Du fin fond de notre Vendée, avec un nom et un prénom pareil, nous le croyions italien, ce qu’il était fils de mineur, mais la radio nous disait qu’il était belge puisqu’il vivait à Jemmapes, alors nous nous contentions de fredonner Tombe la Neige tout en essayant d’emballer la fille que nous venions d’inviter à danser. Ma mère, fan de Luis Mariano, le trouvait beau. Adamo né, en 1943, c’est comme l’a si bien dit le Grand Jacques, belge pur sucre, un « tendre jardinier de l’amour », de nos amours adolescentes. Alors, foin des lazzis des pourfendeurs de variétés ce dimanche un petit coup de projecteur sur ce gentil « roucouleur » équivaut à un beau bras d’honneur.
Pour en rajouter une couche, certes j’ai aimé l’Adamo de mes années de première volupté mais, la mâturité venue, j’ai même pleuré tellement j’étais bouleversifié en écoutant Arno chanter Les filles du bord de mer. Et puis, cerise sur le gâteau, en 2003 Adamo a sorti l'album Zanzibar avec la collaboration du même Arno, son poteau... (écoutez la vidéo du live d'Arno Les filles du bord de mer c'est 5 minutes 55 secondes de jouissance intégrale). En bonus et en audio, mon leitmotiv Je voudrais mourir dans tes bras...