Avis aux parigos-bobos L’Innomintato de Coletti c'est aussi pour les prolos® qui ont gagné au Loto !
J’adore les bulles quand elles sont du vin, c’est mon côté simplet. Comme j’ai de bons amis du côté du vin de pays de champagne, qui m’oublient un peu depuis qu’ils sont devenus des stars, et du côté des roturiers du crémant, je peux donc écrire que j’ai en ai un peu ras la coupe du marketing bétonné des maisons champenoises de toute obédience.
Arrogance qui pourrait se révéler à terme préjudiciable à leur beau modèle économique. Le coup de semonce de la crise de 2008 ne semble pas les avoir vaccinés, produit normalisé, lissé, sans aspérité proposé sur les murs de la GD à des prix qui me laissent rêveurs.
Même si la recette est éprouvée depuis des décennies comme le disait mon grand-père « ça durera moins longtemps que les contributions indirectes », car les temps changent et sous le long fleuve tranquille des effervescents de luxe se glissent des petites bulles naturistes bien agréables.
S’ils veulent camper sur leurs certitudes après tout c’est leur problème pas le mien.
Je pratique allègrement l’extension du domaine des bulles en allant fouiner du côté de l’Italie où je suis tombé amoureux fou de Coletti.
Tout ça c’est la faute des cantinières d’altitude du Lapin Blanc qui se fournissent en doses de Coletti auprès du dealer de vin, un certain Antoine Gruner sis dans les marches de l’Est.
Ce gars-là y fait tout pour que je succombe à la tentation en flattant mes bas instincts de traître à la classe ouvrière de nos pères.
Son dernier coup en date c’est de mettre sous le nez son Innomintato de Coletti dont il me certifie qu'il est aussi bon pour les prolos®
Vous aurez remarqué que ce dealer, vu mon addiction, a sitôt déposé la marque «L’Innomintato de Coletti c'est aussi pour les prolos® »
Savent compter les vino-alternos alors que, pauvre de moi, je ne sais que conter et enfourcher mon vélo pour combler mon manque en filant chez le grand aveyronnais du Lieu du Vin acheter ma dose d’ Innomintato de Coletti.
Arrivé à bon port je tombe sur deux jolies jeunes femmes qui tiennent en lieu et place du grand Philippe la machine à dealer les doses d’Innomintato.
Pour vous mettre au parfum de qui est Massimo Coletti je n’ai pas trouvé mieux que le sieur Patrick Böttcher maître-es-vin nature d’Italie.
« Un œnologue, vrai de vrai, que ce Massimo, italien de surcroit, et un œnologue qui tient un Wine Bar, ce n’est déjà pas commun, mais là où la chose devient plus palpitante, c’est quand, dès la première visite, le bonhomme dégoupille quelques bouteilles de Prosecco en susurrant… voilà, ceci est mon vin.
D’autant encore plus palpitante que le liquide dans les verres ressemble à tout sauf à l’idée que nous avons tous du Prosecco… celui-ci est trouble, enfin légèrement trouble, et surtout il est sec, très sec.
Et là Massimo, reprend la parole : « Ça vous étonne, n’est-ce-pas ? Pourtant c’est ainsi que faisaient nos ancêtres avant l’internationalisation des vins. Et chez nous, chez Coletti, on veut retrouver cette tradition par tous les moyens ».
Et même si le domaine, vu sa jeunesse, ne fait pas encore partie de ces mouvements des Vini Naturali d’Italia, même si aucun certificat bio ou autre n’est actuellement revendiqué, cette seule volonté de retrouver les vins artisanaux du passé, ce goût naturellement original, cela suffit largement à capter toute mon attention et la vôtre j’espère. »
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L’INNOMINATO 2014
Rosé refermented in bottle sparkling
Grape:
80% Manzoni 13.0.25 (cross between Raboso and Muscat of Hamburg )
20% Manzoni 6.0.13 (cross between Riesling and Pinot blanc)
Areas of origin of the grapes :
Old cru Martinon, San Fior ( TV )
Height of the grape :
57 m above sea level
Soil type:
Mix of clay soil with peebles
Climate:
tempered with cold winters and hot as well as humid summers
Average rainfall :
1000 millimeters with heaviest fall in June and November, lightest in January and August
Growing and pruning method:
Guyot
Density:
3600 plants/hectare
Production:
maximum 7000kg /hectare
Harvest:
from 20 to 30 september
Winemaking :
selection in the vineyard and manual harvest , de-stemming and soft pressing for the white
Manzoni for a period of 4 hours, while the Manzoni Rosé is macerated with the skins for
5/6 days . Fermentation occurs naturally with indigenous yeasts in stainless steel tanks,
without the addition of chemical additives. Ageing with surlies until the end of March.
Second fermentation takes place in the bottle and at least 18 months of aging in bottle.
No degorgement
Analytical data:
Alcohol 12% vol
Sugar 0 gr/lt
Total Acidity 9 gr/lt
Pressure 4 bar
Sensory characteristics:
Aspect :
Raspberry pink color with deep red reflections, fine perlage with slight turbidity given by naturally occurring deposit in the bottom of the bottle
Perfumes
Elegant scent of yellow peach, carmin rose, red berries and pink grapefruit peel
Taste
Dry, creamy bubbles with structure. Good fullness and length, closely mirroring the scent
Serving suggestions:
Excellent as an aperitif, and is best accompanied with dishes based on fish and shellfish, even raw. Great with a risotto with scallops and a hint of saffron.