Je rentre d’une longue réunion au cabinet du Ministre sur mes histoires de producteurs laitiers. Pas facile mais comme je n’écris pas ici pour me plaindre ou me faire plaindre je ne vais pas vous embêter avec mes soucis de boulot. Ce qui me chagrine en rebranchant mon écran c’est que ma chronique de ce matin se heurte à votre silence. Pas un seul commentaire et je me dis ils s’en foutent de ce que leur raconte. Comme ça ne parle pas de vin ce ne sont pas leurs oignons. Sans doute ai-je tort mais que diable lorsque je parcours certains échanges sur des sujets bien moins graves je me dis qu’il y a des gens qui ont du temps.
Alors, que faire ?
Se taire. Me taire !
Laisser la chape du silence s’installer pour ensuite regretter ce qui est en train de se passer.
Je n’arrive pas à m’y résoudre. Par bonheur, Face de Bouc sauve l’honneur et quelques
personnes Lilian Bauchet en particulier ont relayé le message. Merci à eux.
Comment faire avancer les choses me demande Lilian ?
Tout bêtement en commençant par le faire savoir. Les liens, les réseaux sociaux, doivent servir à cet élan citoyen. Moi, pour Sébastien Itar, ses collègues de Cantaveylot, ces fils de la terre, je continuerai de me remuer sur mon petit espace de liberté mais croyez-moi, ce soir, j’ai comme un sentiment de solitude face à votre indifférence ;
Votre Taulier qui n’envoie pas dire ce qu’il a envie de vous dire. Désolé !