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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 00:09

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Ma chronique du jour cadre bien avec mon choix.

 

Choisir !

 

Après plusieurs va-et-vient entre 3 présentations je reviens à mon choix initial.

 

Pourquoi ?

 

Tout simplement parce que mon hébergeur ne m’offre qu’un choix très limité dans la présentation épurée que je souhaitais donner à mon blog : noir, un violet tirant sur le rose et un bleu bien pâlichon. Rien qui ne me satisfaisait vraiment.


Mes chroniques comme les livres et les journaux seront donc en noir et blanc pour quelque temps. Le temps de bâtir un site original dégagé des contraintes graphiques que m’impose Overblog mon hébergeur.

 

J’y travaille.

 

Ce sera pour le début de l’année 2014.


En attendant je m’en tiendrai à mon choix dominical, certes un peu strict, privilégiant votre confort de lecture.


Pour les abonnés, hormis ma tronche de cake, c’est la chronique en prise directe : titre puis texte.


Pour ceux qui entrent par www.berthomeau.com c’est le même portail qu’auparavant en allégé.


Reste les photos de ma tronche de cake, 3 photos de Ludovic Carème, un grand photographe www.ludoviccareme.com, qui font un tabac sur Facebook. Je les ai exhumées d’un carton dimanche après-midi et j’ai eu envie de les mettre en ligne. Photos d’auteur, deux heures de shooting, vous faites ce que l’on vous dit de faire. Je les trouve intéressantes, presque dix ans déjà. Elles seront là elles aussi pour un temps. Combien de temps ? Je ne sais. Et qu’on ne vienne pas me reprocher de ne pas aimer les couleurs ou je sors mes chèches 


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Avis aux petites louves et petits loups de partout, mais surtout les parigotes et goths affublés du doux nom de bobos, le charbon dont vous n’avez pas connu les poêles dans les salles de vos écoles maternelles ce n’était pas que dans le Nord-Pas-de-Calais.


Y’en avait même dans l’Aveyron : allez sur Google Maps voir où c’est. Les Houillères et Fonderies de l'Aveyron, créées en 1826 par le duc Decazes (1780-1860), qui avait hérité des mines, allait faire d’un village-rue un grand centre métallurgique qui prit le nom, au début de la Monarchie de Juillet en 1835, de Decazeville. Au début du XXe siècle 9000 travailleurs y produisaient 1 million de tonne de fonte. Le déclin des industries minières, commencé dans les années 70,  frappa Decazeville qui vit sa dernière mine fermer en juin 2001. Ce bassin minier connu une grande grève qui vit 1 500 mineurs rester 66 jours au fond de la mine entre le 23 décembre 1961 et le 26 février 1962. C’était au temps du Général et ne venez pas dire que ce temps c’était le bon temps.


Si vous voulez tout savoir sur Decazes, ce qui m’étonnerait mais sait-on jamais, son portrait se trouve dans le livre Decazeville, Promenade historique de Jean Costumero.link Je soutiens le petit commerce, moi…


Ça commence ainsi :


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« A tout seigneur tout honneur ! Decazes (Élie, Duc) naquit à St-Martin de-Laye (Gironde) le 28 septembre 1780 et décède le 24 octobre 1860 à l’âge de 80 ans. Fils du lieutenant particulier de la sénéchaussée et présidial de Libourne (Gironde), Élie Decazes commence des études à l’école militaire de Vendôme de 1790 à 1799.


Après ses études militaires, il entame des études de droit, et deviendra en 1805, après son mariage avec la seconde fille du comte Muraire, juge au tribunal civil de la Seine. A 22 ans il est avocat à Libourne, juge au tribunal de la Seine en 1806, puis devient  secrétaire principal de la mère  de Napoléon Bonaparte, la Princesse Letizia Ramolino.


Mais les Reines n’ont-elles pas le droit d’accoucher avant terme ? Il est nommé ensuite conseiller de Louis Bonaparte en 1807, et devient avocat-conseil à la cour  d’appel de Paris en 1811. Il fut en même temps attaché comme conseil au jeune roi de Hollande, Louis, et à l’impératrice mère. Blessé et malade après la mort prématurée de sa première  femme, il part panser ses plaies à Cauterets, dans les Pyrénées. Que  s’est-il passé ici ? Les ragots ne manquent pas (est-il le père d’un empereur ?). Il rencontre en effet sur place la Reine de Hollande, Hortense de Beauharnais, épouse de Louis Bonaparte. Elle fait de lui son secrétaire particulier. Le 6 juillet, cette jeune femme romantique, mariée par raison d’État, se trouve seule à Cauterets…. »


Si vous passez dans le nord Aveyron sur votre vélo ou votre camping-car, si le cœur vous en dit consultez ci-dessous la fiche du syndicat d’initiative de Decazeville :


« Commune de 6302 habitants, située à une altitude 220 m, jumelée avec Coazze (Italie) et Utrillas (Espagne).


