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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 08:00
CHAP.15 opération Chartrons « Si nous acceptions le paquet neutre, dans 6 mois on vous proposera la bouteille de vin neutre, et c'en sera fini de nos appellations, c'en sera fini de nos terroirs» du grand Sarko

« Ne tombe pas amoureux d’une femme qui lit, d’une femme qui ressent trop, d’une femme qui écrit…

 

Ne tombe pas amoureux d’une femme cultivée, magicienne, délirante, folle.

 

Ne tombe pas amoureux d’une femme qui pense, qui sait ce qu’elle sait et qui, en plus, sait voler ; une femme sûre d’elle-même.

 

Ne tombe pas amoureux d’une femme qui rit ou qui pleure en faisant l’amour, qui sait convertir sa chair en esprit ; et encore moins d’une qui aime la poésie (celles-là sont les plus dangereuses), ou qui s’attarde une demie heure en fixant un tableau, ou qui ne sait pas comment vivre sans musique.

 

Ne tombe pas amoureux d’une femme qui s’intéresse à la politique, qui soit rebelle et qui a le vertige devant l'immense horreur des injustices. Une qui aime les jeux de foot et de baseball et qui n’aime absolument pas regarder la télévision. Ni d’une femme qui est belle peu importe les traits de son visage ou les caractéristiques de son corps.

 

Ne tombe pas amoureux d’une femme intense, ludique, lucide et irrévérencieuse.

 

Tu ne veux pas tomber amoureux d’une femme de la sorte. Car, si d’aventure tu tombes amoureux d’une femme pareille, qu’elle reste ou pas avec toi, qu’elle t’aime ou pas, d’elle, d’une telle femme, JAMAIS on n’en revient. »

 

Martha Rivera-Garrido

 

 

Avec Sarkozy ce n’est même plus de la démagogie c’est le degré extrême de la bêtise et du mépris du citoyen.

 

« Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois on vous proposera la bouteille de vin neutre, et c'en sera fini de nos appellations, c'en sera fini de nos terroirs, c'en sera fini de la défense de nos savoir-faire. Vous aurez demain des intégristes qui vous demanderaient la bouteille neutre. Puis le fromage neutre »

 

Et pendant ce temps-là, après avoir grimpé les 120 marches de la butte, dans le pub de Montmartre où se sont rassemblés plus de 300 de ses jeunes supporteurs, Alain Juppé a tombé la veste, retroussé ses manches à petits carreaux bleu blanc et rouge. Sur le tube de Macklemore & Ryan Lewis « Can’t Hold Us », les militants, verres de bière à la main, se ­déchaînent et crient à tue-tête : « Juppé pré-si-dent. » Installées au fond de ce bar irlandais, sa femme, Isabelle, en jean et chemise écossaise, et sa fille, Clara, née il y a un peu plus de vingt ans, à l’époque où Juppé était Premier ministre. C’est la deuxième fois, depuis le début de l’année, que la discrète épouse du maire de Bordeaux apparaît dans cette campagne. Dans les premiers jours de janvier, elle avait assisté à l’inauguration du QG de campagne. Cette fois, elle s’est impliquée dans l’organisation de la soirée. « Cela m’intéresse. Et, pour les jeunes, c’est normal de donner un coup de main »

 

 

« Quatre jours plus tôt, dans le TGV qui l’emmène à Calais, Alain Juppé confie qu’il vient justement de recevoir le livre du patron des Républicains. La dédicace : « Avec ma très réelle amitié, Nicolas Sarkozy. » Le maire de Bordeaux sourit. « Je termine celui de Copé et, après, je lirai celui de Nicolas », assure-t-il, tout en expliquant qu’il préfère de loin, pour s’endormir, les romans policiers. L’ancien président de la République a-t-il eu raison de faire son autocritique ? « Les gens ­aiment ça. Je l’ai moi-même faite, et plusieurs fois. Encore en septembre dernier, j’ai fait mon mea culpa devant un congrès des médecins réunis à La Baule. Il [Nicolas Sarkozy] tente de purger son passé et croit qu’il va rebondir. Il sait faire. Je vois bien qu’il mélange miel et fiel. Franchement, je ne suis pas sûr que son bouquin change radicalement les choses. […] Le rejet de Sarkozy est très fort chez les parlementaires, 90 % d’entre eux ne veulent plus en entendre parler », assène un Juppé plus confiant – trop ? – que jamais. « Sans forfanterie, je sens à mon égard un petit mouvement d’adhésion. Maintenant, c’est mon job de créer cet enthousiasme, de passer d’une élection par défaut à un vote d’adhésion. »

 

Et pendant ce temps-là Michel Onfray fait à nouveau parler de lui. Sa cure de silence médiatique souffre de nombreuses exceptions, surtout lorsqu’il s’agit de promouvoir l’un de ses livres, Penser l'islam en France, en Italie. Le voilà de retour dans un entretien au quotidien Corriere della sera, mercredi 3 février – journal qui édite par ailleurs son ouvrage en Italie.

