Moi je trouve ça très romanesque et fort drôle cette histoire de l'ancien électricien dePicasso coulant une retraite dans son petit pavillon de Mouans-Sartoux Alpes-Maritimes et gardant au fond de son garage, sans doute dans une vieille valoche en carton bouilli, 271 œuvres de Picasso (tableaux, carnets et dessins des années 1900 à 1932) dont personne ne connaissait jusque-là l'existence et qui sont estimés par le service des affaires juridiques de la famille Picasso à une soixantaine de millions d'euros. Faut le faire, non ! Et le spécialiste du 110Volts, la gueule enfarinée, de déclarer « Je me doute que cela doit avoir une certaine valeur. Mais ça ne m'a pas intéressé. Si cela m'avait intéressé, il y a longtemps que j'aurais essayé de les vendre » et d’ajouter qu’ayant connu des problèmes de santé il risquait de ne pas survivre et voulait clarifier la situation pour ses héritiers.
Le mot est lâché : les héritiers ! Je ne vais pas ironiser sur les rapaces des deux bords, la famille Picasso qui fait dans le trémolo, comme celle du prolo qui doit se dire que le paternel est vraiment trop barjot... Bref, l’important dans cette affaire qui va faire les délices des cabinets d’avocats, autres rapaces, c’est que dans les œuvres exhumées du garage de notre électricien ignorant, il y a deux collages qui sont à la gloire du vin.
Les voici !