Sitôt arrivé au village je suis allé garer ma petite auto dans les bas quartiers afin qu’elle ne gêna pas les festivités du dimanche. Alors que je remontais la petite pente pour me rendre au café des Alpes chez l’ami Pierre Jancou, quelle ne fut pas ma surprise de tomber nez à nez avec un viol.
L’office du tourisme du village, 550 habitants, rassure les pauvres parigots tête de veau qui pourrait prendre le mot à la lettre :
« Si, de nos jours, il ne reste rien du château, le vieux village offre aux visiteurs le charme de ses remparts, de ses ruelles dénommées "viols" (terme local d'origine provençale - découlant du latin via - désignant les ruelles étroites) et de ses fontaines. »
Le dimanche matin, à la fraîche, j’ai parcouru les méandres des viols Châtillonnais pour prendre quelques petites photos. Désolé, j’ai parfois tendance à pencher à gauche.