2014 année d’élections, les plus proches des citoyens : les municipales et les plus éloignées : les européennes. Le corps électoral se découpe en 3 morceaux :
- ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes soient 3 millions de Français. Ce chiffre représente 7 % du corps électoral potentiel, soit l’équivalent du corps électoral effectif cumulé de Paris, Lyon et Marseille.
- Ceux qui s’abstiendront ou voteront blanc (reconnue récemment la mesure n'entrera en vigueur qu'aux européennes et non aux municipales et s'ils ne seront plus mélangés avec les nuls, les bulletins blancs ne seront toujours pas comptabilisés dans les suffrages exprimés.) Pour moi c’est à mettre dans le même panier car ne pas choisir c’est laisser le champ libre au choix des autres ; c’est le genre bonne conscience à la Française.
- Enfin ceux qui exprimeront leur choix par un vote.
Le slogan « Élections piège à cons » n’a jamais été ma tasse de thé car il émanait des adorateurs des eldorados de l’Est ou des Mao spontex qui, comme chacun ne le sait plus, préféraient au bulletin de vote la direction des opérations par la minorité agissante, l'avant-garde de la classe ouvrière composée de petits bourgeois.
Mais, plus ça va, plus je me dis que ces dernières années les élections ont été de vrais pièges à cons. Ça n’engage que moi et je ne fais ici aucun prosélytisme partisan. Simplement je constate que notre beau pays est frappé en matière de votation du syndrome MacDo : tout le monde brocarde MacDo mais la France est le pays où cette chaîne prospère le plus.
Du côté de l’offre politique même syndrome : le personnel politique est brocardé – souvent à juste raison – mais les votes se portent de plus en plus sur les démagogues. Il y a belle lurette que ceux qui se targuaient de parler vrai ont été rangés au rang des accessoires inutiles. Nous récoltons ce que nous avons semé. Gouverner un pays ce n’est pas faire plaisir mais choisir.
Le concept d’anti-système est bien commode car il nous fait oublier que le système c’est aussi nous.
Toute proportion gardée le phénomène s’apparente aux résultats produits par la politique du moins cher du moins cher de la GD : la baisse dramatique de la qualité de l'offre.
Alors parodiant la municipalité de Dijon j’affirme que les « Troubles de l’élection, ça se soigne ! »
Ma thérapie la voici :