Journal d’une femme de chambre d'Octave Mirbeau, Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos, Journal des Primeurs de Jacques Kerouac Dupont…
Des classiques quoi et, pour le dernier en date, un souffle de fraîcheur et d’humour dans la course effrénée des présumés héritiers du grand Bob du style de celui-ci :
« Cette campagne primeurs 2015 me laisse un goût pathétique. Une ambiance délétère, des acrimonies de fin de règne, des dégustations publiées avant même que l'ensemble des vins ne soit dégusté, des guerres d’ego où certains de mes « gentils » confrères, au lieu de parler des vins et du millésime, se muent en critique de critiques de vins... Utile, il est vrai, quand on n’a rien à dire sur les dégustations... »
Près de 1000 vins dégustés, 552 sélectionnés, des moments d'émotions intenses (beaucoup), des moments plus délicats (parfois), des hauts, des bas (c'est l'âge), les notes primeurs sont désormais disponibles… », à condition de passer à la caisse.
Vous pouvez bien sûr avoir accès à l’œuvre complète de Jacques Kerouac Dupont ICI
Moi, bon prince, pour faire preuve de pédagogie j’ai décidé de vous en offrir un pot-pourri.
Ne poussez pas des hauts cris, nous ne sommes pas dans Hamlet « il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark » mais dans le pot-pourri de Rabelais chez qui le mot apparaît en 1564.
« Il y désigne un ragoût, comprenant plusieurs sortes de viandes et de légumes mélangés. On comprend bien la présence de pot, puisque le mot désignait déjà ce grand récipient suspendu dans la cheminée où l'on préparait le frichti de la famille. Mais pourquoi pourri ?
Cela vient simplement du fait qu'au XVIe siècle, étaient « pourris » les aliments très ramollis et éclatés à la suite d'un excès de cuisson, comme l'étaient les ingrédients du ragoût volontairement laissé longtemps sur le feu.
Après le ragoût, et au figuré, le mot a, quelques années plus tard, désigné un assemblage de choses disparates, comme un ouvrage littéraire évoquant des sujets très divers ; à la fin du XVIIe, un mélange de plantes et de sels broyés donnait un parfum portant le même nom qui, par métonymie, a aussi désigné le récipient contenant ce mélange généralement destiné à parfumer une pièce.
C'est au début du XIXe siècle qu'il désigne également une musique composée de morceaux issus de sources différentes. Ne nous en sont principalement restés que les assemblages d'éléments littéraires, picturaux ou musicaux variés. »
« C'est dans ces régions, où les prix sont encore praticables, que l'on fera de bonnes affaires, car les rumeurs sur les prix des grands crus classés, notamment du côté de margaux, font état d'une hausse sensible. Ce ne sont que des rumeurs, bien sûr, mais, comme ce sont les propriétaires eux-mêmes qui les font circuler dans le but de « tâter le terrain », on imagine facilement que, comme leur vin, elles ne sont pas gratuites. »
« Excellente traversée par beau temps et rocade calme, sans embouteillage… (une rareté à Bordeaux). Après le pont d'Aquitaine, tourner à droite pour emprunter le chemin de Labarde qui longe la rive gauche de la Garonne, ses haras, ses anciennes vignes de « palus », celles-ci inondables firent la richesse de leurs propriétaires au temps du phylloxera qui détestait boire la tasse. C'est la route aussi des carrelets, ces cabanes de pêche suspendues au-dessus du fleuve avec leur filet carré qui leur a offert son nom. Direction Cussac, entre Margaux et Saint-Julien… »
Pourquoi tant de haine contre Babar, Jacques préfère-t-il les carambars ? (3)