 

« L’islam manifeste ce que Nietzsche appelle 'une grande santé' : il dispose de jeunes soldats prêts à mourir pour lui. Quel occidental est prêt à mourir pour les valeurs de notre civilisation : le supermarché et la vente en ligne, le consumérisme trivial et le narcissisme égotiste, l’hédonisme trivial et la trottinette pour adultes ? »

 

« La diplomatie ne saurait fonctionner qu’avec des Etats amis, moralement impeccables et inconnus d’Amnesty International. Il faut dîner en compagnie du diable avec une grande cuillère. »

 

Il regrette que la France ne prenne pas l'initiative d'une conférence mondiale pour la paix, sans préciser davantage les contours de sa mission éventuelle. « Mais je n’y crois pas. François Hollande n’a aucun charisme international et il n’a pour seule perspective que d’être réélu, or, la testostérone du chef de guerre est hélas un argument électoral. »

 

Il s'en prend aux hommages rendus aux victimes des attentats, place de la République à Paris : « Déposer des peluches au pied de la statue de la République est la seule manifestation d’intelligence autorisée par le pouvoir d’Etat soutenu par le pouvoir médiatique. »

 

Et pendant ce temps-là Longueurs&Pointes se prévaut d’un titre d’ingénieur agronome alors qu’elle n’a dû qu’à son classement de sortie de l’X d’être intégrée à l’ENGREF.

 

NKM-La France Droite ‏@LaFrancedroite 2 hil y a 2 heures

.@nk_m dans @OuestFrance "Je suis ingénieure agronome vous savez, une spécialité plutôt rare chez les politiques"

 

Les grandes écoles, leurs prépas, leurs concours, leurs rangs de sortie :

 

« La compétition frontale, un jour donné et à une heure précise, a son sens dans le cyclisme ou l’athlétisme. Elle n’en a aucun dans l’enseignement supérieur. Elle réintroduit un enjeu scolaire qui n’a pas sa place. Les études supérieures doivent être dures, sélectives au long d’un apprentissage programmé aujourd’hui sur cinq années, ouvertes sur un grand nombre de facultés et, pour ceux qui en sentent la motivation, se poursuit sur une thèse qui devrait toujours être financée.

Concours, classes préparatoires, grandes écoles, classement de sortie sont des scories d’un ordre ancien, périmé, nocif. La France est entre les mains de cette engeance arrogante. Tous et toutes sont sortis de cette colonne de distillation où la bande tournante combine CPGE, concours, classement de sortie, "grandes écoles". De l’Élysée à Areva, on voit le résultat. Et si on essayait autre chose ? Qu’a-t-on vraiment à perdre ? »

 

 

Comment rétablir la confiance dans les médias ?

 

« L’intérêt des Français pour l’information reste élevé tout comme leur exigence à l’égard des journalistes et des médias. L’année 2015, marquée par une profonde refonte du secteur, a accru le sentiment d’un manque d’indépendance des professionnels de l’information. Si la confiance envers la télévision, la radio et la presse écrite se maintient, la crédibilité d’Internet baisse.

 

Il y a un an, lorsque l’institut TNS Sofres avait, pour La Croix, sondé les Français sur leur confiance dans les médias, des Français, nombreux, brandissaient des crayons place de la République, les journaux s’arrachaient dans les kiosques, les audiences des radios et télévisions s’envolaient.

 

La rédaction de Charlie Hebdo venait d’être prise pour cible par des terroristes. Tuer des journalistes, c’était s’en prendre à la liberté d’expression, un socle de la démocratie. Les résultats de notre Baromètre (intérêt record pour l’information, crédibilité des médias en hausse, moindre défiance envers les journalistes…) reflétaient alors ce besoin évident d’union nationale, qui se révéla éphémère. »

 

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P
"Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste." - Charles Baudelaire -
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