" Toujours pour alléger nos coûts, je me tournai vers notre premier concurrent, Pierre Castel, numéro deux des vins de table en France, pour lui proposer de partager avec nous les fonctions de back-office en créant une filiale commune qui serait chargée du stockage, de l'assemblage, de l'embouteillage et des livraisons(...) Mon idée lui plut. Un groupe de travail réunissant les directeurs des deux sociétés fut constitué. En vain ! Chacune de nos équipes s'agrippait à son pré-carré. après avoir usé deux présidents, nous décidâmes finalement de vendre la SVF(...)
"- Tope là ! Et c'est ainsi qu'après avoir acquis pour 45 millions de francs la moitié de la Société des Vins de France, le groupe la revendit cinq fois plus cher, cinq ans après. Quant à l'autre moitié, revendue au même prix, nous l'avions acquise quasiment pour rien lors du rachat de la CDC..."
Thierry Jacquillat "Fais vite, ne traîne pas en route" page 85 à 87 Albin Michel
Pour la première période, celle des discussions avec P.Castel, j'étais directeur du site de la SVF à Genevilliers ; pour la seconde j'étais directeur du cabinet du Ministre de l'Agriculture... Je n'ai nullement l'intention d'écrire mes Mémoires mais dans une discussion au coin du feu, entre amis, parler de cette période de ma vie, pourquoi pas !