« Nous avons suffisamment, par le passé, dénoncé la dérive saint-émilionnaise vers des vins poussifs, patapoufs, surextraits, surboisés dans le but de se faire bien voir de la critique internationale pour ne pas relever aujourd'hui une sorte d'enclenchement de la machine à quitter le paranormal pour un retour vers la raison. Ce matin, nous avons entamé la dégustation de trois cents échantillons (environ) de saint-émilion (grands crus classés, grands crus, saint-émilion simples, puisseguin et lussac saint-émilion) à la Maison des vins. Bien sûr, il serait utopiste et mensonger de déclarer urbi et orbi (c'est bientôt Pâques) que le diable est vaincu et qu'il ne traîne pas ici ou là quelques vins Babar (sucrés, hyper-vanillés), à destination des consommateurs qui hésitent entre le Nutella et le vin rouge. Mais, dans l'ensemble, quel plaisir de retrouver des vins pour de vrai ! Ceux-là mêmes qui semblaient être des résistants au courant « trop de tout » paraissent désormais majoritaires, et c'est tant mieux »
« Dear Henry », Duboscq admire l'esprit et la « loyauté » de Talleyrand (4)
« Henri Duboscq avoue une passion pour Talleyrand, dont il admire l'esprit et la « loyauté » non pas vis-à-vis des hommes mais de la France. Talleyrand, après la défaite de Napoléon, évita la partition du pays. Il n'en fut guère remercié par Louis-Philippe qui se moquait de lui en coulisse, disant qu'il n'était pas Talleyrand de Périgord, du nom d'un très ancien ancêtre valeureux guerrier, mais « du Périgord ». Aujourd'hui, on cite davantage Talleyrand que Louis-Philippe caricaturé en poire par Daumier et il y a de fortes chances que Haut-Marbuzet restera dans les mémoires plus longuement que certains de ses imitateurs, fussent-ils les rois l'espace d'une décennie.
Les blancs « pète-en-gueule » foi de bas-bourguignon d’adoption (5)
« Commençons par les blancs – à l'inverse de la dégustation où nous ouvrons le bal avec les rouges selon le vieux dicton bourguignon : blanc sur rouge rien ne bouge, rouge sur blanc tout fout le camp. Deux styles assez opposés sont facilement décelables. Des vins marqués par la forte présence du cépage sauvignon : aromatiques ou pour emprunter une nouvelle fois au lexique bourguignon «pète-en-gueule», avec des notes d'agrumes, de fruits exotiques, d'abricot et cette année une note assez récurrente d'ananas frais.
Des vins adaptés à l'apéritif qui loin d'être un moment en voie de disparition dans la société française progresse et devient même un temps privilégié chez les moins de 40 ans. En revanche, ces vins joyeux ne nous semblent pas promus à une très forte longévité et d'ailleurs ce n'est pas leur rôle. »
À l’aveugle ou non ?
That is the question qui, au fur et à mesure que la fameuse « semaine » des primeurs s'approche, taraude les esprits de ceux qui vont déguster, de ceux qui vont boycotter faute de pouvoir goûter de la manière qui leur convient, et plus encore de ceux qui organisent les dégustations.
Par exemple, ce matin nous étions gentiment accueillis au Château Couhins, propriété de l'Inra et cru classé de pessac-léognan pour tester l'ensemble de l'appellation. Donc les crus classés de graves, qui sont tous situés dans l'aire d'AOC pessac-léognan depuis la scission en 1987 entre les graves du sud et ceux du nord devenus pessac-léognan, mais aussi les non classés.
Et voilà qu'avec les nouvelles dispositions de l'Union des grands crus qui a décidé que les dégustations organisées par icelle ne se feraient plus à l'aveugle, nos amis des crus classés ont à leur tour opté pour l'étiquette bien voyante, laissant les sans-grade se faire juger en malvoyants…
Oui, mais voilà, certains crus classés ont racheté des non classés.
