Pas de tongs, pas de raquettes de plage, pas de crème solaire, pas de bob, pas de rapport mais dans mon bagage à mains ma petite machine à pondre des chroniques que je vais installer face à la mer.
Hé oui ce matin je décolle de Paris-Orly vol AF 7560 pour Ajaccio Napoléon Bonaparte.
Hé oui, même en vacances, je ne vous lâche pas la grappe, si vous me permettez cette expression grivoise, chers lecteurs. Pour vous donc aucun changement, chaque matin si mon hébergeur Over blog le veut bien vous recevrez mon message dans la plage horaire que j’adore : celle où l’horloge parlante proclame « zéro heure ».
Pendant les vacances du taulier les affaires continuent :
1) Le Grand Concours de l’été bien sûr,
2) Une rubrique estivale : les bonnes feuilles de l’été de Tonton Jacques, de bons auteurs pour de beaux textes,
3) Une série : « À table à l’Elysée » pour vous plonger dans les secrets de bouche de ce lieu de pouvoir,
4) Toujours le dimanche : ma grande saga sur les tribulations d’un enfant du baby-boom (pour ceux qui le souhaitent la version intégrale peut leur être transmise sur demande à berthomeau@gmail.com ) Commentaire récent de Michel Grisard PS: Jacques ton feuilleton « Chap. 8 » est un moment de bonheur dans ce monde de brutes.
5) Si l’actualité m’interpelle bien évidemment je ne manquerai pas de laisser crépiter ma petite plume. À l’heure où j’écris cette chronique : « Que d’eau, que d’eau... » Tel fut, dit-on, le commentaire du Maréchal Mac Mahon Président de la République face à une inondation mais qui se souvient de Mac Mahon chef des Versaillais qui réprimèrent dans le sang la Commune et qui, suite à l’amendement Wallon fixant son mandat à 7 ans, déclara que pendant sa mandature il ferait respecter l’ordre légalement établi, position qui, alors qu’il est Monarchiste, permettra l’adoption des lois fondamentales de janvier et février 1875 qui établissent la République comme le gouvernement de la France.
Bourrasques, pluie, plafond bas, un 15 août de Toussaint à Paris qui incitait plus à s’offrir une bolée de vin chaud qu’un petit rosé bien frais après s’être payé une toile au cinéma « Mac Mahon ». Belle surprise du lundi 16 mon adresse à Alain Rousset fait un tabac sur la Toile mais aussi une grande contrariété avec la destruction de la vigne de Colmar : quand dans notre fichu pays sortirons-nous de cette culture de l’affrontement ? La question des OGM est bien trop importante pour la laisser qu’entre les mains de Monsanto ou des « Faucheurs volontaires ». Solidarité objective aurions-nous dit de mon temps.
Transition toute trouvée avec mon souhait permanent que mon « Espace de Liberté » puisse plus encore s’ouvrir, être un vrai lieu de débat : merci infiniment à tous les commentateurs réguliers, puisse aussi s’enrichir de vos points de vue exprimés sous la forme que vous souhaitez : l’exemple de l’expression croisée de Christian Paly et de Michel Chapoutier sur la libéralisation des droits de plantation en est un bon exemple.
Sujets sérieux, sujets riants, peu importe, créons des liens entre nous, tissons la toile du bien vivre avec notre Amicale des Bons Vivants... Ne soyez pas timides, réservés, laissez vous aller, aidez moi aussi à compléter ma mince culture dégustative en me proposant des pistes, des noms de vos coups de cœur.
Toutes mes excuses à ceux qui m’envoient des sujets, des points de vue, des propositions, et qui ne voient rien revenir. Qu’ils se rassurent je suis un grand conservateur, je stocke tout, et un jour viendra où, pris d’une je ne sais quelle envie, lubie ou folie, je commettrai une chronique grâce au matériau qu’ils m’ont envoyé.
Sans plaider ma cause de chroniqueur solitaire du soir, comme je l’ai déjà écrit, mon temps n’est pas extensible, entre mon job, mes déplacements, mes lectures, ma vie publique et privée, mes loisirs et tout ce qui fait ma vie où le vin n’occupe, somme toute, qu’une place assez modeste - je ne suis qu’un buveur assis - je vous demande un peu d’indulgence.
Pas des indulgences pléniaires bien sûr car le mécréant que je suis n’est jamais en état de grâce mais simplement un peu de compréhension et, parfois même un peu de votre attention.
Mon ton vif, du moins je l’espère, respecte toujours ceux que j’interpelle : je ne suis pas en guerre, je ne cherche pas à créer de polémiques, je tente d’alimenter le débat en me basant sur des recherches, des lectures, de l’écoute, du travail, afin d’argumenter, de convaincre parfois. Comme je ne détiens aucune vérité je m’efforce d’ouvrir des pistes et comme la réalité n’est jamais simple, tranchée, ne me demandez pas d’avoir des avis tranchés sur tout.
Me rappeler à l’ordre, me remettre à ma place, contester mes analyses ne me pose aucun problème. Un seul point sur lequel je ne transige jamais : lorsque certains me font dire ce que je n’ai jamais écrit.
En août voici les chroniques les plus lues à ce jour (entre 900 et 1000 lecteurs)
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À demain sur mes lignes...