Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 00:09

photo140.JPG

 

Ce n’est pas Patrick Essa ni Laurent Gotti aussi, mais qui donc alors ? Je vais faire durer le suspense et, pour vous faire patienter, je vais me contenter de « piller » le petit livre de Jacky Rigaud « Les temps de la vigne Henri Jayer, Vigneron en Bourgogne » terres en vues 15€


photo139.JPG

 

« Nous, vignerons, sommes-là pour que la nature donne le meilleur d’elle-même. Le vigneron se doit d’être modeste, mieux humble devant tant de richesses concentrées en un si petit lieu : des conditions géologiques argilo-calcaires idéales à un cépage qui vit le jour ici, un climat capricieux mais qui convient à merveille à ce cépage pinot noir, une exposition au levant, la meilleure, une pente idéale pour assurer le meilleur drainage qui puisse convenir à la plante, un ensoleillement qui vient la plupart du temps au bon moment, le vent du nord, notre meilleur allié, quand il faut, et bien d’autres choses encore. Nulle part ailleurs de telles conditions sont rassemblées pour glorifier le pinot noir ! Si mes vins sont réputés complexes en chair comme en arôme, cela vient  de là : je laisse faire la nature ! Et les grands chefs de nos prestigieux restaurants sont ravis de les proposer aux gastronomes exigeants venus pour vivre un grand moment de bonheur à table »


Du temps du cheval à celui du tracteur dans le vignoble


« Les chevaux sont arrivés tardivement dans le vignoble bourguignon. On ne pouvait pas les utiliser jusqu’à la période préphylloxérique, et tout au long de l’histoire, car la vigne était plantée en foule, obligeant le vigneron à y pénétrer seul, avec ses outils. Les cartes d’état-major des armées mentionnaient d’ailleurs nos vignobles comme des lieux impossibles à traverser à cheval ! Alors le cheval est arrivé après la mise en rang des vignes, quand on a replanté nos cépages sur des porte-greffes à partir de 1890. On en vit peu de 1900 à 1918. Il fallait être propriétaire d’une grande superficie de vignes pour en posséder alors. Quelques familles, comme les Liger-Belair, en avaient à Vosne. C’est après l’armistice de 1918, avec les surplus des armées, que le cheval s’imposa véritablement sur la Côte. Et comme les tracteurs-enjambeurs firent leur apparition entre 1945 et 1960, le temps du cheval dans le vignoble bourguignon fut très court : une cinquantaine d’années. Dès 1960 on vit décliner son utilisation, le tracteur-enjambeur le détrônant rapidement. Je fus d’ailleurs un des premiers à acheter un enjambeur en 1956. »


Pour varier les plaisirs je vous propose de lire «Jedi Jayer que le terroir soit avec toi!» par Eric Chariot Ses vins sont les plus chers du monde… et de la vente aux enchères des caves de la Ville. Retour sur Henri Jayer, celui qui a « inventé » le bourgogne moderne. ICI link 

 

Pour la réponse à l’interrogation du Titre c’est ci-dessous.


photo141.JPGphoto142.JPGphoto143.JPG

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
<br /> dans "les gouttes de Dieu"<br />
Répondre
T
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> je suis en retard de lecture, je ne sais pas si tu as la réponse, mais je l'ai lu, je crois que c'est Tadashi AGI<br />
Répondre
L
<br /> Lourd débat sur Face de Bouc<br /> <br /> <br /> https://www.facebook.com/jacques.berthomeau<br />
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Archives

Articles Récents