Que faire avec ceux-ci ? Comment les présenter dans la dégustation des non classés, aveuglés comme les copains ou pas ? Cas de conscience. Soit on joue les seigneurs jusqu'au bout, on assume sa différence d'extraction, soit on s'aligne sur le régime des manants. Les avis furent partagés si bien que certains se fondirent dans la masse, tandis que d'autres ont exigé que les vins de leurs propriétés non classées ne soient pas à l'aveugle dans la dégustation des non classés à l'aveugle... »
Sur la Place de Bordeaux Ariane Khaida ne pratique pas la langue de Bois (7)
« Comment voyez-vous l'avenir des ventes primeurs, et au-delà l'évolution du métier de négociant, pièce maîtresse du système ?
« Comme les dernières campagnes n'ont pas eu un franc succès, si on rate cette année, c'est dangereux pour l'avenir des primeurs. Ces dernières années, l'envolée des prix de certains crus emblématiques a fragilisé le système. Mais les propriétaires voyagent, reçoivent, échangent beaucoup, et semblent réagir, on sent qu'il y a une prise de conscience.
De même, le métier de négociant est en train de changer… Avant, les notes de Robert Parker tombaient, et nous n'avions pas grand-chose à rajouter… On se réapproprie un devoir et une capacité de prescription. Pour ça, il faut des équipes formées, c'est un gros travail, mais nous ne sommes pas seulement des « passe-plats ».
Les meilleurs tambouilleurs de copeaux toastés et les recruteurs à casquette draguer le chaland (8)
« Jamais on n'aura vu autant de propositions de dégustations organisées par les œnologues, comme si les vedettes n'étaient pas le vin et les producteurs, mais les conseillers. Nous, on appelle cela les «écuries de course», et la rive droite, autour de saint-émilion s'en est fait une spécialité. Partout, de petits panneaux indiquent le chemin à suivre pour déguster les vins « suivis » par « C'est-moi-qu'l'a fait », le meilleur tambouilleur de copeaux toastés, champion de l'assemblage qui va plaire.
Bientôt peut-être verrons-nous des recruteurs à casquette draguer le chaland comme devant les boîtes de strip-tease à Pigalle… Certains commencent même à s'énerver et le font savoir haut et fort, parce que les notes déjà publiées ne sont pas bonnes ou les appréciations pas assez enthousiastes sur le millésime, preuve irréfutable d'un manque de virilité chez les auteurs de ces comptes rendus qui manqueraient singulièrement de ces glandes chargées de la spermatogénèse et généralement réparties par paire chez les mâles. »
L’instant poésie suivi d’un soupçon de vacherie (9)
Ce matin, dès l'aube, à l'heure ou faute de blanchir la campagne, le brouillard installé sur la vallée de la Dordogne déguisait les superbes châteaux du castillonnais en fantômes géants et chevelus surgissant des nuages, nous prîmes la petite route qui mène à Sainte-Magne.
C'était la journée qui commençait sous le signe de la détente et du rire, assez en rupture avec le long défilé des corbillards aperçus au passage de Saint-Émilion. C'est du moins l'impression que donne (dans le brouillard) le cumul des Mercedes Vito et autres minibus de luxe noirs, conduits par des chauffeurs en costumes noirs, conduisant des messieurs (peu de dames) souvent habillés de noir, qui font une mine d'enterrement pour aller déguster des vins censés apporter joie et bonheur. Souriez les gars, pas de drame, pour l'instant personne parmi les grands crus n'a donné ses prix, forcément à la hausse.
Du bon usage du dithyrambe (10)
« Exceptionnel », « jamais vu », « comparable à 2010 ou 2005 », « réussi dans toutes les appellations »… D'après le confrère de l'AFP qui s'est sans doute pas mal amusé à recueillir les opinions des œnologues conseils réputés de Bordeaux, le dithyrambe est de rigueur quand il s'agit d'évoquer le millésime 2015. Certes, nous sommes habitués. Chaque année à Bordeaux, les violons – pas ceux des sanglots longs de l'automne – constituent un concert obligatoire en accompagnement de la dégustation des primeurs. Même le très médiocre 2013 a eu droit à ses hommages et nous avions écrit à l'époque : « Il est fort à parier que nombre de ceux qui nous ont tant vanté les mérites du 2013 nous diront l'an prochain, pour peu que 2014 soit de qualité : Ouf, on est tout de même bien contents d'être passés à autre chose ! » Effectivement, ce fut le cas bien souvent vérifié l'année d'après. Là, cette fois, les raisons sont multiples de passer l'encensoir.
