Vous allez me dire : « François qui ? »
Des François j’en ai connu de célèbres : le florentin de Jarnac et bien sûr le punching-ball des réseaux sociaux : l’actuel locataire de l’Élysée. Mais, ceux-ci, il m’étonnerait qu’ils eussent possédé, puis jeté, leurs vinyles, faire de la politique ne prédispose guère à ce genre de frivolités.
Mon François à moi – ce possessif est amical – même s’il est bourguignon, n’est pas en cette affaire de vinyles le président de la Bourgogne, région qui en voie de consommer une union avec la Franche-Comté, mais un autre dont je vous laisse deviner le nom : il chante chaque jour sur les réseaux sociaux la Bourgogne en live.
Ce cher François se lamentait l’autre jour sur FB ou Twitter : « mais pourquoi j’ai jeté mes vieux vinyles… » et c’est pour cela que j’ai décidé de lui dédier cette chronique.
Comme je suis un affreux conservateur – mes armoires sont pleines de mes vieux pulls et de mes vieilles chemises – alors j’ai conservé mes vieux vinyles et même que dans les brocantes j’ai acheté pour une bouchée de pain des coffrets d’opéra en superbe état (les amateurs de musique classique sont des gens soigneux.)
Bref, dernièrement pour retrouver le son de ma jeunesse – pas ma jeunesse malheureusement – j’ai investi dans un tourne-disque avec ampli intégré et les 2 enceintes qui vont avec. Un petit bijou anglais.
Cerise sur le gâteau, on m’a offert des vinyles à Noël !
Mais, y’a un mais « Les presses à vinyles ont quarante ans »
« Il faut savoir une chose : les vinyles que l’on fabrique aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui étaient fabriqués il y a 50 ans. Même procédé, mais surtout mêmes machines. Les presses et les graveuses qui tournent en usine pendant que vous lisez cet article fonctionnaient déjà il y a belle lurette.
Le problème, c’est que plus personne n’en fabrique de nouvelles. Pas assez rentable. Car le retour du vinyle est relatif. « Au plus fort du vinyle, une petite commande en usine, c’était 10 000 exemplaires. Faire une commande d’un million, ça pouvait arriver », lance Benjamin Joubert, ingénieur-son au très pointu studio Translab à Paris, et spécialisé dans le mastering et la gravure de vinyles (un des rares à détenir cette dernière compétence en France). Aujourd’hui, une commande normale, c’est 500 exemplaires. » link
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Moi je m’en tiens-là et pour François je lui offre la version de « Hallehujah » du regretté Jeff Buckley malheureusement avec le son froid de You Tube et de Deezer…
Joyeuses fêtes François !