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21 août 2021 6 21 /08 /août /2021 06:00

Gabriel Aranda, ex-conseiller du ministre Albin Chalandon, et son avocat René Floriot répondent aux questions des journalistes à leur arrivée au Palais de Justice de Paris le 18 septembre 1972.

Automne 1972, le Canard Enchaîné révèle des scandales politico-financiers impliquant des élus du parti au pouvoir, l'UDR. Des trafics d’influence, de la corruption qui salissent la scène politique française.

 

La source ?

 

Gabriel Aranda, conseiller technique discret et sans histoire de l'ancien ministre Albin Chalandon.

 

Les journalistes ont eu accès grâce à lui à des documents confidentiels démontrant les magouilles immobilières entre élus et entrepreneurs. Pourquoi Gabriel Aranda est-il allé livrer de tels secrets à la presse ? Personne ne le sait avec certitude.  Mais une chose est sûre, celui que l’on surnomma ensuite l’Archange, vient de lancer une bombe. Des politiciens corrompus, des promoteurs immobiliers véreux, un lanceur d’alerte aux motivations suspectes : tous les éléments sont réunis pour une affaire, décidément, très sensible...

Présentation

La condamnation de la "dictature criminelle" de Staline en 1956, par M.
Khrouchtchev, démontra, si besoin était, le peu de crédit que l’on doit
accorder à priori à la propagande soviétique. Après avoir glorifié Staline et présenté l’U.R.S.S. comme le pays le plus démocratique du monde où
s’établissait progressivement un "paradis populaire", ces mêmes personnages reconnaissent aujourd’hui que la terreur policière régnait... En fait, il est bien évident, qu’en politique, les paroles n’ont pas beaucoup d’importance ; seuls les actes comptent, aussi il n’y a aucune raison d’être certains, qu’obligatoirement, la véritable stratégie politique du gouvernement soviétique, concorde avec sa propagande officielle. Le seul moyen permettant avec certitude de déterminer la politique réelle d’un gouvernement, est d’examiner soigneusement ses actes et les conséquences de ceux-ci. C’est à partir de ces principes logiques, qu’à Paris, Berlin, Essen, Varsovie et Prague, Gabriel Aranda a étudié, en utilisant une très importante documentation, tous les événements survenus dans le monde entre 1918 et 1945. Les actions, et leurs conséquences, de tous les partis communistes ainsi que du gouvernement soviétique, ont été examinées. Les conclusions sont stupéfiantes, mais parfaitement logiques.

Comment les services secrets anglais ont recruté MussoliniStaline – Média LAROUSSE

« Depuis 1917, les dirigeants bolcheviks travaillent pour le triomphe mondial du communisme, c’est en quelque sorte une guerre totale qu’ils mènent. Or, comme l’a dit Machiavel, « à la guerre, la ruse mérite des éloges. » Ils vont donc tenter de provoquer des révolutions en Europe, et plus particulièrement en Allemagne, mais dès le début de 1918 l’état-major de la Révolution Mondiale constata que l’incendie bolchevik avait peu de chance de s’étendre. « Dès lors pour ces hommes dont la raison de vivre était la révolution, il n’y avait qu’une alternative : renoncer à vaincre dans le monde entier ou trouver un moyen machiavélique qui permettrait la victoire, malgré l’impossibilité apparente. Plutôt que de renoncer, ils cherchèrent ce moyen. » Jusqu’ici, rien de très neuf sous le soleil de l’Histoire contemporaine dans les écrits de l’archange. Non, son « génie » autoproclamé est ailleurs. Il se prend pour l’Hercule Poirot de la géostratégie des années d’avant 1945. Je résume sa fulgurante hypothèse : il suffisait à l’URSS « de construire une puissante armée et de la lancer à la curée sur l’Europe au bon moment, c’est-à-dire à l’issue d’une guerre entre les Etats occidentaux, pendant laquelle l’URSS serait resté neutre. » Facile à penser mais plus difficile à faire mais pour notre archange ça n’est pas un problème : tout ce qui a abouti au second conflit mondial a été manigancé par les stratèges de la Révolution Mondiale avec la complicité des PC nationaux placés sous la coupe de la IIIe Internationale : arrivée d’Hitler au pouvoir, affaiblissement de la France et du Royaume Uni, échec des républicains espagnols, Anschluss,  etc. Notre archange accumulait des tonnes de « preuves » pour en tirer des conclusions pour le moins étonnantes sans trop se soucier des contradictions qu’elles comportaient. Mais tout cela n’était que broutille comparé à la révélation finale de l’ami de mon Ministre. Rien moins que « Mussolini, le « Duce » ne fut même en 1940 qu’un « agent communiste » ! Au service « d’un vaste plan machiavélique conçu à Moscou » pour mettre la main sur le monde.

 

« En fait toutes les conséquences des actes du Duce n’eurent qu’un seul bénéficiaire : l’Union Soviétique. Ainsi, c’est à cause de Mussolini, que le Reich perdit sa guerre contre l’URSS […] L’aide, que le Duce apporta au gouvernement soviétique est d’une valeur inestimable. » Mais cette trahison permanente de Mussolini était-elle consciente ou inconsciente ? Pourquoi le Duce prit-il ces nombreuses et graves décisions dont les conséquences faisaient uniquement le jeu des Soviets ? » Pour mon archange l’origine de tout se situe, « en 1903-1904, en Suisse, lors d’une certaine rencontre… » Suspens insoutenable,  nous sommes à la page 301 à 40 petites pages de la fin, l’archange ménage ses effets. Enfin à la page 309 la bombe éclate : « Aussi en 1903 et en 1904, à Genève et à Lausanne, Mussolini, avide d’étendre ses connaissances politiques, fréquenta assidûment ces groupes d’émigrés. Il connut ainsi Lénine et Trotski. Mussolini rencontra également Angelica Balabanoff qui travaillait alors en collaboration avec les deux chefs révolutionnaires russes. Il devint l’amant de cette femme et ils restèrent en relation pendant plusieurs années. Angelica Balabanoff emmena régulièrement Mussolini chez ses amis russes, et finalement, Lénine et Trotski se lièrent d’amitié avec le jeune et ardent révolutionnaire italien, qui était prêt à sacrifier sa vie pour le triomphe de la Révolution. » Point barre, rien de plus qu’une hypothèse fumeuse sur le recrutement sur l’oreiller de « l’agent communiste Mussolini. »

 

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commentaires

P
La France comme souvent, inutilement en avance sur l'Histoire . Depuis les Américains avec Assange et Manning nous ont montré ce que "révélations "veut vraiment dire.
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