Vendredi matin, « opération Bégadan ».
Votre mission, si vous l'acceptez, consiste, après avoir quitté Bordeaux Lac et le confort de son parc hôtelier, à rejoindre le nord du Médoc, que ceux du sud appellent le Bas-Médoc pour la seule et excellente raison qu'il est situé en haut. Pour ce faire, il faut emprunter la route dite du chemin de Labarde, puis la route dite des châteaux et, passé Saint-Julien, tourner à gauche pour rejoindre la route dite « la quatre-voies », qui la plupart du temps est à deux voies, et gagner Lesparre. Une fois là, c'est gagné. Après avoir bousillé les suspensions de la voiture de location sur une bonne cinquantaine de dos d'âne et de ralentisseurs de toutes sortes, le village de Bégadan est quasiment atteint. La France détenait le record de grandes surfaces et de ronds-points, désormais elle bat à plate couture tous les pays qui tentaient de prendre une première place mondiale en matière de ralentisseurs. Sans doute cela contribue-t-il à inverser la courbe du chômage, incessamment et sous peu.
La route serait agréable sans les différents obstacles que la vie, les dieux, Mercure, celui des voyageurs, ou une formidable mise en scène pour une caméra cachée ont semés çà et là. Ce n'est jamais simple de rouler dans le Médoc qui constitue la plus formidable réserve naturelle de vieux C15 Citroën diesel poussifs, puants et polluants, roulant au centre de la chaussée pour ne pas fatiguer leurs vieilles roues droites dans de possibles nids de poule.
Mais vendredi, c'était différent. Une sorte de jeu électronique où l'on doit éliminer les adversaires. Mais là, dans notre cas personnel, le combat se déroulait sans l'aide du puissant feu laser dont sont obligatoirement dotés les héros.
Nous avons comptabilisé pas moins de quatre « circulation alternée » avec feu rouge interminable, une déviation pour cause de route inondée (il pleut parfois beaucoup dans cette région au climat océanique, mais, si c'est à la veille des vendanges, il est malavisé d'en parler, voir le journal des primeurs 10), trois convois exceptionnels, un autocar dévié par une route inondée (voir parenthèse précédente) coincé par un camion-citerne dans un lacet d'une voie forestière, deux enjambeurs à la recherche de vignes lointaines… Sans compter quelques paires de joyeux nonagénaires qui n'ont pas oublié que c'est jour de marché mais qui, en revanche, ne se souviennent absolument pas que les automobiles d'aujourd'hui possèdent quatre et parfois même cinq vitesses, et bien évidemment nos habituels C15, espèces protégées ici.
Dis-moi tonton pourquoi tu tousses à propos du « Bordeaux bashing » (12) ?
Laurent Cisneros : Le vignoble bordelais vit une véritable période de transition. Bordeaux s'est construit autour des châteaux, des courtiers, du négoce, c'est un cercle vertueux… un système unique qui a beaucoup prouvé historiquement. Mais l'évolution est rapide et ce système a vieilli. Je suis là depuis six ans et je m'appuie sur l'historique, on ne peut pas tout renier ! Mais je pense que le gros problème de Bordeaux aujourd'hui, c'est que nous sommes trop déconnectés des consommateurs... On ne peut pas être aussi éloigné du consommateur final ! Ce n'est plus tenable. La bonne nouvelle, c'est que nous en sommes tous conscients, mais la question est : comment faire pour changer cette situation ? Par exemple, lorsque l'on fait des salons grand public, on voit de plus en plus de jeunes amateurs de vins qui nous disent : c'est vraiment très bon ! Mais, ensuite, ça ne se traduit pas dans l'acte d'achat.
