L’Aude, il fut un temps, celui où je portais les dossiers de Michel Rocard, où j’y passais beaucoup de temps avec un savant équilibre avec l’Hérault pour ne pas froisser les susceptibilités de Marcelin Courret et de Jean Huillet face au « parrain » des caves coopératives Antoine Verdale. Le Gard et les PO comptaient pour du beurre.
Comme vous le savez je ne suis pas en ce moment très vaillant côté écriture alors je me contente d’un petit rappel (1) puis d’un lien vers les sondeurs de la RVF (2)
Extrait n°5 : Rocard et l'Antoine Verdale de Trèbes
Q : Quelles sont vos relations, sur ce problème de la vigne, avec vos interlocuteurs et notamment avec le plus puissant d’entre eux, le président de la Fédération des caves coopératives viticoles ?
MR : C’est un peu grâce à lui aussi que l’affaire va être gagnée. D’ailleurs, il se passe une scène extraordinaire que je ne résiste pas au plaisir de vous raconter. Je crois bien que c’est la première fois que je raconte toute cette période avec force détails. L’homme puissant était précisément le président de la Fédération des caves coopératives viticoles. Il s’appelait Antoine Verdale et il était de l’Aude. Je me dis alors que seul Verdale peut ou non décider d’avaler ça. Si ça ne passe pas avec lui, on fera ce qu’on pourra, mais on ira à la guerre civile. Avec son accord, c’était presque assuré. C’était un potentat. Il terrorisait un peu. C’était un vieux de la vieille de la SFIO que j’avais le souvenir d’avoir rencontré dans quelques congrès. Bref, on se connaissait un peu.
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Le "Midi rouge" entre gauche sans enthousiasme et tentation FN
Au coeur du "Midi rouge", des viticulteurs de l'Aude jettent, pour la présidentielle, un regard sans enthousiasme à gauche ou, au contraire, un coup d'oeil intéressé vers le FN.
- J'ai toujours voté à gauche, mais je ne sais plus trop ». Dans le vignoble envahi par les fleurs blanches, debout dans la terre meuble, un viticulteur de 53 ans taille ses pieds de vigne à Canet d'Aude, non loin de Narbonne, en ce début mars.
« Hamon ne me plaît pas trop. Je pense à Macron, parce qu'il est peut-être plus à gauche qu'à droite... »
Si voter pour Marine Le Pen est pour lui « impensable », il admet qu'« elle a quelques idées qui ne (lui) déplaisent pas. Par exemple: revoir ce système européen, qui nous fait du mal, quand même ».
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2 petits rappels :
- Mon « ami » Lubot a pris la porte de chez Marie-Claire donc de son poste de PDG de la RVF, j’espère que je ne serai plus tricard !
- Miren de Lorgeril du château Pennautier se présente dans l'Aude aux législatives pour LR…