à cet homme (ou femme).<br /> <br /> <br /> L’expression « dictature du prolétariat », qui continue à faire peur au bourgeois, a bien entendu été galvaudée et mal<br /> comprise. Marx et Engels ne la voyait que comme une étape vers la société sans classe et il faudrait être idiot pour réfuter l’échec de cette vision et de la société collectiviste – j’y ai cru un<br /> temps néanmoins, au début de années ’80.<br /> <br /> <br /> Je continue à penser qu’un marxisme à visage humain et internationalisé (globalisé) - coucou Léon - reste la seule voie possible. Mais<br /> il faudra que les hommes acceptent l’idée, pour moi évidente, que la base de TOUTE société est que CHACUN y contribue, pas de manière identique, mais en fonction de ses caractéristiques propre<br /> (talent, santé, courage, instruction, aspirations ...). Il n’y a aucune raison à refuser la propriété privée, et les « inégalités », mais il faut que cela reste dans des proportions<br /> « décentes ». Difficile à définir, je sais. Que chacun ait soit une Ferrari, soit un cheval de course, soit un Modigliani à son mur ou du homard dans son assiette tous les jours, ou<br /> passe 3 semaines au ski s’il le veut ... mais que cela ne soit pas la même personne !<br /> <br /> <br /> J’avais 25 ans et fini mon cursus universitaire (payé par mes parents) lors du « programme commun de la gauche », qui était<br /> un BON document, même s’il n’a jamais été question de le mettre en application. Et on avait des gouvernements de centre gauche dans de nombreux pays européens.<br /> <br /> <br /> Mais cela n’a pas marché, parce que les ELECTEURS en ont décidé autrement, remettant des sociaux-démocrates ou même des libéraux au<br /> pouvoir. La question est POURQUOI ?<br /> <br /> <br /> Mon humble réponse revient à la remarque de Clavel : parce que la « gauche » n’a pas su, pu ou voulu dire à SES troupes<br /> qu’il fallait travailler. Non pas parce que le travail est un but en soi ou qu’il « anoblit » (quelle ineptie !), mais parce qu’il faut une contribution de chacun au bien être<br /> commun. Quand j’écris « il faut », ce n’est pas au niveau moral, mais au niveau purement technique, logistique. Rien ne marche, rien ne se passe si on ne fait rien.<br /> <br /> <br /> Et ceux qui travaillaient, et en tiraient profit (trop parfois), ont a présent peur de se voir tout raffler par « les<br /> fainéants et les assistés », comme ils disent.<br /> <br /> <br /> Voilà, on fait court : (i) oui, il faut spollier les profiteurs ; (ii) oui, il faut niveler les différences ; (iii)<br /> mais oui aussi, il faut travailler (tous) et arrêter de considérer tout ce qui n’est pas du loisir comme une corvée. Et ma génération (notre génération ?) est en tort de ne pas avoir su<br /> expliquer cela, à nos enfants, à nos « troupes », au reste du monde.<br />
Répondre
C
<br /> Ce changement de société, et la perte de la valeur travail, que certains, une minorité , s'efforcent de transmettre, conduit l'UE dans une impasse. La situation actuelle de déséquilibre<br /> économique entre des populations exploitées, produisant à trés bas prix ce que nous consommons et souvent nous gaspillons, n'est pas durable. Il faudra bien s'en rendre compte un jour,<br /> faudra-t-il en passer par la case Grecque ??<br />
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents