J'aime pas Dati. J'aime pas Desseigne. Mais surtout j'aime pas le Point. (cf. link et link)
Que pensera Zohra, l'innocente fille de la Dati, dans 20 ans, lorsqu'elle fouillera sur le Net et trouvera cette sordide révélation publique sur la recherche de son père putatif.
C'est du domaine du privé, ça, môssieur le journaliste (qui n’a sûrement pas, à l'époque, osé dénoncer la fille naturelle de Mitterrand.)
Môssieur le journaliste débilissime qui a eu l'aval de son rédac chef débilissime pour publier ce ragot d'égout n'y a évidemment pas pensé, à Zohra.
(Soupir)
Moi qui voulais faire une chronique sur l'argent et la responsabilité.
Voilà une belle intro.
À partir de combien de millions, la morale, la décence, le respect de l'autre n'a plus lieu d'être?
Comment élever ses enfants dans la dignité humaine quand de l'autre côté, le monde de l'affairisme, du « business », des medias et de la politique démontre par ses actes et ses dires chaque jour le contraire ?
Comment inculquer la « valeur » des sentiments, la «valeur » de l'échange, la « valeur » de la parole donnée quand dans le milieu du commerce international on montre et démontre le contraire à chaque minute ?
Pourquoi « un-jeune-de-banlieue » (mon dieu comme j'ai horreur de cette phrase facile et lâche) prendrait il le chemin de ces « valeurs » plutôt que le mauvais si on ne lui donne pas les exemples moraux intellectuels et éducatifs de le faire ?
Pourquoi le Point est-il allé publier cela ? Ok, Dati est ce qu'elle est. Ok, Desseigne ne vaut pas mieux.
Mais bon, si on commence a chercher les pères naturels de toute les enfants de la classe politique, et même de la planète, on n'a pas fini ! L'homme est volage et généreux de ses organes reproducteurs, ça date pas d'hier (cf. Cro-Magnon)
Et encore une fois, qui a pensé à Zohra ?
Les brèves comme ça étaient, à mon époque ( aie, ça y est je l'ai écrit, que j'ai bientôt 55 ans) cloisonnées dans des revues bien spécifiques.
Maintenant, pour « faire de l'argent » on en gave tous les magazines : même la Revue du Vin de France s'y met avec des brèves dont tout le monde se contrefout sauf les vignerons eux même qui n'aiment rien tant que flinguer leurs voisins pour s'emparer de leurs marches !
J'aime pas Dati. J'aime pas Desseigne. J'aime pas le Point.
J'aime pas Closer. J'aime pas le nivellement par le bas.
J'aime pas l'argent avec un grand A mais avec un petit parce que pour l'instant, on n'a pas été capable de créer autre chose pour échanger des marchandises. (Pourtant les SELS marchent bien)
J'aime pas ce début de siècle qui peine à enclencher une autre philosophie de vie (malgré quelques signes avant-coureurs porteurs d'espoir, dont je reparlerai une autre fois)
J'en appelle aux humanistes de tous bords, de gauche comme de droite, d'écrire avec moi un livre illustré (c'est plus drôle et universel) ou faire un film (svp, Coline Serreau, je rêve d'aller au Bhoutan avec vous) intitulé :
« Mode d'emploi pour vivre un autre XXIe »
Une utopie réaliste sur les nouveaux rapports humains à créer sur la planète Terre.
Signé : Les Valeureux de la Planète ?
Dessin de Matthew Richardson© paru dans The Guardian, Londres
Et pour finir en douceur cette envolée (que les bêtas vont s'empresser de traiter de naïve posture post-adolescente)
Une belle recette d'automne : Le canard aux coings.
D'abord, les coings : pas tachés, bien jaunes. Allez sur un marché : ça aide les maraichers et ça fait du bien de faire ça a plusieurs (amis, enfants, famille...)
Coupez-les en gros quartiers, après avoir bien brossé leur peau veloutée, épépinez-les, faites-les cuire 5 a 7mn à la vapeur.
Puis mettez du miel et un chouia de beurre dans une grande poêle et faites les caraméliser gentiment et lentement, en les retournant précautionneusement (n'allez pas me faire de la purée surtout)
Ça prend environ 30mn.
Quand les coings sont bien partis, presque a point, éteignez la poêle et couvrez les
Prenez les beaux magrets que vous avez choisi nourris au maïs non OGM.
Faites griller côté peau dans une poêle bien chaude et sèche (la peau entaillée auparavant en petites croix) doucement en enlevant toute la graisse au fur et a mesure.
Il faut qu'à la fin, la peau soit devenue aussi mince qu'une feuille de papier, mais en très croustillante, la feuille.
Ça prend environ 30mn.
Retournez le magret qui a déjà dû cuire à l'unilatérale, comme on dit, salez, poivrez. Si vous aimez le canard au sang (moi, pas) découpez tout de suite, sinon, faites cuire jusqu'à la cuisson désirée. (Rose, me paraît un bon compromis)
Déglacez la poêle avec un soupçon de vinaigre balsamique ou un peu de cidre. (Dépendant de ce que vous avez en rayon et de votre goût pour l'acidité)
Remettez un petit coup de feu sur les coings en les découvrant.
Découpez le magret en très fines tranches sur chaque assiette, ajoutez les coings, la sauce.
Savourez lentement.
Et surtout saucez avec volupté avec une belle tranche de pain à la mie dense et a la croûte bien dorée.
Foin d'entrée, de dessert : on doit manger moins, de ttes façons (si vous y tenez, à la rigueur : une belle salade aux noix, et une poire juteuse de saison, nature, bio pour pouvoir manger la peau)
En revanche, un beau verre de vin : à vous lire pour les suggestions... Moi je reste Bordeaux Rive Droite, du côté de Saint-Emilion.
Restons en contact.
Tante Aline