En des temps reculés lorsque j’étais un pti peu « célèbre », que mon Appellation d’Origine Contestée : Rapport Berthomeau provoquait dans le marigot des éléphants du vin un tsunami, on m’invitait beaucoup sur les plateaux de toutes natures : colloques, radio, télévision, pour assurer le spectacle. Comme vous vous en doutez mon ego surdimensionné s’en trouvait hautement flatté. Ainsi, je fis sur M6, avec l’électrique Emmanuel Chain, une intervention dans l’émission Capital qui bluffa ma concierge, j’y vantais entre autre le blanc limé. Mais, l’un des lieux où j’aimais le plus intervenir, c’était le studio de BFM, où Philippe Manière m’invitait régulièrement. Il appréciait ma liberté de parole et j’adorais titiller son libéralisme militant. Bref, je m’y sentais un peu chez moi. Et puis, notre homme migra à la Fondation Montaigne, le sujet vin devint, sur son aspect mondialisation, moins porteur et BFM, comme les autres médias, m’oublia. Rassurez-vous, je n’en conçu aucune amertume dans la mesure où le temps n’était plus à la parole mais à l’action. Mon club "Sans Interdit" et bien sûr mon blog Vin&Cie me permettaient de labourer les terroirs ingrats de notre beau secteur.
http://www.1001podcast.com/podcast/BFM/channel5/20080202_in_vino_bfm.mp3?R=BFM%2526S=channel5%2526media_url=où sont invités Gérard Muteaud du Nouvel Obs et Michel Bernard président d’Inter-Rhône. Bref, à l’écoute mes chevilles enflent, ma tête s’envole, je bois du petit lait. Bien sûr, mon bonnet d’âne rfvéfien rabaisse un peu mon caquet mais, comme depuis je me suis soigné, je peux mettre au défi Jérôme Beaudouin de la RVF à la dictée de Bernard Pivot. Tout ça est bon pour ma petite entreprise : Vin&Cie l’espace de liberté et j’apprécie. Cependant, je tiens à rassurer David Cobbold, je ne suis pas porté disparu et ce serait avec un grand plaisir que je retournerais dans le studio de BFM pour causer avec lui et d’autres du vin dans tous ses états. Merci à Gérard Muteaud, abonné fidèle, de ses propos sur mon espace de liberté. Pour l’ami Michel Bernard, un quarante-huitard comme moi, je suis tout prêt à chroniquer sur le tourisme viticole français si l’on me donne l’occasion de découvrir en notre beau pays de quoi alimenter ma plume acérée. Comme je suis un type pratique mon téléphone est 06 80 17 78 25. Bonne journée à tous et à bientôt pour d'autres aventures.
