Vin&Cie est un espace de liberté, comme l'indique son intitulé, où au gré de mes envies ou de mes partis pris parfois je commets des petites chroniques que je m'efforce de rendre légères. Pour autant je ne me suis pas donné une mission de thérapeute délivrant des ordonnances et des potions pour guérir les écrouelles. Certains commentaires me le laissent à penser alors ce matin je vais mettre les points sur les i car je pense qu'il vaut mieux se répéter plutôt que d'être mal compris.
Dans ma chronique du 27 juin " expert en jachère cynégétique " - les plus courageux peuvent s'y reporter- j'avais clairement donné ma position " vais-je du haut de mon blog donner urbi et orbi mon avis sur tout : l'arrachage, la libéralisation de l'OCM et autres joyeusetés... De même, à la demande générale irais-je faire le calamantran et commenter les nomminations à Viniflhor, le départ du président du CIVB, l'élection du nouveau président de Viniflhor... La réponse est NON ! "
Dans ma vie professionnelle récente j'ai commis deux documents qui sont des biens publics, payés par les contribuables, donc accessibles à tous sur le Net :
1° " Comment mieux positionner les vins français à l'exportation? " août 2001 signé Jacques Berthomeau ;
2° " Cap 2010 le défi des vins français " oeuvre collective co-signée par Pierre Aguilas,JM Chadronnier, Pierre Mirc, JL Piton, Robert Skalli,JL Vallet et votre serviteur.
Depuis, tout ce que j'écris sur ce blog relève de ma sphère privée, c'est gratuit et ouvert à tous. Le club " sans Interdit " dont j'ai été l'origine se veut une boîte à idées, un THink Tank - cf ma chronique du 23 août " advocacy tank " et là c'est le nous qui est de mise. J'y suis un membre au milieu des autres membres, nous n'avons ni président, ni porte-parole et notre production sera fonction d'objectifs très professionnels.
Enfin, ma chronique du 5 mai " la France en rose " mettait sur la table une proposition on ne peut plus concrète de communication innovante sur le vin. On m'a écrit que c'était vraiment très bien mais comme c'est un produit gratuit il n'intéresse pas les " en charge de dépenser les CVO ". Alors maintenant mes petites idées entrent dans le domaine de la propriété intellectuelle donc de l'économie marchande. Pourquoi continuerais-je de faire des préconisations précises à des gens qui ne me demandent rien ? Les officines spécialisées qui recyclent à l'infini des préconisations en kit à des prix confortables sont là pour ça. Ma petite entreprise se porte bien.
Le petit Pochon sera encore présent ce week-end...