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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:15

Le 18 avril 1988, Pierre Desproges à l'âge de 49 ans déclarait avant de s’envoler pour un voyage aller sans retour : « Je m'emmerde ici, ça me gêne d'être debout comme un con, devant vous qui êtes assis comme des cons. »

Pour marquer cette funeste date d’une pierre blanche et se repentir d’avoir contribué à cet enlèvement définitif les avions du monde entier ont décidé de rester clouer au sol jusqu’à nouvel ordre.

Pour la petite histoire ce sont les Islandais*, cher au cœur de Desproges, et non pas les Anglais, qui cette fois ont tiré les premiers en laissant un volcan au nom imprononçable Eyjafjöll épandre sa fumée noire en signe de deuil.

Et comme savait si bien le trousser Desproges ça nous donne une histoire de cornecul qui dérègle notre petit quotidien mondialisé et donne un mot d’excuses aux grands du Monde pour zapper des funérailles officielles. Encore un coup des avions, sacré Desproges t’en fais de belles dans les nuages !

Bref, qui oserait dire aujourd’hui « La vulgarité, ce n'est pas dire des gros mots. C'est Patrick Sabatier qui fait semblant d'être apitoyé par le destin d'une matrone variqueuse dont il n'a rien à foutre, et qui lui offre une Fiat alors qu'elle ne sait pas conduire » ? Personne ! Pas même Guillon...

Alors comme il faut une chute à tout je partage avec lui cet aphorisme : « le bide représente l'espoir fou de rencontrer, enfin, l'incompréhension totale, la solitude absolue ».

 

Les islandais

« L'Islande est un grand pays de 103 000 kilomètres carrés uniquement composé de glaciers et de volcans. Autant dire que quand on ne se les gèle pas, on se les brûle, ce qui explique en partie l'extrême lenteur du développement du tourisme islandais. En dehors des militaires américains de la base de Reykjavik, qui font briller leurs bombes thermonucléaires avec un chiffon de soie en espérant sans trop y croire le déclenchement de la Troisième, seuls quelques mordus de la pêche à la morue se risquent à passer leurs vacances en Islande.


En résumé, on peut dire que les islandais gagnent à être connus. Alors que Julio Iglesias, non. »

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commentaires

L
<br /> <br /> Beau billet Jacques.<br /> <br /> <br /> Personnellement, je ne peux m'empêcher de me sentir solidaire... de tous les riverains d'aéroport (je n'en suis pas un moi même, je n'ai pas cette chance), qui ont passé un week-end merveilleux,<br /> sous un ciel bleu d'un perfection rare, sans zébrures blanches ni bruit de moteur.<br /> <br /> <br /> C'est mal mais pas vulgaire, pas toujours, de se moquer du malheur d'autrui, mais n'empêche... Dans la douceur printanière, à côté d'une bonne grillade, n'était-ce pas le moment de savourer un<br /> grand Morgon de Burgaud ou un Saint-Nicolas bien né de Mabileau, éclipse en l'occurence pour rendre hommage au nuage islandais, en pensant aux pauvres vacanciers coincés à Cuba, la Jamaïque ou un<br /> autre pays pauvre mais ensoleillé et aux petits bonheurs simples et sans prix qu'on peut cueillir tous les jours ?<br /> <br /> <br /> Etonnant non ?<br /> <br /> <br /> <br />
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