Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 08:00
En dévers et contre tout (17) pour écrire léger sur la Toile suffit-il d’être creux ?
En dévers et contre tout (17) pour écrire léger sur la Toile suffit-il d’être creux ?

« C’est du lourd » est l’une des expressions qu’affectionnent les fondus des réseaux sociaux pour qualifier l'une de leur production, ou celle de quelqu’un dont il assurent la promotion, qui va ravager la Toile, une vraie boucherie quoi.

 

Mais quel est donc le poids des mots ?

 

Léger comme une plume, lourd comme le plomb, faut-il en faire des tonnes pour émerger du flux continu de la Toile ou au contraire se la jouer léger ?

 

Je ne sais, et pour dire le vrai ce n’est pas ma préoccupation première, mais ce que je sais c’est que l’épais, sous la chape commode du second degré, règne en maître et que le creux, le vide, n’est pas le passeport de la légèreté.

 

Celle-ci me semble le meilleur antidote à l’esprit de sérieux qui, souvent, tente de masquer l’indigence ou le pompeux des propos dit d’experts. Certains écrivent fort bien, ont du style, maîtrisent bien la grammaire et l’orthographe, mais après passage au tamis de la lecture, je me dis : qu’est-ce que j’en retiens ?

 

Des scories !

 

Exercice bien difficile que celui de la légèreté qui ne peut se réduire au seul humour surtout lorsque celui-ci s’exerce exclusivement sur le dos des autres.

 

Trouver la bonne distance, ne pas se prendre au sérieux tout en recherchant la pertinence avec une dose d’impertinence, tel est le défi.

 

« Donner à penser » comme me l’écrivait Éric Fottorino c’est laisser de l’espace à ses lecteurs, ne pas leur asséner du prêt-à-penser, s’exposer aussi, c’est-à-dire éviter de se draper dans des postures tout à son avantage, assumer son histoire.

 

Et c’est là où le bât blesse trop souvent sur les réseaux sociaux où, hormis les signatures connues et reconnues, certains se gardent de bien de révéler leur biographie complète, certifiée, sans trous ni oublis commodes.

 

Mais qui êtes-vous donc vous pour nous faire la morale, nous rabrouer, se moquer ?

 

Êtes-vous un chevalier si blanc pour taper à bras raccourci sur tout ce qui ne trouve pas grâce à vos yeux ?

 

Votre parcours personnel est-il tellement irréprochable pour que vous vous permettiez de remettre « certaines catégories de personnel », comme on dit lors des grèves du Service Public, à leur place ?

 

Comment êtes-vous dans la vie que l’on vit ?

 

Très souvent je ne sais, mais parfois je sais et je me tais.

 

Alors, pourriez-vous, pendant un instant, en prendre de la graine ?

 

« Vos gueules les mouettes ! »

 

Ça me rappelle les mouflons chiants au restaurant, une calamité certes, et les vôtres comment les élevez-vous ?

 

Dites-le-moi !

 

Ça m’intéresse, je suis vieux jeu même si je suis un ancien 60 huitard, permissif et tout et tout, je crois à la valeur de l’exemplarité. J’ai 3 petits-enfants…

 

Additif autorisé : l'actualité m'a fait commettre ce matin une charge contre l'INAO...Q. Je me permets de demander à mes collégues blogueurs, dit influents, d'aller au-delà d'une chronique circonstancielle et de se mobiliser pour mettre la pression médiatique sur l'INAO...Q. Ne rien lâcher. En clair les faire chier. Je puis vous assurer que ça va les emmerder. 

 

Comme me l'écrit Jules Tourmeau, grande figure de l'INAO :

 

 Bonjour Jacques,

Loin de moi l'idée de cracher dans la soupe, mais de qui parles tu??, de quel INAO?, il n'y a plus d'INAO! c'est l'INOQ, ce machin, complice des règlements communautaires qui a transformé l'acte volontaire défini par le décret-loi de 1935 en obligations nées d'une règlementation de contrôle, réductrice, certificatrice et assassine, inhibant toute initiative. 
Messieurs les vrais producteurs d'AOC, réveillez vous et RE crééz un vrai CN des AOC, avant que le terme AOC ou AOP disparaisse du vocabulaire.

Partager cet article
Repost0

commentaires

O
Bonjour Jacques, <br /> <br /> En plein dans le mille. Rien à rajouter. <br /> <br /> De retour sur le continent ? <br /> <br /> Bonne fin de semaine.
Répondre
J
je pars demain
P
Alors Taulier, on s'immisce dans la vie privée ? On joue l'inquisiteur ? Mais puisque tu le demandes et que tu sais la mouche du coche sans pudeur, voila ma réponse.<br /> Un mouflet cela se respecte . Ma mère faisant 500 km pour voir son premier petit fils voulu, à peine à la maison aller dans la chambre ou bébé dormait. Stop ! biberon dans 1 heure. On ne trouble pas son sommeil.On patiente.<br /> Pas de mouflet au restaurant avant qu'il ne sache se tenir . Procréer ou bambocher, il faut choisir. Et nous restions à la maison ou remercions belle maman de garder bébé avec beaucoup de gentillesse et pas seulement en raison de motifs sérieux et impératifs ( dentiste ou autre )<br /> Mais comme disait un ami anglais : Autrefois j'avais des principes, aujourd'hui j'ai des enfants.<br /> <br /> Pour l'INAO Q une idée que mes faibles moyens informatiques ne me permet pas de mettre en pratique : Une pétition en ligne sur Avaaz ou autre site adéquat ? L'idée est en l'air la reprend qui veut...
Répondre
J
mon message était ciblé pour qui fait la morale aux autres sans se l'appliquer à lui-même... c'est tout...

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents