« Le Maître n’a pas à faire de cours ; il doit, en classe et en promenade, faire observer, faire expérimenter. »
Telles étaient les Instructions Officielles de l’Éducation Nationale pour Les Leçons de choses destinées aux enfants du Cours Élémentaire.
Les auteurs : L. Pastouriaux Inspecteur Général, E. Le Brun Directeur d’École Normale et S. Blin institutrice précisent que le Maître pourra atteindre ce but « par une application constante de la méthode socratique. »
Dans l’étrange bataille que livrent certains faux-nez, comme ce vendeur de trucs et de machins qui, sur le papier glacé d’En Magnum, nous livre ses hautes analyses hautement contestables en ne signant que sous son simple petit nom sans ajouter ce qu’il fait dans la vie, pour accréditer que laisser-faire la nature ce serait mission impossible.
Et si le retour à l’observation messieurs les Diafoirus modernes était un concept moderne porteur d’avenir ?
Vos trucs et vos machins, vos poudres de perlin-pinpin dites-nous à quoi ça sert pour faire du vin ? Pourquoi, cette absence d’informations, d’explications, ce volonté de ne pas révéler ce qui se cache dans la boîte noire ?
Votre seule réponse c’est que ces produits sont autorisés et ne nuisent pas à la santé. Encore heureux mais ça ne répond pas à mon interrogation : pourquoi ça ici, pourquoi ça là ?
Votre silence me paraît étrange et mal venu, le dossier de la fabrication d’un vin devrait être à tout moment consultable par tout consommateur désireux de s’informer sur le produit qu’il va acheter et consommer.
C’est simple comme la consultation d’un « dossier médical »l sur Internet !
Le vin ne pourra pas éternellement être une exception sinon il risque fort, un jour ou l’autre, d’être amené au banc des accusés pour de mauvaises ou de bonnes raisons.
Revenons à la définition :
« Le raisin est le fruit de la vigne. C’est un aliment sain et délicieux. Son jus sucré se change naturellement en vin. »