Dans le boboland parisien les petits producteurs ont la cote, ils touchent au cœur celles et ceux qui comme moi n’ont pas été nourri au lait cru du pépé Louis, au beurre de la tante Valentine, aux poulets de la mémé Marie et au colin au beurre blanc de maman.
Certains chantres des petits producteursqui vivent sur la bête, en arpentant les temples de la bonne bouffe, exploitent le filon en se faisant sponsoriser à l'occasion de leur raout par les géants : les producteurs de lait de Danone vous disent merci pour ce moment. Moi je n’y mets pas les pieds...
Moi aussi j’ai mes petits producteurs : Mille et une production
C’est une société française de productions de films de longs métrages pour le cinéma. Créée en 1998, elle est dirigée par trois producteurs associés : Anne-Cécile Berthomeau, Edouard Mauriat et Farès Ladjimi.
Ils ont produit 16 fictions et 5 documentaires et notamment : «Le cauchemar de Darwin», «Je veux voir», «Le plaisir de chanter», «Nos héros sont morts ce soir», «Les chèvres de ma mère».
Le mercredi 24 février sortira dans cinquante puis dans deux cents salles le documentaire « Merci patron ! » de François Ruffin.
Merci patron ! ou comment un couple de chômeurs et un journaliste ont piégé Bernard Arnault
Mais Bernard Arnault, le héros, pourrait riposter en ayant recours à un référé pour contrarier sa sortie.
Europe 1 : La direction décommande un invité de Frédéric Taddeï
Le réalisateur du film Merci patron ! ridiculisant Bernard Arnault devait participer mardi prochain à l'émission de Frédéric Taddeï, "Europe 1 social Club".
L’histoire :
« Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison.
C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne sœur rouge, de la déléguée CGT, et d’ex‑vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l’emporter contre un Goliath milliardaire ?
Du suspense, de l’émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront‑ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l’homme le plus riche de France ? »
Si vous souhaitez connaître l’histoire de la saga de Bernard Arnault commencée avec les frères Willot lisez cette chronique :
Il s’appelle Bernard Arnault (…) Un Français, qui a quitté l’Hexagone pour les États-Unis lors de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 (…) Personne ne le connaît ou presque. Son père possède une entreprise, Férinel, qui construit des résidences secondaires. Il est originaire du Nord de la France et polytechnicien » Il est né le 5 mars 1949 près de Roubaix. Son père, entrepreneur en bâtiment, a créé une entreprise moyenne mais prospère, qui se spécialise dans les appartements de tourisme avec un slogan « Férinel, propriétaire à la mer ». Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il en devient le directeur général en 1977 avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. « L’homme est ambitieux. Outre-Atlantique, il a tenté sa chance en réalisant quelques opérations immobilières mais sans grand succès. »
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Si vous souhaitez soutenir les petits producteurs allez au cinéma voir « Merci Patron» qui sort demain près de chez vous.
Merci pour eux !
"Merci patron", le docu qui titille Bernard Arnault : "J'ai bien senti que le sujet dérangeait"
INTERVIEW - François Ruffin, journaliste et réalisateur du film "Merci Patron !", privé, dans un premier temps, de promotion sur Europe 1, a répondu à nos questions. Il dénonce les méthodes de LVMH pour censurer la sortie du film.
Aux projections presse, j'ai bien senti que le sujet dérangeait. Un journaliste du Parisien est venu voir mon attachée de presse pour lui dire qu'il adorait le film mais qu'il n'écrirait pas une ligne dessus. Pareil pour la journaliste des Echos qui a vu le film (les deux titres sont détenus par le groupe LVMH, ndlr). Déjà à la production du film, le CNC (Centre national du cinéma) nous a refusé tous les financements. Et alors qu'on devait avoir un partenariat avec une association caritative, elle s'est retirée en raison de ses liens avec LVMH.
41 salles joueront le film tous les jours du 24/02 au 1er mars :
Amiens (Ciné Saint-Leu)
Angers (400 coups)
Annecy (4 Nemours)
Avignon (Utopia)
Bayonne (Atalante)
Bordeaux (Utopia Saint-Siméon)
Caen (Lux)
Chambéry (Astrée)
Clermont-Ferrand (Rio)
Colmar (Colisée)
Dijon (Eldorado)
Fontenay-sous-Bois (Kosmos)
Grenoble (Club)
Le Mans (Cinéastes)
Lille (Métropole)
Lyon (CNP Bellecour)
Marseille (César)
Metz Caméo (Ariel)
Montbéliard (Colisée Concorde)
Montpellier (Diagonal Capitole)
Montreuil (Méliès)
Nancy (Caméo Saint-Sébastien)
Nantes (Concorde)
Nice (Mercury)
Paris (La Bastille)
Paris (Espace Saint-Michel)
Paris (Gaumont Opéra)
Paris (Louxor)
Paris (MK2 Beaubourg)
Paris (Sept Parnassiens)
Perpignan (Castillet)
Poitiers (TAP Castille)
Rennes (Ciné TNB)
Saint-Claude (Maison du Peuple)
Saint-Etienne (Méliès)
Saint-Ouen-l'Aumône (Utopia)
Strasbourg (Star)
Toulouse (Utopia)
Tournefeuille (Utopia)
Valence (Navire)