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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 07:00
CHAP.15 opération Chartrons« Les autres nations font face à des scandales. Les Français, eux, font face à des affaires ».

Dans mes rêves les plus fous, je l’imaginais jalouse, et Dieu sait qu’elle pouvait l’être la belle, jalouse de moi bien sûr ; mais comment pourrait-elle l’être puisque je suis incapable de jeter le plus petit regard sur une autre qu’elle et qu’elle suit un autre chemin que le mien. Rien que de plus normal et c’est moi qui le suis, jaloux. Et ce jeune colombien qui la draguait sans vergogne, sourire, ne rien en laisser paraître. C’était elle, et elle seule, qui comptait, j’enterrais mes mots. Dans ce café des berges du bassin, face à Milou toujours au mouillage, pour faire diversion je me disais que j’aimais même ses cicatrices, les visibles, celles de ses chutes de vélo, pour les autres, celles de la vie, je ne les cernais qu’au détour d’un mot, d’une phrase. La toucher. « Tout ce qui te touche fait partie de moi. » confiait la belle Jacqueline Bisset à Steve Mac Queen dans Bullitt. Au petit déjeuner, les longues jambes de Jacqueline Bisset émergeant de sa veste de pyjama bleu ciel, comme celles d’Émilie. Et si je l’avais croisé lorsqu’elle était à l’Université, ses 20 ans, ma cinquantaine, m’aurait-elle seulement remarqué ? Moi, oui, je l’aurais pris d’assaut, enlevé. Et le petit coupé Porsche jaune de Jacqueline Bisset, toujours dans Bullitt aurait plu à Émilie. Face à elle, tout se mêlait, en la couchant sur mes lignes, je faisais d’elle le personnage de ce roman que j’écrivais dans la douleur. Plus de barrières, plus d’interdits «Tout commence aujourd’hui… » répondait Steve Mac Queen face aux angoisses de la belle et tendre Jacqueline Bisset. Oui, tout commençait aujourd’hui… Je la regardais rouler nos petites cigarettes et ça suffisait à mon bonheur.

 

Un sms m’annonçait que le livre de Philippe Short « François Mitterrand » Portrait d’un ambigu, que j’avais commandé dimanche, venait d’arriver à l’Écume des Pages et je filais le récupérer. L’auteur dans son prologue annonce la couleur « Les autres nations font face à des scandales. Les Français, eux, font face à des affaires » et dans ses remerciements il remercie le ciel de l’avoir envoyé en France sous la présidence de François Mitterrand. Comme je le comprends moi, l’homme de l’ombre, qui a passé sa vie à se glisser dans les plis. Souvenir d’André Rousselet, premier directeur de cabinet du nouveau Président de mai 81, « dont les récits tendres et ironiques et lucides sur son ami, François Mitterrand » ont été précieux pour Philippe Short. « Grâce à lui, Anne Pingeot accepta de mettre sa discrétion légendaire de côté pour me parler de l’homme avec qui elle partagea pendant plus de trente ans un amour extraordinaire et courageux. Elle fut « l’héroïne d’un film que personne ne verra jamais », selon les mots de leur fille, Mazarine. »

 

L’héroïne, mon héroïne, je la couvais du regard avant de m’embarquer dans la grande aventure de l’écriture…

 

Là était l’essentiel et, chaque qui jour qui passait me renforçait dans mon désintérêt du flux continu de l’actualité. Sa médiocrité autrefois m’exaspérait, maintenant elle m’indifférait. Pourtant, bon petit soldat je me forçais à rassembler ma petite équipe qui fut toute heureuse de me retrouver. Pendant tout le temps où je les avais laissés à eux-mêmes ils avaient bien bossé. Ils me balancèrent un gros paquet de notes que je lus avec attention. L’imagination était au pouvoir et Ducourtioux tenait le pompon : il proposait, face aux RÉPUBLICAINS de l’Iznogoud de l’UMP, de lancer le mouvement des PUBLICAINS. Suivait une petite notule :

 

« Au temps de Jésus, en Palestine, les dirigeants romains vendaient à gros prix les postes de collecteurs d'impôts à certains notables juifs. Ces intermédiaires entre l'empereur et le peuple juif engageaient à leur tour des subalternes pour faire le travail à leur place. Ces derniers se trouvaient donc en relation avec le public (d'où leur nom de publicains). Dans le Nouveau Testament, le Publicain est donc le plus petit subalterne juif qui veillait à collecter les impôts directement des mains des citoyens. Il était l'agent de la perception des impôts. Le peuple méprisait profondément ces collecteurs d'impôts. Cette haine des petites gens à leur égard reposait sur le fait qu'ils imposaient souvent des montants excessifs. Les Publicains apparaissent alors comme des fraudeurs qui s'enrichissaient aux dépens des contribuables. De plus, leur collaboration avec l'occupant romain n'aidait pas à leur attirer la sympathie de la population. »

 

Je le félicitai pour son érudition mais nous nous devions pour l’heure de nous reconcentrer sur l’objet de notre opération Chartrons. Deux messages essentiels :

 

1- Juppé battrait largement Sarkozy au 2nd tour de la primaire UMP et ferait un meilleur score de premier tour face à la Le Pen et l’étrillerait au second tour. 

 

« Alain Juppé battrait Nicolas Sarkozy (55-45%) au second tour de la primaire UMP de 2016, même si l'ancien président reste le favori des sympathisants de son parti, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié dimanche dernier »

 

« Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche, avec autant de candidats qu'en 2012, Marine Le Pen obtiendrait 30%, Nicolas Sarkozy 25% et François Hollande 17%. Si M. Juppé est candidat, il arriverait en tête avec 34%, devant Marine Le Pen 31% et François Hollande 16%.

 

En cas de second tour Juppé-Le Pen, le maire de Bordeaux l'emporterait avec 67% contre 33% pour la présidente du FN. M. Sarkozy gagnerait lui avec 59% des voix, contre 41% pour Mme Le Pen. M. Sarkozy l'emporterait aussi face à M. Hollande, à 58% contre 42%. M. Juppé obtiendrait lui 71%, contre 29% pour l'actuel chef de l'Etat.

»

2- François Fillon en période décès 

 

« François Fillon serait mort. A l’UMP, ceux qui posent ce diagnostic définitif ne cachent pas leur satisfaction. C’est le cas des sarkozystes, bien sûr, mais aussi des quadras ambitieux, pas fâchés de voir un indéboulonnable baron de la droite sortir enfin du paysage. Dans les sondages, il n’existe plus. Selon le dernier en date (Odoxa pour le Parisien), pas plus de 5% des sympathisants de droite auraient l’intention de voter pour lui à la primaire qui départagera les candidats de droite à l’élection présidentielle en novembre 2016. Le voilà relégué à des années-lumière du duo Juppé-Sarkozy et très loin derrière le vrai troisième homme, Bruno Le Maire. Les fillonistes veulent croire que cette dégringolade inouïe n’est qu’un accident de parcours, un tragique malentendu qui finira par être levé dans les prochains mois. »

 

Et rappelez-vous Sarkozy dorlote ses adversaires... pour mieux les étouffer…

 

Juppé a le cuir plus dur que Balladur…

CHAP.15 opération Chartrons« Les autres nations font face à des scandales. Les Français, eux, font face à des affaires ».
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commentaires

P
Y aurait y pas comme une erreur ? ou alors on nous a changé le nabot ! Ne v'l'a t y pas qu'il révèle sa vraie nature et s'affiche ouvertement comme le président des Ripoux-blicains !
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