Quelles peuvent être les solutions ?
Avant d'envisager les solutions, je pense qu'il faut tout mettre sur la table et repartir sur des bases saines. Il n'y a pas de sujets tabou. Par exemple, nous devons prendre part au débat actuel sur les pesticides et les produits phytosanitaires, c'est un vrai sujet de société ! Il faut savoir se remettre en cause, mais en faisant la part des choses.
Comment soigner les maux par les mots (13)
Abats : mot peu usité dans le Médoc, mais qui semble plus répandu dans les dialectes pratiqués sur la rive droite de la Garonne et de la Dordogne notamment autour de la charmante petite ville de Saint-Émilion. Abats d'eau résume la pluviométrie assez fournie qui aurait pénalisé leurs confrères médocains.
Bénéfique : très répandu cette année, cet adjectif permet de positiver le handicap. Exemple : « La pluie de début octobre a été finalement bénéfique, car elle a permis d'avoir des vins plus frais. »
Bio : ancien, adjectif qui désignait naguère une peuplade chaussée de sabots, aux mœurs dissolues, vivant sous le seuil de pauvreté et produisant des vins acres s'accordant à merveille avec le boulgour et son lait de soja. Citation : « Jamais sous nos climats nous ne pourrons produire en bio. Ici, nous ne sommes pas en Languedoc, monsieur… » Anonyme, tout début XXIe siècle.
Bio : moderne, adjectif désignant un producteur qui a saisi le sens de l'histoire bien avant que la mode ne s'empare du concept. Citation : « cela fait des années que nous travaillons plusieurs hectares en bio, et même en biodynamie, dans la partie du vignoble en haut-médoc. On pourrait vous le montrer,mais malheureusement, le chef de culture est parti avec le 4/4. » Anonyme, début XXIe siècle.
Équilibré : désigne un vin très fortement chargé en alcool, mais dont l'acidité et les tanins en gomment la sensation. Pour celui qui le consomme, le soir, espoir. Le lendemain matin, chagrin.
Pluie : chute d'eau qui ne mouille pas, ruisselle, et s'écoule chez le voisin.
Humide : période de précipitations que les anciens qualifiaient familièrement de «vaches qui pissent».
Grands cabernets (ou grands merlots) : désignent ces ceps qui, sur le champ de bataille, semblables aux grognards de Napoléon, ne reculent jamais, résistent face à l'agression solaire, méprisent les outrages des nuages chargés d'eau. On ne connaît pas d'inverse. Personne ne nous a présenté de petits cabernets ou des merlots nains.
« Mais depuis la fameuse soirée Cash Investigation, en février dernier sur les pesticides, comment dire… sa cote de popularité a nettement baissé du côté du vignoble [...)
Et si, finalement, Élise avait rendu un fier service à Bordeaux ? Car enfin, jusque-là, informer le consommateur sur les bonnes ou mauvaises pratiques souciait les acteurs du monde viticole autant que de savoir l'identité exacte du fondeur du vase de Soissons. Longtemps même il s'est dit et répété, chez les plus hautes instances techniques, que le bio c'était de la foutaise et qu'un pulvérisateur bien réglé figurait la meilleure réponse aux possibles interrogations du public. « Oui, mais qu'est-ce qu'on met dans le pulvérisateur bien réglé ? » « Non, mais, j't'en pose moi des questions ! » Seulement, quelques millions de téléspectateurs plus tard, « pulvé » bien réglé et va voir ailleurs si j'y suis, ne suffisent plus. Pétitions, reportages, témoignages, inquiétudes des parents d'élèves des écoles situées en bordure de vignobles, intervention préfectorale vigoureuse et voilà la viticulture de nouveau sur le banc des accusés. Et dans la nécessité de réfléchir à une réponse collective un peu plus affirmée qu'un haussement d'épaules ou la distribution gratuite d'eau bénite dans les cantines scolaires. »