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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 07:00
La mirabelle c’est le café Mirabelle de Marion Goettle, la Reine Claude c’est François 1er  et moi, qui ne bosse pas pour des prunes, j’en fais une tarte d’automne…

La mirabelle est plutôt lorraine mais elle est aussi un chouïa alsacienne comme Marion Goettle qui a eu la charmante idée de baptiser sa petite entreprise le café Mirabelle. Strasbourgeoise un jour, Strasbourgeoise toujours, et le sieur Axelroud lui doit une petite visite surtout depuis qu’il connaît Pierre Jancou chez qui j’ai croisé Marion alors pâtissière de Heimat.

 

Lire ICI 26 avril 2015

Le «Gâteau de Puits d’amour» d’aujourd’hui de Marion Goettle d’Heimat… de Vincent La Chapelle en passant par Grimod de la Reynière

 

 

Le café Mirabelle c’est ICI 

 

Découverte par le botaniste Pierre Belon au milieu du XVIe siècle, cette prune délicieuse fut baptisée « Reine Claude » en hommage à la femme du roi François 1er. Peu à peu, ce sont les vergers du Tarn-et-Garonne qui ont concentré la plus grande partie de la production de cette prune savoureuse.

 

Ses caractéristiques

 

De forme arrondie, un peu aplatie à ses deux pôles, la Reine-Claude arbore à maturité une belle robe de couleur verte à vert-jaune parfois soulignée d'une légère pigmentation rouge. Sa chair à la fois ferme et d'une grande finesse n'est pas adhérente au noyau. La Reine Claude, aussi juteuse que parfumée, offre en bouche une délicieuse saveur sucrée à laquelle s'associe une délicate pointe acidulée. Ces qualités gustatives inimitables en font une complice idéale des petites envies gourmandes de l'été.

 

Sa production

 

La Reine-Claude est une production qui exige beaucoup de main d'œuvre et un savoir-faire de haute technicité. Les pratiques culturales et les méthodes de protection mises en œuvre visent à concilier l'obtention de fruits de grande qualité et le respect de l'environnement. Après une récolte manuelle,  à maturité optimale, c'est avec le plus grand soin que sont effectuées les opérations de tri, calibrage et contrôle du taux de sucre permettant à la Reine Claude d'accéder à la labellisation obtenue en 1998, le Label Rouge.

 

Les variétés :

 

La reine-claude dorée, aussi appelée Vraie Reine-Claude ou La Verte, est la plus parfumée et la plus appréciée. Cette variété peu acide à la peau et à la chair jaunes est ferme, très sucrée et très juteuse. Elle est présente en août et en septembre sur les marchés. Parfaite en fruit de table et en pâtisserie. Tout comme la reine-claude de Bavay, prune verte-jaune ferme et juteuse présente sur les marchés en fin de saison (septembre/octobre). La reine-claude d'Oullins, légèrement oblongue s’achète en juillet et en août. Sa chair verte est plus acide que les autres. La reine-claude diaphane est une grosse prune jaune très sucrée que l’on consomme principalement comme fruit de table. La reine-claude d'Althan est une grosse prune violette sucrée et peu acide que l’on trouve en septembre.

 

La mirabelle de Lorraine

 

Leur saison est courte. Il faut donc en profiter : la mirabelle de Lorraine a obtenu son indication géographique protégée en 1995.

 

La lorraine (Moselle, Meurthe et Moselle, Meuse, Vosges) fournit 80% de la production mondiale de mirabelle, ce qui en fait, et de loin, le premier producteur au monde. Loin derrière, il y a le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne ou encore le Canada).

 

Un petit fruit rond comme un bonbon

 

Pour cette petite prune jaune, tout est affaire de maturité. C’est à maturité que sa cueillette se fait, et si la méthode s’est modernisée et est aujourd’hui mécanisée, le principe est toujours le même : il faut « hocher » les fruits, c’est-à-dire secouer les mirabelliers pour faire tomber les fruits arrivés mûrs dans une large toile tissée.

 

Celui qui veut la déguster peut facilement vérifier cette maturité : une fois le fruit coupé en deux, son noyau doit se détacher tout seul. Ses taches de rousseur et la fine couche de protection qui la recouvre, la pruine, sont aussi les marques d’un fruit cueilli au bon moment, qu’il faut donc consommer rapidement. La saison de mirabelle de Lorraine IGP est très courte : de mi-août à fin septembre. Seulement 6 semaines pour déguster ce fruit frais, très parfumé et très énergétique.

