Je suis très à l’aise face à tout le ramdam fait en ce moment autour de la loi santé de Marisol Touraine car je me suis toujours battu contre la politique de harcèlement de l’ANPAA visant à ce que les juges fabriquent un arsenal jurisprudentiel pour faire de la loi Évin le meilleur bouc-émissaire de la petite sphère des gens du vin.
Sur Face de Bouc, tout y passe, y compris le recyclage d’un vieil article de la RVF daté de 2013 qui permet aux fronts bas, même des gars qui revendiquent le titre de journalistes, de raconter tout et n’importe quoi. Ça plaît beaucoup, surtout de tirer sur l’ambulance gouvernementale qui n’est déjà pas au mieux de sa forme.
Rappelons à tout ce petit monde incapable de suivre le contenu réel de ce dossier, d’en saisir les tenants et les aboutissants, de mesurer les rapports de force, que Claude Évin, au nom prédestiné, fut le père d’une loi dont la lettre était le fruit de la plume de Claude Got et de ses 2 compères professeurs de cancérologie, dans la stricte lignée de ses prédécesseurs au Ministère de la Santé : Simone Veil, Jacques Barrot, Michèle Barzach… rien que d’affreux socialo-communistes.
Alors, comme j’en ai ras la coupe de lire tant d’approximations, j’ai une proposition simple : abrogeons la fameuse loi Évin ! Ouvrons grandes les vannes ! Libéralisons, comme pour les quotas laitiers, et que les « meilleurs gagnent » si je puis m’exprimer ainsi.
Bonne journée à tous et ne venez pas vous plaindre des affreux, sales et méchants qui ont plein de pognon pour vous abreuver de publicité à la télé. Oui, oui, la loi Évin c’est pour la pub pas pour les petits chroniqueurs à deux balles comme moi qui, depuis des mois et des mois, pondent sur le Net sans tomber sous les foudres des juges.
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