Située à quatre kilomètres du Lot, une des plus belles rivières de France, au Nord-Ouest du département de l’Aveyron, entre Quercy et Auvergne, Decazeville vous accueille.


Fondée au XIXe siècle par le Duc DECAZES pour l’exploitation du charbon et le développement de la sidérurgie, Decazeville abritait la plus grande « Découverte » de France.


Etape sur le chemin de St Jacques de Compostelle (GR65), entre Conques et Figeac, vous y découvrirez des paysages variés, une architecture diversifiée et profiterez de nombreuses distractions.


Sur le plan de la gastronomie, ce terroir est riche de multiples saveurs.situé dans la Mecanic Vallée.


Vous allez me dire que je me transforme en agence de voyage, que je fais de la retape pour l’Aveyron.  Y’a du vrai mais ce n’est que le résultat de l’irruption d’un grand aveyronnais dans le paysage parisien du vin. Philippe Cuq officie au « Lieu du Vin » au 3 avenue Gambetta dans le 20elink


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Ce Cuq-là est un gars de Decazeville. Avant de m’attaquer à lui, si je puis me permettre cette expression qui se veut sportive, je vous propose de bien observer une photo des conscrits de Decazeville datant d’avant la Grande Guerre. Bien sûr Philippe n’y est pas présent mais vous pourrez noter 3 références vineuses sur cette photo. Si vous les trouvez je vous offre un flacon de l’Aveyron en provenance du Lieu du Vin.


 

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En effet, chez lui vous trouverez ce que vous ne trouverez nulle part ailleurs : les trésors les plus recherchés de l’Aveyron.


Des exclusivités mondiales : des fioles introuvables, de quoi épater le syndicat des naturistes révérant les vins nus  et agacer les dents de leurs opposants.


Comme son échoppe est à quelques encablures du Lapin Blanc, lieu de perdition du Taulier, l’autre soir j’y suis passé pour bavasser, mâchonner et se mettre derrière la cravate des gorgeons du nouveau de Chermette.


Mais vous commencez à me connaître faut toujours que je fouine partout, c’est mon côté Hercule Poirot, et je suis tombé nez à nez face à une fiole baptisée Vin d’Autrefois avec sur l’étiquette un chevalement de mine.


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Dans l'industrie minière, le chevalement est la structure qui sert à descendre et remonter les mineurs, ainsi que le minerai, via une cage d'ascenseur.


Faut tout expliquer à la jeunesse !


Ses racines et sa couleur

Nos racines et nos valeurs

De sang et de charbon

Ce terroir de coteaux de Cransac Aubin

Donne  à ce vin puissance et douceur

… depuis 4 générations.


Cransac c’est à deux pas de Decazeville la patrie du Philippe qui la défend et la promeut dans son lieu du vin.


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Vin de France 2012 avec en son sein 3 cépages : Mouyssaguès (cépage recommandé en Aveyron, je crois, mais je n’ai pas mon Galet me dit Philippe...) du Couderc et du 54/55.


Au seul énoncé de cépage à numéro mon cœur bat la chamade : le 54/55 était le cépage fétiche de mon maître vigneron le frère Bécot.


Il est fort ce Philippe, capable de déstabiliser votre Taulier, il ira loin ça c’est sur même que N de R a fait de sa cave sa cave de référence, dit-il.


J’achète : 9,20€.


Les vignerons ce sont Geneviève er Didier Bouscal à Cransac 12110.


Je n’ai pas encore bu le nectar : affaire à suivre sur mes lignes…

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commentaires

J
<br /> bravo philippe quelle reconvertion ! j espere te retrouver trés prochainement au coeur de ta cave<br /> <br /> <br /> dommage : je n'ai plus de vin de la chaussée à t offrir<br />
Répondre
L
<br /> Mouyssaguès : cépage rouge à<br /> maturité de la 2ème époque, dont la culture est en régression. Il donne des vins assez communs. Il est encore quelque peu cultivé dans l'aire de production des appellations d'Estaing, Marsillac,<br /> Entraigues et Fel.<br /> <br /> <br /> Couderc noir:<br /> cépage hybride qui fut un des premiers cépages à<br /> être cultivé au début du XXième siècle après le phylloxéra. On le retrouve encore quelque peu dans le Gard où il donne des vins assez ordinaires. Il est appelé aussi 7120. Le gros rosé du midi<br /> est souvent issu de lui.<br /> <br /> <br />  Petit traité d'Ampélographie. Raymond<br /> Tasset 1990<br /> <br /> <br /> Jacques Verpoorten<br />
Répondre
P
<br /> Va pour le noir, on ne fera pas le deuil du blog du Taulier pour autant ni de cette histoire de couleur sa bête noir.<br />
Répondre

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