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8 mars 2022 2 08 /03 /mars /2022 06:00

Josh Arkey avec des clients dont Sally Quinn (à droite) au Karen's Diner à Sydney.CRÉDIT:RENÉE NOWYTARGER

 

En Australie chez Karen’s Diner c’est du marketinge, de la frime, un coup pour faire du buzz, alors qu’à  Paris c’est un état d’esprit :

 

  • Champions toute catégorie de l’exécrabilité les garçons de café des terrasses parisiennes (bien évidemment, il y a des exceptions qui confirment la règle)

 

  • Sur un registre moins radical, les sommeliers ou ières, les serveurs ou euses des maisons étoilées ou des bistronomiques bobos qui, sur instruction du chef, vous récitent, interrompant souvent la conversation, la composition des œuvres du maître-queue, ou pour les fourgueurs ou euses de jaja, étalent leur science des vins avec des airs compassés, nous sommes tous des ignorants bien sûr, afin de nous fourguer une boutanche avec au cul plein de zéros.

 

Certains penseront que je pousse le bouchon un peu loin, je le fais à dessein pour souligner le formatage du langage : « bonne dégustation » par exemple, le convenu fade des conseils, l’absence de spontanéité, l’incapacité à laisser, ceux qui servent, s’adapter aux désirs du client, corseter la politesse…

 

Pour modérer mes propos je concède qu’une part de la clientèle des établissements cités est chiante, suffisant et méprisante…

 

Bref, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer !

 

Dans les établissements de la chaîne australienne Karen’s Diner, le client n’est pas roi et le personnel est détestable. Un curieux concept, devenu viral sur les réseaux sociaux.

 

Revenons aux kangourous : ICI

 

 

« Nourriture délicieuse, serveurs exécrables. » Telle est la devise de la franchise de restaurant australienne Karen’s Diner. Dans ces établissements au style des diners américains des années 1950, les clients n’ont clairement pas leur mot à dire. The Age ICI a relaté l’expérience vécue par Sally Quinn, une cliente du Karen’s Diner de Sydney. « Le serveur leur a crié dessus quand ils sont arrivés et a jeté les menus sur la table », rapporte le quotidien australien :

 

Il les a également plantés au beau milieu des commandes, a fait tomber le sac de Sally Quinn, s’est moqué de la coiffure de sa fille et n’arrêtait pas de jurer et de faire des gestes obscènes quand les clients lui posaient des questions.”

 

Ce qui semble être une terrible mésaventure s’avère être un nouveau concept de restauration. En effet, les serveurs et serveuses d’un Karen’s Diner ont le droit d’être désagréables et impolis envers la clientèle. D’ailleurs, le panneau affiché sur la devanture du restaurant annonce la couleur : « Prenez place et fermez-la ».

 

Une cliente réprimandée parce que végane

 

C’est grâce aux réseaux sociaux, et notamment à TikTok, que ces restaurants ont vu leur popularité augmenter. Des vidéos tournées au sein du restaurant de Sydney sont devenues virales :

 

Dans celle ci-dessous, la cliente qui a filmé se fait réprimander par une serveuse car elle est végane. L’employée incite toute la clientèle à huer la végétalienne.

 

 

Un humour auquel il vaut mieux avoir été préparé, concède Sally Quinn, qui a été informée du concept avant de se rendre au restaurant :

 

Je n’apprécierais pas du tout de me retrouver ici par hasard, en touriste, sans savoir à quoi m’attendre, en pensant passer un bon moment et simplement manger un burger dans un ‘diner’ à la déco des années 1950.”

 

Selon The Age, le “Karen” de Karen’s Diner fait référence « à un terme d’argot qui désigne ce genre de client pénible qui se croit tout permis et demande à parler au patron pour des détails insignifiants ».

 

Comme le rappelle le site chilien The Clinic, on désigne sous le nom de “Karen” “une femme de la classe moyenne, qui se croit supérieure aux autres parce qu’elle est blanche.”

 

Au sein du Karen’s Diner, les personnes nommées Karen sont d’ailleurs invitées à venir – et à se plaindre – pour obtenir une boisson gratuite sur présentation d’une preuve d’identité.

 

 

Les 10 comportements qui énervent le plus les serveurs des restaurants ICI

 

