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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 00:09

2332122.jpg« Le soupçon » la directrice de la rédaction de Sciences et Avenir, Dominique Le Glu, dans son éditorial du numéro de septembre ne tourne pas autour du pot et va droit au but :

 

« Vous souvenez-vous de ces temps pas si lointains – peut-être encore aujourd’hui, d’ailleurs – où au seul nom de « vin bio », les uns levaient les yeux au ciel quand les autres arboraient une moue de dégoût ? Il y a un an – nos lecteurs fidèles l’auront gardé en mémoire -, Sciences et Avenir avait enquêté sur le vin (n°763, septembre 2010). Avec quelque audace, nous avions titré « La Vérité sur le vin », mais l’important n’est pas là. Il est dans le constat fait à cette occasion : jamais il n’a jamais été autant discuté de l’emploi de pesticides sur la vigne. Non comme une discussion de comptoir entre « bobos parisiens » en mal de nature, non comme une seule tendance marketing. Non comme une lubie franco-française d’une terre grande productrice de breuvage divin devant l’éternel, mais comme une question d’avenir, intéressant d’ailleurs bien d’autres pays, qui profitent de l’occasion pour vanter les bienfaits… des polyphénols. Cela nous avait tellement frappé que nous avions décidé de revenir sur le sujet du vin bio. Quand soudain, en mai de cette année, a éclaté l’affaire de la « bactérie tueuse ».

 

Le Dossier « La vérité sur le bio » du numéro de septembre de Sciences et Avenir prend une position sans ambiguïté : Oui, le bio est bon pour la santé la crise de confiance qui frappe l’agriculture biologique est injustifiée.

 

Il pose les questions ci-dessous et y apporte des réponses charpentées

-         L’agriculture biologique n’a pas favorisé la prolifération de la bactérie « E. coli 0104 H4 »

-         Les techniques naturelles ne sont pas plus risquées que celles de l’agriculture intensive.

-         Les aliments bio ne contiennent pas davantage de toxines.

-         9 aliments bio sur 10 sont totalement exempts de produits chimiques.

-         Eviter d’ingérer des pesticides de synthèse serait plus vain.

-         Vitamines et sels minéraux, les qualités nutritionnelles sont discutées.

 

Recoversion totale ou non ? Le pour Marc Dufumier prof à l'Agro de Paris contre Léon Guéguen directeur de recherches hnoraire à l'INRA

 

Du côté de l’article sur « Les secrets du vin », Loïc Chauveau le journaliste met ses pas dans ceux ce Jean-Pierre Amoreau vigneron dans les Côtes-de-Francs et son Château le Puy qui n’a « n’a jamais reçu le moindre gramme de produit chimique. Et ce, depuis qu’un Amoreau s’est installé ici, en 1610 »  amoreau-2.jpg

« A la fin de la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père a refusé d’acheter le nitrate d’ammonium que les industriels ne pouvaient plus vendre comme explosif et plaçaient auprès des agriculteurs comme engrais chimique. »

 

L’article est de haute tenue et si vous souhaitez avoir un état des lieux non engagé je vous invite à faire l’acquisition  de ce numéro de Sciences et Avenir n°775 septembre 2011 pour la somme de 4€. link

 

J’aime bien ce que disent Alain Moueix et JP Amoreau à propos du futur règlement européen du vin bio et sur le naturel à tout crin.

 

Pour le premier « Chaque vigneron doit pouvoir évoluer à sa propre vitesse. Il ne sert à rien de décourager les bonnes volontés par des règlements trop stricts »

 

Pour Jean-Pierre « Après tout, la viticulture n’a rien de naturel. Nous taillons la vigne comme des bonsaïs et alignons les ceps sur des rangs tout droits, comme nulle part dans la nature. »

 

Son ultime défi me plaît aussi car il correspond à ma conception personnelle de la culture, de l’agriculture bien sûr :

 

« Expérimenter sur un hectare une vigne que je laisserais pousser sans aucune intervention humaine. Pas de taille, rien. Pour voir quel vin cela donnerait. »

 

Chiche Jean-Pierre Marie de Saint-Drézéry est partante !   

imagesle-puy.jpg 

Ma chronique d’hier link vous  a laissé coi et vous avez eu tort soit de la zapper, soit de ne pas la lire jusqu’au bout car répondre à la question posée permettait  à celle ou à celui qui répondrait le premier de gagner 1 bouteille Château Cheval Blanc St Emilion 1ier Grand Cru Classé 1982. Désolé pour vous… mais sait-on jamais si tout à coup par l’odeur alléché il vous venait l’envie de participer : j’aviserai !

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commentaires

E
<br /> <br /> Un autre avis sur le Puy 2005:<br /> <br /> <br /> http://saphirubis.canalblog.com/archives/2011/03/22/20699373.html<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Tu as raison David, mais j'espère que tout l'article ne tourne pas autour de ce vin. Peut-être aussi que les millésimes récents sont plus prometteurs. Et cela prouve que cela ne suffit pas d'être<br /> un quasi intégriste du bio : encore faut-il vouloir trier à la vigne et savoir traiter le raisin correctement une fois arrivé au chai...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je vais lire cela avec intérêt, même si je ne comprends pas l'engouement autour de Château le Puy, dont le 2005, dégusté récemment chez un marchand parisien très en vue, m'a paru totaement<br /> oxydé et sentant les bretts à 5 kms. Et il est vendu très cher avec cela !<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Enfin un papier sur le vin qui me paraît intéressant à lire... Merci de nous le signaler car jamais je n'aurai pensé acheter un magazine scientifique. Quant à la boteille de Cheval Blanc, elle<br /> sera mieux dans une vraie cave que dans la mienne. Je ne suis pas un spécialiste des charades...<br /> <br /> <br /> <br />
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