Pierre Vassiliu, sur une musique de Chico Buarte et des paroles du même Chico Buarte et de Marie Vassiliu chantait au tout début des années 70 :
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha bagnole les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.
Certains d'entre vous, dont mon ancien camarade de l'Ecole d'Agriculture ND de la forêt à la Mothe-Achard, Jacques Garandeau, s'interrogent sur ma présente activité professionnelle.
D'où la référence ci-dessus.
Que fais-je ?
C'est simple, je pense. En tout lieu, par tous les temps, le matin, le midi, le soir, la nuit je reufleuchis grave. Ma tête est mon outil de travail. Je fais du vélo aussi.
Depuis le mois de novembre 2006 je suis mis à disposition du directeur de Viniflhor pour faire du "Berthomeau" sur le secteur des fruits et légumes et de l'horticulture. Pour ça, on m'a affecté un charmant petit bureau, sous les toits, au 5 ème étage de Viniflhor, 232 rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement. En hors d'oeuvre je me penche sur le chevet des fleurs coupées françaises face aux grands méchants bataves et aux producteurs d'un autre Nouveau Monde : Kenya, Centrafrique, Colombie... Le sujet est intéressant. Je fouine. Je découvre le marché. Je mets en marche mes élytres de consommateur : j'aime beaucoup composer des bouquets. Saviez-vous que c'est la rose le produit le plus vendu ? Bref, je vais voir si le " plan de relance " a pris le problème par le bon bout. Toujours la même méthode : écouter, comprendre, proposer pour agir. J'ai d'autres dossiers en magasin mais, ne m'en veuillez pas, je ne peux les déballer sur ce blog. On ne me paye pas pour blablater sur la toile. Quoique...
Pour me faire pardonner, comme je suis bon zig, je vais vous faire une confidence, vous confiez mon rêve secret. A charge pour vous de rester discret, de garder ça pour vous.
Parole ! D'accord. Allez je vous fais confiance.
De quoi s'agit-il ?
C'est tout bête : je rêve d'être nommé Consul de France à Séville. Pendant tout un temps c'était à Florence que je rêvais d'être Consul mais, comme je suis un bien trop petit poisson - j'suis ni haut, ni fonctionnaire mon cher Jacques - pour un aussi beau bocal, Séville me va.
J'aime l'Andalousie. Même si je cause pas bien l'espagnol, jm'y mettrai et je ferai mon possible pour bien représenter la France. J'ai de la conversation vous savez. De là-bas je blogguerais. J'occuperais mes loisirs à écrire un roman. Bref, je coulerais des jours heureux. Je vous expédierais de belles jarres d'huile d'olive et quelques flacons de nectar. Quand vous passeriez nous ferions la conversation dans les bars à tapas. Avec mes compères de Cap 2010, nous évoquerions avec nostalgie le temps où, avec enthousiasme, nous pensions ensemble. Comme je suis un garçon prévoyant je vous joins la photo du lieu. Allez mes amis, pardonnez-moi, ça fait du bien de rêver et, confidence pour confidence, je pars ce matin en Andalousie pour 8 jours. Soyez fidèles continuez de lire mes petites et grosses bêtises pendant mes vavcances...