Voici dix manies qui énervent les serveurs des restaurants ICI

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commentaires

P
Il y a beaucoup de comportements et/ou de gestes « énervants » qui pourraient être évités si les serveurs étaient attentifs à leurs clients.<br /> On peut s’amuser à établir le palmarès de ce qui choc un client.<br /> 1) L’ACCUEIL– Bien sur on ne fonce pas sur la table que l’on veut aussitôt entré dans l’établissement. On attend à l’entrée, le temps qu’il faudra pour peu que par un salut on vous fasse comprendre qu’on va s’occuper de vous.<br /> 2) Le PLACEMENT – Il est de bon ton, bien sur quand il y a de la place, que vous soient proposées l’une ou l’autre table et non vous avoir indiqué vaguement une table être abandonné avec pour tout viatique cette info : « Quelqu’un va s’occuper de vous » . Un accueil digne de ce nom devrait être jumelé avec, à la suite un placement et la remise des cartes ou menu que le serveur aura récupéré au passage. Le devrait se terminer par la question : « Vous prendrez un apéritif ? » Ce comportement de professionnel éviterait d’avoir les gestes qui énervent les serveurs : claquements de doigt, interpellation, appel sémaphore de main en l’air. Un fois à table, carte en main, le client a de quoi s’occuper ; la souvent l’impatience est débranchée.<br /> 3) Le VESTIAIRE n’existe carrément plus, y compris des crochets ca et là sur les murs qui évitent d’encombrer le dossier des chaises ou les banquettes<br /> 4) CARTES ET MENUS – lorsqu’elles vous sont remises, omettre de préciser ce qui manque ce jour la. On vous fait saliver puis plouf on vous contrarie.<br /> 5) CARTES ET MENUS suite – Permettre que ce soit compréhensible et ne nécessite pas un interprète pour pouvoir choisir<br /> 6) La COMMANDE – accepter que le choix, ou non, du dessert ne soit pas fait avec la commande principale. La précaution du restaurateur qui tient à cette commande en début du repas cherche à éviter que rassasier le client n’en prenne pas.<br /> 7) Le DÉROULEMENT du repas – Voir les serveurs quitter la cuisine plat en main, directement pour la table concernée, sans un regard pour la salle qui permettrait de repérer le signe discret de l’un ou l’autre client qui a besoin du service et lui indiquer tout aussi discrètement qu’il a été vu. Idem dans l’autre sens : desserte d’une table vers l’office.<br /> 8) Les TICS de langage – Nous foutre la paix avec les « Bonne continuation » à chaque service déposé sur la table et les « Ca a été *» à chaque enlèvement d’assiette vide.<br /> 9) Confondre l’établissement avec une discothèque et être accompagné par une sono intempestive (j’ai même entendu la simple diffusion d’une radio avec pub et info ! Sans doute pour éviter les problèmes avec la si gourmande Sacem)<br /> 10) ADDITION et POURBOIRE – Au moment de payer se faire renvoyer par un sec « Vous payer à la caisse ! » (A l’époque ses cartes bancaires !) Quand au pourboire, « le service » il se justifiait à l’époque justement il y avait du « service à la place » découpe par exemple ou ce que l’on trouve encore très rarement hélas « steak au poivre flambé » ou « crêpes Suzette » ce qui permet, au passage de repérer le Grand Marnier employé, à la couleur du bouchon vert, jaune ou rouge !<br /> <br /> La mouche du coche se doit, par moment, d’être juste. Elle connaît fort bien ce qui agace les serveurs pour, hélas pour eux, pratiquer quelques uns de leurs reproches. Elles tente de conjurer le sort en expliquant que son surnom est « Grincheux » ce qui désarment, ceux qui ont de l’humour. L’auto dérision, même en moto, a du bon.<br /> <br /> Ces remarques sont générales et divergent selon la taille et la nature de l’établissement. Je ne fréquente plus les « Grandes Maisons » du temps de ma splendeur .Je ne supporte plus les loufiats obséquieux. Ni, à l’autre bout de la chaine les « pizzéria » avec une carte complémentaire qui sent le surgelé. J’affectionne de plus en plus les petites maisons où travaille un couple, l’un en salle l’autre en cuisine ou l’on ne souffre aucun désagrément des 10 points ci dessus. On les repère au plat du jour affiché et à la carte courte qu’ils proposent.<br /> Par ailleurs, j’ai observé que les chaines du type Buffalo Grill, Hyppopotamus, ou Courtepaille ont réfléchie à ce qu’est le service en restauration et, avec un personnel formé, on peut supprimer la plus part des dix points ci dessus.<br /> <br /> Pour finir, Jean Marie Bigard avait encadré les tics des restaurateurs dans son sketch qui commençait par l’accueil du client : « C’est pour diner ? » réponse : « Non c’est pour un tennis connard !<br /> Il y a quelques années Alain Raymond, dans son billet quotidien dans « La Croix » du 13 septembre 2007 avait évoqué le « Ca a été ? »<br /> <br /> « De plus en plus souvent, au restaurant, à peine avez-vous fini de manger on vient vous demander : « Ca a été ? » La question, à vrai dire, est embarrassante. D'abord qu'est-ce qui est censé avoir été ? L'accueil, le service, le décor, l'attente, l'ambiance, le bruit, la quantité, la qualité, le goût ? Et puis la formule est des plus ambiguës. Si ça a été, ça été quoi ? Enfin (et surtout) que sommes-nous supposés répondre à une telle question ? Attentons vraiment qu'on dise la vérité vraie ? « Et bien non ça n'a pas été du tout. Mais alors pas du tout. » Ou bien : « Ca été mais seulement jusqu'à un certain point » ou encore : « Pour être franc ça a failli avoir été. » Moyennant quoi, tous les clients (moi le premier) répondent avec un grand sourire qui est un chef-d'œuvre de lâcheté et d'hypocrisie : « Parfaitement, très bien. Tout à fait. » Car on sait jamais ce qui risque d'arriver si on ne dit pas que ça été. Je finis par me demander si, à l'entrée du paradis mon temps ayant été accompli, un garçon stylé ne va pas m'accueillir par ces mots : « ça a été ? » - Alain Rémond
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