Sur la Toile, où tout va si vite, trop diront certains, coller à l’actualité peut comporter dans le feu de l’action le risque de faire faute au sens sportif du terme. Un tacle trop appuyé, un tirage de maillot, une bousculade, un mot de trop... une ironie facile sur des propos de Michel Rolland que je trouve mal à propos – lui aussi d’ailleurs, ce qui fait qu’en l’occurrence nous étions lui et moi d’accord – et dans les tribunes la tension monte. Les supporters s’échauffent. Des mots volent parfois un peu bas. Comment ramener de la sérénité sur l’aire de jeu et tout autour ? Comment instiller le fair-play, le serrez-vous la main ? Je pense avoir trouvé la solution.
En effet, plutôt que de me prêter de viles intentions, me balancer des horions, pourquoi ne pas envisager d’ouvrir une surface de réparation sur mon « Espace de Liberté » ?
Laissons de côté la faute légère passible d’un simple coup-franc, la virilité n’est pas la brutalité, pour évoquer celles qui peuvent valoir un carton jaune ou plus grave un carton rouge significatif d’exclusion et surtout celles qui sont commises, au football, dans la surface de réparation.
Le concept de « Surface de Réparation » me plaît.
En effet, le coup de pied de réparation (penalty kick) offre à l’équipe lésée la possibilité de réparer à l’instant le préjudice qui lui est fait. Bien évidemment, en football c’est l’attaquant qui en bénéficie alors que sur mon « Espace de Liberté » c’est l’attaqué qui disposera de cette opportunité.
Pour la petite histoire, même si le premier penalty de l'histoire du football fut transformé le 2 juin 1891, par John Heath joueur des Wolverhampton Wanderers, au cours d'un match du championnat d'Angleterre (le penalty pouvait être tiré de n'importe où, à condition que le tireur place sa balle à 11 mètres du but ) ce n'est qu'en 1902 que fut créée la surface de réparation telle qu'on la connaît aujourd'hui (16,5 mètres à partir de la ligne de but pour 40 mètres de largeur). D’où la différence de terminologie entre un pénalty et le tir-au-but après prolongations, celui-ci n’est pas une punition mais le moyen de départager deux équipes.
Le point de pénalty, la solitude du gardien de but face au tireur, le tir et tout reste possible : l’arrêt, la balle repoussée, reprise ou la voilà de suite au fond des filets. Chacun a pu s’exprimer. Le jeu reprend.
Reste le problème du coup de sifflet de l’arbitre !
Qui arbitre ?
Simple les arbitres c’est vous.
À tout instant vous pouvez intervenir pour demander réparation.
Qu’en pensez-vous ?
Pour info à lire sur le blog de Vindicateur : Miss GlouGlou et Jacques Berthomeau crachent le morceau http://www.vindicateur.fr/article.php?id=2510