Comme un lundi après une virée dégustative de vin nu en Bourgogne je vais puiser dans mon vivier une chronique qui me permet de célébrer cette date mémorable.
Pourquoi compte-t-elle double me direz-vous ?
Par le hasard d’une très belle rencontre, de celle qui marque une vie, mais je n’en dirai pas plus, c’est intime.
25 juillet 2008
L’adresse mystère d’un jour de fête : le 19-21 rue des Fossés Saint Jacques
Pour m’y rendre, de chez moi, le 24 Boulevard Saint Jacques, avec mon vélo, je commence par emprunter la rue du Faubourg Saint Jacques. Au bout de celle-ci je bute sur la rue Saint Jacques que je ne peux prendre car elle est en sens interdit. Alors je prends la rue Pierre Nicole puis celle des Feuillantines et je passe à quelques pas de l’église Saint Jacques du Haut-Pas (escale sur la route des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle) Je coupe la rue Gay-Lussac – celle qui fleure bon le pavé made in 68 – et je m’enfile la rue d’Ulm qui, elle, garde un petit goût de GP (Gauche Prolétarienne pour les initiés qui lisent mes écrits du dimanche) mais, juste avant que celle-ci ne se jetât sur la place des Grands Hommes – le Panthéon – je vire à gauche – pas celle du facteur de Neuilly – pour me retrouver dans la rue des Fossés Saint Jacques. Voilà, je suis arrivé sur la place de l’Estrapade qu’est toute mignonne avec sa petite fontaine et son jet d’eau, l’ombrage de ses arbres et ses quelques bancs. On se croirait presque arrivé sur la place d’une sous-préfecture endormie alors qu’on est à deux pas de l’inexpugnable mairie de Tibéri.
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*Le facteur de Neuilly : Olivier Besancenot
*Tibéri Jean fut le successeur de Jacques Chirac à la mairie de Paris, avec Xavière ils régnaient sur le 6e, faisaient votre les trépassés, Jean fut le premier à faire tracer des pistes cyclables à Paris.