Jean-Pierre Rietsch je l’ai rencontré à Besançon, en compagnie de son épouse, lors du lancement de la bible naturiste « Tronches de vin », des gens délicieux, discrets et avenants. Alsaciens, leur domaine de Mittelbergheim fut créé à la fin des années 1970 par Pierre et Doris Rietsch ; il est aujourd’hui dirigé par leurs enfants qui le conduisent désormais avec une approche nature.
Depuis je suis conquis, 100% Ritch pour vous épargner « le My tailor is Rietsch® » déjà déposé par une célèbre blogueuse estampillée RVF qui m’enverrait sinon du papier bleu par huissier.
Pour moi toutes les occasions sont bonnes pour faire couler le précieux liquide dans le divin gosier de mes belles copines : Claire avant de faire le dauphin crie en direction d’Émilie « Youpi ! »
Chez nous, mon bon monsieur et ma bonne dame, on ne déguste pas : on boit tout simplement !
Le crémant extra-brut est un pur et brillant sésame pour ouvrir la fête ; nous sommes une petite bande, où la parité penche du côté des filles, entièrement dévouée à l’extension du domaine de la fête !
Page 202 de la bible des vins nus : « sermon sur la montagne *» par l’un des 5 apôtres.
« S’il paraît que l’on ne prête qu’aux riches, Jean-Pierre Rietsch a su faire fructifier le patrimoine familial et s’orienter vers une approche du vin résolument nature en cave, avant de se lancer dans une conversion vers l’agriculture biologique. Inéluctable à partir du moment où il est évident que le meilleur raisin doit rentrer en cave pour donner le meilleur vin, avec le moins d’artifice possible. Sur le Zotzenberg, le Stein, le Wiebelsberg ou le Brandluft, peu importe la hiérarchie, si le terroir est beau. Son pinot noir sans soufre démontre à quel point le minimalisme œnologique en cave est payant, à condition que la maîtrise soit bien là. En 2009 comme en 2010, un vin parfaitement droit, gourmand, fruité et épanoui, comme on aimerait en boire plus souvent. Il est intéressant de noter que cette gamme « nature » et expérimentale coexiste avec une autre, plus classique, mais tout aussi passionnante. Une façon de travailler qui permet à Jean-Pierre de mieux se connaître, de mieux connaître son vin, et d’entretenir, avec lui le consommateur adhérant à ses principes, une relation privilégiée… »
La suite de la cérémonie, la dégustation, est ICI avec un belle partie du clergé naturiste Eva Robineau, Olif ou Patrick Böttcher… et sans doute d’autres que je ne vois pas sur la photo… link
* la montagne du sermon « Le Zotzenberg, une colline qui a redonné ses lettres de noblesse au sylvaner, un temps vilipendé et non autorisé à produire de l’Alsace Grand Cru. Propice à la culture de ce cépage, grâce à un micro-climat spécifique et à des sous-sols adéquats, le « Zotz » est recouvert de 40% de sylvaner, que les meilleurs vignerons savent transcender. Fait suffisamment rare pour être signalé, l’ensemble des vignerons possédants des parcelles de ce cru se sont engagés dans une démarche environnementale supprimant totalement les insecticides. »
N’étant pas un buveur d’étiquettes j’adore celle de JP Rietsch !