À la vue de la photo ci-dessus je suis en droit de me le demander.
Une seule femme sur une grosse quarantaine de mecs Paz Levinson qualifiée de Meilleur sommelier des Amériques 2015, La Ferme Saint Simon (Paris) ; au féminin c’eut été mieux.
Les bras m’en sont tombés et j’ai eu envie de chanter « Femmes je vous aime »
Alors, cher Philippe Faure-Brac le changement est-ce pour maintenant ?
Au milieu de ce parterre mâle, bardé de titres, d’honneur, n’eut-il pas été judicieux d’inviter quelques jeunes pousses féminines ?
Aurait-elles déméritées ?
Pas si sûr, j’en connais de fort compétentes et très souvent plus sensibles aux goûts de ceux qu’elles sont en charge de conseiller.
Ça me fait penser à l’ordre du mérite agricole où, lorsque je le présidais en lieu et place de mon Ministre, je m’étonnais du peu de place fait aux agricultrices souvent reléguées au statut de femme d'exploitant.
De l’air, du renouveau, le monde du vin en a bien besoin.
Mon courroux a été déclenché par la lecture de Terre de Vins :
« En préambule de l’événement « Sommeliers Dating », organisé ce lundi 9 mai à Paris par « Terre de Vins », 40 grands sommeliers avaient rendez-vous hier soir au restaurant de Philippe Faure-Brac pour une soirée très conviviale.
Un dimanche 8 mai à Paris. En ce jour d’Armistice, les sommeliers avaient décidé de déposer les armes (leur tire-bouchon) et de célébrer la fraternité chez l’un des plus émérites d’entre eux, Philippe Faure-Brac. Le Meilleur Sommelier du Monde 1992 recevait, 32 ans jour pour jour après l’ouverture de son Bistrot du Sommelier, boulevard Haussmann, une quarantaine de ses homologues à la veille de l’événement « Sommeliers Dating » organisé par « Terre de Vins ».
L’occasion pour ces professionnels, officiant tous dans de beaux restaurants, des palaces ou de grands groupes de la gastronomie mondialisée (Robuchon, Ducasse, Gagnaire), de se retrouver ou de faire connaissance dans une ambiance conviviale, au fil d’une soirée parrainée par les Crus Classés de Graves – et qui s’est terminée en chanson avec un Philippe Faure-Brac en homme-orchestre, aussi doué pour reprendre Nougaro que pour identifier un vin à l’aveugle. »
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