 

Ensuite, on pourra l’apprécier en confiture, séchée, en compote, eau de vie ou fruits au sirop. Elle supporte très bien la congélation, mais doit être cuisinée encore congelée pour ne pas noircir. Au total, environ 65% de la cueillette de mirabelles est utilisée en fruit transformé, de quoi consommer la mirabelle de Lorraine toute l’année.

 

La mirabelle serait d'origine asiatique, c'est le duc d'Anjou qui 'introduit en Lorraine au XVe siècle, la région de Metz devient alors son berceau. La mirabelle de Lorraine est reconnue en 1762 par l'Académie Française.

 

Il y a 41 variété de prunes en France, mais seulement 2 sont des mirabelles : les mirabelles de Metz et les mirabelles de Nancy.

 

En moyenne, un mirabellier produit 80 kilos de mirabelles. La lorraine produit plus de 4000 tonnes de mirabelles par an.

 

Au début du XXe siècle, une vaste épidémie de phylloxéra détruit le vignoble lorrain. La Première Guerre mondiale suit de peu, laissant la région exsangue. Les paysans décident alors de planter des mirabelliers en lieu et place des vignes. Les vergers s’étendent de façon spectaculaire entre 1920 et 1930, à tel point qu’ils couvrent plus de 10 000 ha en 1935.

 

La Seconde Guerre mondiale ralentit cet essor, qui reprendra de plus belle par la suite. En 1950, les cultures couvrent près de 26 000 ha.

 

En 1980, de jeunes producteurs plantent 200 000 mirabelliers pour relancer le fruit doré.

 

Mirabelle vient du latin Mirabilis, qui signifie : merveilleux, extraordinaire, magnifique.

 

Pour info, voici le top 5 des régions productrices de mirabelles : La Lorraine (82,5%), l'Alsace (6,5%), Rhône-Alpes (4%), Midi-Pyrénées (3.5%), Aquitaine (1.5%)

 

Source : LES 5 SECRETS DE LA MIRABELLE DE LORRAINE ICI

 

Ma tarte Reine-Claude-mirabelles…

 

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commentaires

P
Bon ça va Taulier,merci pour les tentations ! Bien sur qu'on va y aller, non mais ( Je l'aurais un jour, je l'aurai...) Il faudra cependant attendre l'année prochaine ou de très agréables obligations professionnelles m'amèneront mensuellement à Paris. Ce sera aussi une cession de rattrapage puisque je pourrai, enfin, rendre visite à Giovanni Passerini et toutes les autres adresses évoquées sur ce blog. En attendant, dans ma lointaine province, effectivement, c'est tartes aux mirabelles tous les jours ou presque avec ou sans flan . En Alsace la tradition est plutôt avec flan pour toutes les tartes aux fruits. A présent ce sera tartes aux quewtches (variétés de prunes) qui, sauf erreur est un peu plus tardives que la mirabelle et/ou la saison un peu plus longue ( toujours avec ou sans flan)<br /> Dans sa chronique précédente notre érudit Taulier évoquait Goethe. Ce grand écrivain Allemand fit ses études à Strasbourg et dans ses pérégrinations régionales fréquenta la fille du pasteur de Sessenheim , village au nord de Strasbourg ,Frédérique Brion. La légende voudrait que le célèbre poème de Goethe « Röslein,Röslein rot » ait été composé en souvenir de cette idylle . Il existe un petit temple édifié à Sessenheim en souvenir du passage du grand homme et de la jolie fille et un petit musée , non loin, à l’Auberge Au Bœuf. Qui n’a pas, un dimanche d’automne quand le vent, en fin d’après midi fait s’envoler les feuilles mortes, après un bref passage au petit temple, sous un timide crachin qui hésite à s’arrêter ou s’amplifier gagner, d’un pas pressé, col de l’imper relevé l’auberge manquera un moment de romantisme absolu. Il pourra le prolonger en se réchauffant près du poêle devant une part de tarte aux quewtches saupoudrée de cannelle et y songer et s’en réjouir tout au long du trajet de retour.<br /> Holla Taulier ! Errare humanum est, perseverare diabolicum. Je t’avais interpellé pour regretter que tu présentes une bouteilles de Riesling Kaefferkopf anonyme. Secret d’état ? Que tu n’assures pas le SAV, pourquoi pas mais que tu récidives alors là, cela dépasse l’entendement . Et à coté de ça on a droit à du cher pax par ci, mon fidèle lecteur pax par là ! Snif ! C’est vrai qu’aujourd’hui c’est du sieur Axelroud qu’il s’agit : cela remet les pendules à l’heure. Re snif ! ( lol ! )
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